LA RÉUSSITE EN CHANTANT

Élie Castiel
THÉÂTRE
★★★  ½

Si d’une part, l’adaptation au grand écran du roman de Mordecai Richler s’avérait touchante et dressait un portrait assez juste d’un certain type de personnage de l’époque, la version théâtrale au Centre Segal reprend respectueusement les éléments de base du roman pour accéder à une version musicale, certes restreinte dans les thèmes abordés, discipline oblige, mais à partir de laquelle le protagoniste principal s’en tire avec tous les honneurs.

Marie-Pierre de Brienne et Ken James Steward (PHOTO : © Maxime Côté)

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LE FILM DE LA SEMAINE
PHOENIX
[ Drame psychologique ]

PRIX DE LA « FIPRESCI »
Festival de San Sebastián 2014

CRITIQUES
52 Tuesdays
[ Drame ]

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LE FILM DE LA SEMAINE
UNE NOUVELLE AMIE
[ Drame sentimental ]

PRIX « Sebastiane »
Festival de San Sebastián 2014

CRITIQUES DES SORTIES EN SALLE
Dark Star: H. R. Giger’s World
[ Documentaire ]

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LE CORPS DANS TOUS SES ÉTATS

Élie Castiel
CRITIQUE
Les Étinceleurs
★★★★
L’Art de la fugue
★★★

Le soir de la première du spectacle annuel de l’ÉNC (École nationale de cirque), Les Étinceleurs nous a ravis, tant sur le plan de la variété des numéros que sur le choix musical, vivant, dynamique, à un rythme d’enfer, provoquant le délire dans la salle.

Johanne Madore s’est surpassé dans la conception du spectacle. Ça tient de l’art circassien, bien entendu, mais évoque aussi le cabaret à grands déploiement et la danse moderne. C’est sensuel, sexy, attrayant, diaboliquement ensorcelant. Les artistes, aux formes impeccables, usent de leurs corps comme si le mouvement devenait une seconde nature. Des petites erreurs, oui, mais prises avec un grain de sel, avec sincérité. Nous réagissons avec la même candeur par pur instinct.

Les Étinceleurs (PHOTO : © Roland Lorente)

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LE CORPS FRAGMENTÉ

Élie Castiel
EXPOSITION
★★★★★

Adam — pour La Porte de l’Enfer. Bronze, 1881 (PHOTO : © George Georgis)

Déjà, le titre de l’exposition convoque à l’expérimentation, sommant le visiteur à devenir le complice du maître en cherchant à comprendre le processus de création de chacune des sculptures présentées. Du point de vue du regard, le 360º s’impose par défaut si on saisit bien l’approche fragmentée de Rodin. De chaque angle, surgit une idée bien précise, une déconstruction et une mise en perspective du corps. C’est clinique, absorbant et loin d’être glacial, d’une humanité déconcertante qui se permet de prendre ses distances avec l’émotion gratuite.
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LE FILM DE LA SEMAINE
TRANSATLANTIQUE
[ Essai documentaire ]

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CRITIQUES DES FILMS EN SALLE
Aloha
[ Comédie sentimentale ]

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LE FILM DE LA SEMAINE
SAINT LAURENT
[ Drame biographique ]

MEILLEUR ACTEUR (Gaspard Ulliel)
MEILLEURS ACTEURS DE SOUTIEN (Louis Garrel / Jérémie Renier)
César 2015

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