18 novembre 2016
La langue populiste, où sacres et vulgarités, notamment en rapport aux gais, sont de rigueur, s’affronte à un français plus châtié utilisé par le méthodique Roger (sensible et touchant Pier Paquette), souvent pris à partie par son frère Guillaume, d’un machisme jusqu’au-boutiste (excellent Christian Bégin, s’appropriant l’espace comme s’il s’agissait d’un chez-soi). Sur ce point, la pièce du même Bégin ne fait que suivre à la lettre la nouvelle réalité où la prise de pouvoir social d’un populisme qu’on croyait éteint reviens en force, et comme toujours dans ce genre de phénomène, sans s’annoncer.
L’ensemble des comédiens (PHOTO : © Yves Renaud)
Tout particulièrement, Pourquoi tu pleures… ? est une pièce sur la famille, sur son dysfonctionnement, ses ententes, ses positionnements, ses traîtrises et encore, sur ses accommodements (dé)raisonnables. Suite
17 novembre 2016
AVIS AUX CINÉPHILES
IL ARRIVE PARFOIS QUE CERTAINS FILMS NE SOIENT PAS PRÉSENTÉS TOUTE LA SEMAINE, PARTICULIÈREMENT DANS LES SALLES INDÉPENDANTES. CONSULTEZ LES HORAIRES QUOTIDIENS, CEUX-CI POUVANT CHANGER D’UN JOUR À L’AUTRE.
Suppléments : Aucun.
Genre : DOCUMENTAIRE – Origine : États-Unis – Année : 2016 [numérique : 2016] – Durée : 1 h 51 – Réal. : Clay Tweel – Dist. / Contact : Métropole.
CLASSEMENT
Tout public
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. ★ Mauvais. ½ [Entre-deux-cotes] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’EN QUELQUES MOTS DES SIGNATAIRES.
L’association Chan/Knoxville fait des petites miracles dans une comédie d’action pourtant moyenne, faite de facilités et de vieilles habitudes dues au genre. Chez soi, sur Grand Écran télé, c’est joussif, on ne porte aucun jugement et si l’intrigue n’est pas vraisemblable, qu’importe, ce n’est pas si grave. Les pirouettes l’emportent sur la raison, les deux vedettes populaires finissent par nous convaincre de leurs méfaits, conneries et leurs symbiose amicale. Somme toute, un plaisir coupable tout à fait délectable. Soulignons les suppléments aussi sympa que bon enfant qui ne se prennent pas du tout au sérieux. Pour fans de série B.
Suppléments : Audio Commentary with director Renny Harlin ; When Jackie Met Johnny
Genre : ACTION / COMÉDIE – Origine : Chine / Hong Kong / États-Unis – Année : 2016 [numérique : 2016] – Durée : 1 h 47 – Réal. : Renny Harlin – Dist. / Contact : Métropole.
CLASSEMENT
Tout public
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. ★ Mauvais. ½ [Entre-deux-cotes] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’EN QUELQUES MOTS DES SIGNATAIRES.
16 novembre 2016
Ironiquement, et c’est tant mieux pour moi, il s’agit du deuxième texte de Larry Tremblay adapté au théâtre que je vois en une semaine. Après, au Quat’Sous, Le joker, pièce qui m’a laissé passablement dubitatif par rapport à l’avenir des êtres et du monde, mais aussi imprégné d’un espoir inaccessible, espoir tout de même, Le garçon au visage disparu propose une fin d’une force dramatique rassurante et réconciliatrice avec le deuil et la vie.
PHOTO : © Jean-Charles Labarre
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