En couverture

Semaine du 13 au 19 mars 2015

12 mars 2015

LE FILM DE LA SEMAINE
LES NOUVEAUX SAUVAGES
[ Comédie noire ]
Six sketches relatent des histoires de vengeance inusitées et chacun des récits est centré sur une personne que l’on a trahie, contredite, accusée ou humiliée.


Les Nouveaux Sauvages_PrimeursPRIX DU PUBLIC
São Paulo International Film Festival 2014

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CRITIQUES
‘71
[ Suspense ]
Gary, un jeune soldat anglais, tente de survivre dans le Belfast de 1971, alors que des affrontement violents font rage entre les habitants des quartiers protestants et ceux des secteurs catholiques.

Suite

Premières Loges – Mars 2015

9 mars 2015

Le National Theatre de Londres
50e anniversaire – The Sound of Music

la Rédaction

Depuis quelque temps, le National Theatre de Londres a fait ses preuves dans la programmation Premières Loges de Cineplex. Fidèle à sa mission, la chaîne de divertissement de tous genres continue ses séries très prisées par le public en proposant un mois de mars tout à fait éclectique.

TH (HD)_Behind the Beautiful Forevers

Behind the Beautiful Forevers (PHOTO : © Richard Hubert Smith)

Jeudi 12 mars – 19 h (Reprise : Dimanche 18 avril – 12 h 55 | Durée : 3 h)
Behind the Beautiful Forevers
La mise en scène de Rufus Norris est une adaptation pour la scène du livre primé de Katherine Boo, documentant la vie des résidents des taudis d’Annawadi, à Mumbai, en Inde. Par le biais de la fiction, une histoire ecolo-sociale percutante et humaine.


Suite

Semaine du 6 au 12 mars 2015

6 mars 2015

LE FILM DE LA SEMAINE
CHORUS
[ Drame ]
Après la disparition de leur enfant, la vie d’un couple est dramatiquement chamboulée du jour au lendemain.

Chorus_Primeurs

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CRITIQUES
A Girl Walks Home Alone at Night
[ Thriller d’horreur ]
À Bad City, une mystérieuse jeune femme sème la terreur pendant la nuit.

Suite

Chatroom

5 mars 2015

Tribune libre

Élie Castiel
THÉÂTRE
★★★ ½

Ils sont six adolescents d’aujourd’hui, deux jeunes filles et deux jeunes hommes. Leur crédo : le chat (clavardage), comme s’il s’agissait d’une question de vie ou de mort, pour parler, pour se défouler, pour qu’on soit du même avis, de la même lutte contre les parents et bien plus, contre la société des adultes.

Ils se cherchent par les mots, provoquent le discours à l’emporte-pièce, philosophent comme si ce qu’ils ont appris à la télé et dans les réseaux sociaux suffisait pour se permettre quelques semblants de réponses aux multiples interrogations. Mais ils sont à l’âge où le futur se décide. Que seront-ils et qui seront-ils dans quelques années ?

PHOTO : Jean-Philippe Baril-Guérard

PHOTO : © Jean-Philippe Baril-Guérard

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Rocco — Le spectacle

4 mars 2015

Spasmes tangibles

Élie Castiel
DANSE
★★★ ½

Il y a chez Emio Greco et Pieter C. Scholten quelque chose de cryptique, d’impossible de cerner à l’œil nu. Tout au cours de l’heure que dure la représentation, les deux couples de danseurs mâles se jettent pratiquement corps et âme dans un rituel subversif qui ramène l’art chorégraphique à un âge originel.

Le ballet classique est remis aux calendes grecques ; tous ces mouvements de bras évoquent par moments le ballet jazz. Mais c’est surtout la danse post-moderne qui étale les fragments à la fois fragiles, subtiles et complexes de sa diversité. Sur ce point, elle est définitivement au diapason d’un société pour qui l’art du spectacle peut aussi être un discours politique. Spasmes contraignants et du même coup familiers, contractions aliénantes, rapprochements des corps, homoérotisme assumé de la représentation.

DANSE_Rocco – Le spectacle Suite

Rocco — La proposition

LA BOXE, DANSE DE COMBAT

DANSE
ÉLIE CASTIEL

Ce n’est pas par hasard si les iconoclastes directeurs artistiques et chorégraphes, l’Italien Emio Greco et le Hollandais Pieter C. Scholten, ont choisi la Cinquième salle de la Place des arts pour présenter leur création Rocco. La boxe tient lieu de toile de fond à cet essai dansé homoérotique qui évoque le film culte de Luchino Visconti, Rocco et ses frères. Et pour l’occassion, le dispositif scénique sera déployé à quatre faces pour privilégier le ring, espace de combat, dans le but d’explorer le corps, ici, le masculin, qui, finalement, de plus en plus, et grâce à des créateurs combattants, semble « sortir du placard ».

Rocco

Vincent Colomes dans Rocco (© Laurent Ziegler)

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Mathieu Denis

3 mars 2015

Devoir de mémoire

Entrevue menée par Élie Castiel et Luc Chaput
Propos recueillis par Luc Chaput

Mathieu DenisPour le numéro en cours, nous avons décidé d’un commun accord de placer en exergue le nouveau film de Mathieu Denis, Corbo, son premier long métrage en mode solo après une brillante coréalisation (avec Simon Beaulieu), à la fois méditative et esthétiquement superlative. Nous l’avons rencontré puisque ce nouveau film parle d’une époque charnière de l’Histoire du Québec, aujourd’hui un peu oubliée en raison des préoccupations économiques et sociales que nous imposent les différents gouvernements qui se succèdent, mis à part quelques voix qui s’expriment de temps en temps. Sur ce point, Corbo nous semble un point d’ancrage sur lequel il serait bon de se recueillir, ne serait-ce que pour alimenter la réflexion. Rencontre à trois.

CASTIEL : Dans ton film précédent Laurentie, coréalisé avec Simon Lavoie, le personnage principal Louis, interprété par Emmanuel Schwartz, est atteint d’immobilité politique. Dans celui-ci, ta mise en scène plus directe permet à Jean Corbo de devenir un personnage à la fois documentaire et fictionnel, impliqué directement dans un mouvement nationaliste militant. Comment peux-tu expliquer cette différence entre les deux films ? Suite

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