6 juin 2019
PRIMEUR
| Semaine 23 |
Du 7 au 13 juin 2019
RÉSUMÉ SUCCINCT
Une jeune femme d’affaires loue les services d’un escroc plutôt charmant pour l’aider à défaire son rival qui, lui, peut très bien se défendre.
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FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 7 juin 2019
Réal.
Sukh Sanghera
Genre(s)
Comédie romantique
Origine(s)
Inde
Année : 2019 – Durée : 2 h 02
Langue(s)
V.o. : penjabi / s.-t.a.
When We Love Someone
Dist. @
Roadside Pictures
En salle(s) @
Cineplex
Classement
En attente
PRIMEUR
| Semaine 23 |
Du 7 au 13 juin 2019
RÉSUMÉ SUCCINCT
L’ancien président de l’Union soviétique décrit les efforts entrepris pour ouvrir le pays au monde extérieur, ce qui a préparé le terrain pour la chute du rideau de fer.
Ce documentaire propose un portrait de Mikhaïl Gorbatchev, leader de l’URSS puis de la Russie de 1985 à 1991, à partir d’entretiens menés récemment par l’infatigable réalisateur Werner Herzog —posant ses questions en anglais à un Gorbatchev encore très vif qui lui répond en russe. Des portions de ses réponses sont sous-titrées en anglais.
De nombreux documents d’archives montrent la jeunesse du futur Secrétaire général du Comité central du Parti communiste de l’Union soviétique : sa jeunesse à Stavropol, ses prédécesseurs à la présidence (Brejnev et surtout Andropov, qui fut le mentor de Gorbatchev), mais aussi ses premières activités publiques auprès des populations locales.
La question fondamentale que se posait constamment le jeune Gorbatchev était bien simple: « Pourquoi des pays voisins comme la Hongrie réussissent politiquement et économiquement pendant que le système soviétique est englué dans la bureaucratie? »
Rétrospectivement, le récipiendaire du Prix Nobel de la Paix revient sur les faits marquants de sa présidence : la catastrophe nucléaire de Tchernobyl (26 avril 1986), la chute du Mur de Berlin, en 1989, le démantèlement de l’Union soviétique, survenu malgré lui. Gorbatchev dénonce vertement les bureaucrates du régime, les opportunistes, les usurpateurs, les bellicistes; en premier lieu : Boris Eltsine, qui lui ôta le pouvoir. Beaucoup de décideurs de cette époque — américains, allemands, hongrois — apparaissent dans ce documentaire étoffé. Deux mots russes, devenus universels, caractérisèrent son mandat : « Restructuration (Perestroïka) » et « Glasnost (transparence) ». Un court extrait du film Gorbachev: After Empire (2001), de Vitaly Mansky, a été inséré.
On comprend que Gorbatchev a contribué à changer le cours de l’Histoire en l’espace de seulement sept années au pouvoir. Subtilement, au moment de clore la discussion, il réaffirme sa foi : « Je demande à Dieu encore deux ans (de vie) ». Quel contraste avec l’athéisme d’État des précédents leaders soviétiques!
Un seul point négatif : les séquences sur la maladie et la mort de son épouse Raïssa sembleront déplacées et mélodramatiques, et plutôt inattendues de la part d’un cinéaste intègre comme Werner Herzog.
On comprend que Gorbatchev a contribué à changer le cours de l’Histoire en l’espace de seulement sept années au pouvoir. Subtilement, au moment de clore la discussion, il réaffirme sa foi : « Je demande à Dieu encore deux ans (de vie) ». Quel contraste avec l’athéisme d’État des précédents leaders soviétiques!
On peut aisément suivre ce récit admirable sans connaître l’histoire russe ou sans l’avoir vécue. Mais compte tenu de la complexité du sujet, et considérant que ce film a été coproduit par le producteur français ARTE, on ne peut qu’espérer qu’une version sous-titrée en français puisse circuler au Québec.

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FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 7 juin 2019
Réal.
Werner Herzog
André Singer
Genre(s)
Documentaire
Origine(s)
Grande-Bretagne – États-Unis
Allemagne
Année : 2018 – Durée : 1 h 30
Langue(s)
V.o. : multilingue / s.-t.a.
Herzog/Gorbaczow
Dist. @
[ The Orchard ]
En salle(s) @
Cinémathèque québécoise
Classement
[ Non classé ]
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. ★ Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]
PRIMEUR
| Semaine 23 |
Du 7 au 13 juin 2019
RÉSUMÉ SUCCINCT
Passionné par son métier, Julien énormément à l’étranger. Ce manque de présence a fait exploser son couple quelques années auparavant. Lors d’une escale en France, il découvre sur son répondeur un message de son ex-femme en larmes: leur petit garçon de sept ans a disparu.
Après Joyeux Noël et L’affaire Farewell, Christian Carion retrouve Guillaume Canet dans Mon garçon, un suspense psychologique réaliste de facture modeste. Surfant légèrement sur la récente vague de film de vengeance asiatique du siècle présent et rappelant également le supérieur Prisoners de Denis Villeneuve, il manque pourtant à Mon garçon cet aspect viscéral propre à ces derniers pour en faire une vraie réussite du genre. En partie improvisé (Guillaume Canet ne connaissait pas le déroulement de l’intrigue lors du tournage) et tourné en moins d’une semaine, le suspense fonctionne par à-coups alors que le scénario comporte malheureusement son lot d’éléments peu plausibles. Reste les superbes décors naturels et hivernaux qui renforcent ce sentiment d’impuissance et de peur face à l’inconnu et le jeu convaincant de Canet qui porte le film à lui seul dans ce rôle d’un père jadis absent, mais bien décidé à racheter ses fautes du passé.
… le suspense fonctionne par à-coups alors que le scénario comporte malheureusement son lot d’éléments peu plausibles.

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FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 7 juin 2019
Réal.
Christian Carion
Genre(s)
Suspense
Origine(s)
France
Belgique
Année : 2017 – Durée : 1 h 25
Langue(s)
V.o. : français
Mon garçon
Dist. @
MK2 / Mile End
En salle(s) @
Cinéma Beaubien
Classement
Interdit aux moins de 13 ans
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. ★ Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]
PRIMEUR
| Semaine 23 |
Du 7 au 13 juin 2019
RÉSUMÉ SUCCINCT
Ron Howard propose une exploration de The Voice … The Man … The Legend. Luciano Pavarotti a donné sa vie à la musique et une voix au monde.
Le réalisateur Ron Howard est connu mondialement pour ses films à grands déploiements portant sur des personnages historiques : Apollo 13 (1995), A Beautiful Mind (2001), Frost/Nixon (2008) ainsi que toute la série des romans de Dan Brown mettant en vedette Tom Hanks dans le personnage de Robert Langdon. Petit génie du film ‘à contenu’, Howard n’en demeure pas moins un cinéaste hollywoodien qui réalise des films pour le grand public. On pourrait donc être surpris par son choix de tourner un documentaire sur un chanteur d’opéra. Mais voilà, il s’agit de Luciano Pavarotti, le chanteur classique ayant le plus ouvert les portes de son art à un plus large public et celui ayant le plus mêlé les genres avec, entre autres, sa série des Pavarotti and Friends et les concerts The Three Tenors en compagne de José Carreras et Plácido Domingo.

De son enfance de très modeste fils d’un boulanger à Modène jusqu’à ses triomphes sur les plus grandes scènes du monde, Ron Howard dessine, à force de photos d’archives et de nombreuses entrevues, le portrait d’un bon vivant au cœur tendre, parfois difficile à vivre, adorant être bichonné par les femmes et respectant profondément son travail d’artiste. Si le voyage est parfois un peu rapide (on aurait voulu des entrevues approfondies), il permet de compléter un tour d’horizon en abordant quelques îles peu connues de l’archipel pavarottien, celui de sa famille, de ses filles et de ses nombreuses activités caritatives. Lady Diana, Angela Georghiu, Nelson Mandela émaillent le parcours des célébrités apparaissant à l’écran. Une remarquable entrevue avec Bono explique la genèse de la chanson Miss Sarajevo et la façon dont Pavarotti poussa le chanteur rock à écrire cette chanson en vue d’un concert de charité pour les enfants de Bosnie.
… le chanteur classique ayant le plus ouvert les portes de son art à un plus large public et celui ayant le plus mêlé les genres avec, entre autres, sa série des Pavarotti and Friends et les concerts The Three Tenors en compagne de José Carreras et Plácido Domingo.
C’est Bono, finalement, qui aura les meilleurs mots pour décrire ‘l’effet Pavarotti’: «Il est immense parce qu’il a vécu toutes ces chansons. Tu entends cela dans les fissures de sa voix. Bien sûr, ce sont des chansons très connues, alors la seule façon de les interpréter est d’y mettre toute sa vie, ses erreurs, ses espoirs et ses désirs. C’est ce qu’il fait et, ce faisant, il te brise ton putain de cœur!»1
Une belle occasion de revisiter la vie de la plus grande star de la fin du XXe siècle. Et aussi, peut-être d’avoir le cœur un petit peu brisé.
1 Nous pouvons témoigner qu’après avoir entendu le chant final de Caravadossa dans Tosca au MET et au Semperoper de Dresde ; c’est en l’écoutant chanté par Pavarotti sur notre ordinateur dans un bureau surchauffé que nous avons fondu en larmes.
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FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 7 juin 2019
Réal.
Ron Howard
Genre(s)
Documentaire
Origine(s)
États-Unis
Grande-Bretagne
Année : 2019 – Durée : 1 h 54
Langue(s)
V.o. : multilingue / s.-t.a.
Pavarotti
Dist. @
Métropole Films
En salle(s) @
Cineplex
Classement
Tous publics
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. ★ Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]
PRIMEUR
| Semaine 23 |
Du 7 au 13 juin 2019
RÉSUMÉ SUCCINCT
1973, six femmes et cinq hommes sillonnent l’océan Atlantique pendant 101 jours. Ils sont les cobayes d’un projet inédit visant à étudier les origines de la violence et de l’attraction sexuelle. 45 ans après, les survivants reviennent sur cette aventure hors du commun.
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FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 7 juin 2019
Réal.
Marcus Lindeen
Genre(s)
Documentaire
Origine(s)
Suède – Danemark
États-Unis
Année : 2018 – Durée : 1 h 37
Langue(s)
V.o. : multilingue / s.-t.a. & s.-t.f.
L’expérience Acali
Flotten
Acali – ihmiskoe lautalla
Dist. @
[ Métrograph Pictures ]
En salle(s) @
Cinéma du Musée
Classement
Tous publics
| PRIMEUR |
Semaine 23
Du 7 au 13 juin 2019
RÉSUMÉ SUCCINCT
Suite du succès de l’été 2016 qui nous invite dans la vie quotidienne de nos animaux domestiques quand on part au travail ou à l’école et qu’ils se retrouvent seuls à la maison.
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FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 7 juin 2019
Réal.
Chris Renaud
Genre(s)
Animation
Origine(s)
États-Unis
Année : 2019 – Durée : 1 h 26
Langue(s)
V.o. : anglais / Version française
Comme des bêtes 2
Dist. @
Universal Pictures
En salle(s) @
Cineplex
Classement
Tous publics
PRIMEUR
| Semaine 23 |
Du 7 au 13 juin 2019
RÉSUMÉ SUCCINCT
Une étudiante en cinéma timide mais ambitieuse commence à trouver sa voix d’artiste tout en naviguant dans une cour turbulente avec un homme charismatique mais indigne de confiance.
Durant les années 1980, Joanna Hogg était étudiante en cinéma. Caprices, son film de fin d’études, mettait en scène une jeune actrice inconnue qui avait pour nom Tilda Swinton. Quarante ans plus tard, c’est Honor, la fille de Swinton, qui tient le rôle inspiré par la vie personnelle de Joanna Hogg, ses déambulations pour trouver sa voix en tant que cinéaste et ses relations intenses avec Anthony, sorte de mystérieux dandy qui, malgré une relation destructive, lui permettra de se trouver elle-même en tant que femme et qu’artiste.
Il faut du temps pour entrer dans The Souvenir. L’approche est longue car le regard se fatigue au début à observer cette jeune fille de bonne famille, gauche et naïve, entrer à pas timides dans une relation avec un homme infiniment plus complexe et troublé qu’elle. Et pourtant, sans qu’on comprenne trop comment, la magie opère et la fascination de Julie pour Anthony, son emprise de plus en plus certaine sur elle, ainsi que ses tourments de cinéaste, nous provoquent et nous stimulent à la fois. À l’heure des #MeToo et des TimesUp, il est fascinant d’observer le regard d’une femme sur le chemin qu’elle a elle-même parcouru.
Finalement, comme cerise sur un chouette sundae, il y a Tilda Swinton qui tient le rôle de la bonne maman anglaise de Julie, attifée à la Margaret Thatcher, protectrice et bien élevée.
Joanna Hogg prend avec ce film un risque énorme, celui de nous ennuyer. Ce serait le cas si ce n’était de l’exquise cinématographie de David Raedeker, des décors de Stéphane Collonge et des costumes de Grace Snell, lesquels ont fort bien réussi à recréer l’ambiance étudiante contestatrice de ces années. Surtout, il y a le charme énigmatique de Tom Burke dans le rôle d’Anthony. Plus subtile est la transformation qui s’opère au sein du personnage de Julie interprété par Honor Swinton Byrne, qui émerge de sa chrysalide et commence à laisser tranquillement radier sa lumière. Finalement, comme cerise sur un chouette sundae, il y a Tilda Swinton qui tient le rôle de la bonne maman anglaise de Julie, attifée à la Margaret Thatcher, protectrice et bien élevée.
Not bad, disent les Anglais quand ils jugent que c’est excellent. Pas mal, en effet.

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FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 7 juin 2019
Réal.
Johanna Hogg
Genre(s)
Drame romantique
Origine(s)
Grande-Bretagne
États-Unis
Année : 2018 – Durée : 2 h
Langue(s)
V.o. : anglais
The Souvenir
Dist. @
Métropole Films
En salle(s) @
Cinéma du Parc
Classement
Tous publics
[ Déconseillé aux jeunes enfants ]
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. ★ Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]
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