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Party Girl

2 novembre 2014

VIVRE SA VIE

Élie Castiel
★★★★ ½

Pourquoi un titre aussi accueillant que Party Girl, alors qu’il résonne comme une invitation au fantasme, au plaisir de la chair et au rapport au corps ? Dans notre mémoire de cinéphile, on se souvient du magnifique Party Girl (1958) de Nicholas Ray – en français Traquenard –, avec une resplendissante Cyd Charisse, film noir d’une époque où le suggestif l’emportait sur le démonstratif qui, par ailleurs, aujourd’hui, finit non seulement par lasser, mais banalise l’intérêt même pour la chose.

Néanmoins, le premier long métrage du trio complice Marie Amachoukeli, Claire Burger et Samuel Theis est le résultat de la somme de ses parties.

Avant tout, il s’agit d’un essai cinématographique qui privilégie la réappropriation du corps, le physique, l’affectif et le social. Sur ce point, les esprits de Maurice Pialat, de John Cassavetes ou les influences des frères Dardenne sont autant de pistes de réflexion dans le tournage du film…

Critique complète : Séquences (nº 293, pp. 3-5)

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