En couverture

Lambert Wilson

6 novembre 2014

JOUER AVEC SON IMAGE

Texte : Luc Chaput

Au XVIe siècle, dans la France des guerres de religion, un comte protestant, devient par amitié pour la famille, le précepteur d’une aristocrate catholique mariée récemment contre son gré. Dans cette Princesse de Montpensier, adaptation pleine de bruit et de fureur de l’écrit éponyme de Madame de Lafayette par Bertrand Tavernier bien meilleure que l’accueil qui lui fut réservée lors de sa sortie, Lambert Wilson incarne avec une brillante retenue l‘idéal à la Montaigne d’intelligente émotion face à ces dérèglements des sens et des armes au nom de la religion triomphante quelle qu’elle soit. Son personnage du comte de Chabannes ancre ainsi pour le spectateur avisé un lieu où son regard peut se porter dans ce maelstrom.

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Cineplex TimePlay

4 novembre 2014

JOUER ET… GAGNER

Qu’est-ce que le TimePlay ? Tout simplement un jeu divertissant qui met en vos connaissances cinématographiques en matière de films grand public. Matériel requis : iPhones. La méthode : avant chaque représentation, des questions sont transmises sur l’écran et comme l’indique le communiqué , Cineplex TimePlay « … transforme les téléphones intelligents et les tablettes des cinéphiles en manettes de jeu qui interagissent avec le grand écran… »

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Maidy Teitelbaum et Guilhem Caillard

2 novembre 2014

ANIMÉS PAR UNE PASSION
DÉVORANTE DU CINÉMA

Propos recueillis
par Élie Castiel

Les 20 ans de Cinemania sont l’occasion pour nous de rencontrer la fondatrice, madame Maidy Teitelbaum, et Guilhem Caillard, directeur général, ancien collaborateur à Séquences. De leurs mots, se dégage l’idée de continuité d’un événement qui donne au cinéma français la place qu’il mérite dans nos habitudes cinématographiques.

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Party Girl

VIVRE SA VIE

Élie Castiel
★★★★ ½

Pourquoi un titre aussi accueillant que Party Girl, alors qu’il résonne comme une invitation au fantasme, au plaisir de la chair et au rapport au corps ? Dans notre mémoire de cinéphile, on se souvient du magnifique Party Girl (1958) de Nicholas Ray – en français Traquenard –, avec une resplendissante Cyd Charisse, film noir d’une époque où le suggestif l’emportait sur le démonstratif qui, par ailleurs, aujourd’hui, finit non seulement par lasser, mais banalise l’intérêt même pour la chose. Suite

La Déprime

TERMINUS VOYAGEUR

Élie Castiel
THÉÂTRE
★★★ 1/2

À La Licorne, en 1981, La Déprime crée la surprise avec, sur scène, trois de ses auteurs, Julie Vincent, Denis Bouchard et Raymond Legault. À cette époque, la questions économiques, sociales, politiques et culturelles du Québec avaient besoin de cette rencontre parodique inopinée entre l’actualité et le théâtre ; pour le public, c’était comme s’il s’agissait de voir son propre visage devant un miroir sans tain, un sage reflet de ses propres aspirations du quotidien. L’année d’après, au Centre national des arts à Ottawa, quatre comédiens dominent l’espace scénique. En 1983, la présence de Suzanne Champagne réunit cette fois-ci cinq comédiens. Dans la version Rideau-Vert 2014, Denis Bouchard a retravaillé ce classique du théâtre populaire québécois en espérant lui donner un souffle nouveau. Qu’en est-il en fait ?

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Chaîne de montage

30 octobre 2014

LES OUBLIÉES DE JUÁREZ

Élie Castiel
THÉÂTRE
★★★ ½

Un seul personnage sur scène. Une seule voix. Un décor minimaliste : au fond, un grand mur de bouteilles d’eau minérale amoncelées les unes sur les autres, évoquant à la fois l’enfermement et la froideur de ces usines à production massive ; à l’avant-scène, des chaussures ou des bottes de femmes, une vingtaine en tout. Des victimes innocentes de l’agression.

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Belles Sœurs – The Musical

26 octobre 2014

LA NOSTALGIE EST TOUJOURS CE QU’ELLE ÉTAIT

Élie Castiel
THÉÂTRE
★★★★

En 1968, dans sa version originale québécoise au Rideau Vert, Les Belles Sœurs comptait quinze protagonistes féminines. Dans la récente adaptation en anglais, au Centre Segal, elle en compte douze. Mais malgré ce léger écart, Belles Sœurs – The Musical demeure une pièce aussi drôle et poignante qu’au diapason avec un pan particulier de l’Histoire du Québec, un milieu des années 60 où les rêves des oubliés pouvaient se réaliser par des timbres-primes que l’on collait dans un cahier et qu’on échangeait pour des prix. Car en dehors de ses cuisines des quartiers de l’Est montréalais où on rêve d’une autre vie, continuent de se tracer les balbutiements d’une Révolution (bien) tranquille qui ne cessera d’habiter un certain conscient collectif québécois.

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