En couverture

La Danse de mort

21 novembre 2012

CRIS ET COMPASSION

>> Élie Castiel

Elle, Alice. Lui, Edgar. Un couple en proie au déchirement même si des années de vie commune les empêchent néanmoins de se séparer, par habitude ou sans doute même par compassion. Et puis Kurt, un énigmatique cousin, un ancien ami de la famille, qui vient bouleverser ce qui ressemble à une improbable rupture.

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Douze hommes en colère

17 novembre 2012

AU-DELÀ DE TOUT DOUTE RAISONNABLE

Douze hommes composant un jury doivent statuer, à l’unanimité, sur le sort d’un jeune homme accusé du meurtre de son père.

>> Élie Castiel

Force est de souligner que Douze hommes en colère sera sans doute l’une des plus belles surprises de la présente saison théâtrale. Tant pour la mise en scène, d’une sobriété et d’une rigueur exemplaires, que pour la prestance des comédiens, tous impeccables, l’œuvre la plus connue du dramaturge américain Reginald Rose soulève autant de questionnements sur la nature complexe du comportement humain même au-delà de six décennies après sa création.

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Christine, la reine-garçon

L’APPRENTISSAGE DE L’ALTÉRITÉ

>> Élie Castiel

Lorsque deux grands noms du théâtre québécois contemporain décident d’un commun accord d’aborder un sujet hors du commun, l’impact est immense et produit chez le spectateur une sensation de parfait bonheur intellectuel. Il y a les mots de Michel Marc Bouchard, clairs, directs, limpides, puissants, parfois cruels, se soumettant à une analyse du comportement humain où le personnel et le collectif s’entrecroisent, s’enchevêtrent et finissent par former un tout paradoxalement harmonieux . Sans pour autant nous désorienter, Bouchard élude la simplicité, optant pour l’affect, cet état émotionnel fait de pulsions et de sensations. Les paroles sont celles qui alimentent le discours sur la famille, l’ambiguïté sexuelle, les rapports de force, le sentiment amoureux non partagé, sur la terre et son abandon, sur la politique aussi et sur l’identité tant nationale qu’individuelle.

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Semaine du 16 au 22 novembre 2012

15 novembre 2012

 LE FILM DE LA SEMAINE …

Lincoln

DRAME historique | Origine : États-Unis  – Année : 2012 – Durée : 2 h 30  – Réal. : Steven Spielberg – Int. : Daniel Day-Lewis, Sally Field, David Strathairn, James Spader, Joseph Gordon-Levitt, John Hawkes  – Dist. / Contact : Buena Vista | Horaires / Versions / Classement : Cineplex

Résumé
Au cours de la guerre de Sécession, Abraham Lincoln propose un amendement constitutionnel visant l’abolition de l’esclavage aux États-Unis. Le vote à la Chambre des représentants est précédé d’un jeu de coulisses complexe et délicat.

En quelques mots
★★★
En adaptant une partie du livre de Doris Kearns Goodwin, Team of Rivals: The Political Genius of Abraham Lincoln, le scénariste Tony Kushner (Munich) en garde le concept central de rivalité dans une équipe marchant vers un même but. Véritable cours magistral sur les méandres du processus législatif dans une période cruciale de l’histoire des États-Unis, l’œuvre de Spielberg  est de plus servie par une pléthore d’acteurs au mieux de leur forme et ce jusque dans les plus petits rôles. Daniel Day-Lewis, en tant que président, domine comme de bien entendu l’interprétation, mais Tommy Lee Jones, Sally Field et David Strathairn réussissent quelquefois  à l’égaler. La mise en scène de Spielberg est élégamment simple, laissant aux acteurs le soin d’être  leurs personnages dans un environnement historiquement exact où la présence des citoyens afro-américains, et ce même près du pouvoir, est subtilement soulignée à plusieurs reprises. La musique de John Williams, contrairement à  la grandiloquence de War Horse, trouve son diapason dans  des thèmes folkloriques retravaillés à la manière de ses illustres prédécesseurs. Spielberg, après Saving Private Ryan et War Horse, clôt ainsi de manière mesurée une trilogie sur l’impact de la guerre et sa nécessaire conclusion. >> Luc Chaput

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Remarquable. ★★★ Très bon. ★★ Bon. Moyen. Mauvais. ☆☆ Nul … et aussi 1/2 — LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

AUTRES SORTIES EN SALLE …

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Rencontres internationales du documentaire de Montréal 2012

11 novembre 2012

LA PETITE MUSIQUE CHANGEANTE DE LA VIE

Tout d’abord, les 15 ans sont le temps pour les RIDM de prendre acte et de demander à des artistes ou cinéastes de proposer des films à découvrir ou revoir.  La France qui se lève tôt de Hugo Chesnard,  choisi par Agnès Varda, tourné en 2011 à partir d’un cas spécifique, celui de Souleymane Bagayogo, s’inscrit dans le mouvement pour l’intégration des travailleurs immigrés clandestinement et ce par les moyens de la comédie musicale à la Jacques Demy même si les chansons ont beaucoup moins de portée que ses illustres ancêtres comme West Side Story ou Remember My Forgotten Man de Gold Diggers of 1933.

>> Luc Chaput

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De rouille et d’os

9 novembre 2012

À CORPS PERDUS

Quelle belle chose de constater, autant pour le public que pour les critiques, que certains cinéastes font leur « meilleur film » à chaque nouvelle proposition. C’est bien le cas de Jacques Audiard qui, après l’édifiant et magnifique Un prophète, surprend de mille et une façons avec De rouille et d’os. Film primaire, concret, où le corps est ominiprésent, filmé avec religiosité, emportement et totalité.

>> Élie Castiel

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Semaine du 9 au 15 novembre 2012

 LE FILM DE LA SEMAINE …

Skyfall
(007 Skyfall)

ACTION | Origine : Grande-Bretagne  – Année : 2012 – Durée : 2 h 23  – Réal. : Sam Mendes – Int. : Daniel Craig, Javier Bardem, Judi Dench, Ralph Fiennes, Naomie Harris, Ben Whishaw  – Dist. / Contact : Columbia | Horaires / Versions / Classement : Cineplex

Résumé
James Bond est porté disparu après une mission ratée. Il refait surface quand les locaux du MI6, à Londres, sont la cible d’une cyberattaque et d’un attentat meurtrier, et que M, sa directrice, se retrouve directement menacée.

En quelques mots
★★★
Commencée sur les chapeaux de roue par une des plus longues et plus haletantes séquences d’ouverture de cette série, ce long métrage accentue ensuite le caractère humain de son héros mythique en le faisant disparaître puis en le soumettant  ensuite à un examen de passage assez ardu. Le scénario de Neal Purvis, Robert Wade et John Logan mêle habilement scènes d’action filmées avec dextérité et dialogues ciselés interprétés par  des acteurs vraiment impliqués dans leur rôle et se délectant des possibilités inhérentes à ces textes. Comme toujours, les films de James Bond sont un affrontement entre un chevalier et un dragon et les meilleurs, Goldfinger en tête, sont ceux où le méchant est dangereux, imprévisible et peut-être supérieur par certains points de vue à l’agent secret. Javier Bardem, dans le rôle de Silva, crée un monstre parfaitement humain, double maléfique de Bond, cobra blond mu par la vengeance qui emploie toutes les ressources de l’informatique pour mettre à mal ces services secrets britanniques où quelques jeunes ont pris du galon. Certaines séquences d’explosions ou de déraillements  auraient pu être plus fignolées, mais avec l’aide du directeur photo Roger Deakins et du reste de son équipe, Sam Mendes réussit à rendre encore plus palpitantes, pour le 50e anniversaire de la série, les aventures de cet espion qui a bien vieilli. >> Luc Chaput

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Remarquable. ★★★ Très bon. ★★ Bon. Moyen. Mauvais. ☆☆ Nul … et aussi 1/2 — LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

AUTRES SORTIES EN SALLE …

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