En couverture

Casse-Noisette

14 décembre 2012

LA MAGIE OPÈRE TOUJOURS

>> Élie Castiel

Est-ce par pure nostalgie ? Par sens de l’observation ? Par tout autre chose qui traverse notre esprit ? Toujours est-il que la version de Casse-Noisette telle que conçue par les Grands Ballets Canadiens il y a une vingtaine d’année et toujours signée Fernand Nault nous paraissait plus accomplie, plus féérique, voire même plus touchante.

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Parade d’états

8 décembre 2012

« ÊTRE / PARAÎTRE / DISPARAÎTRE »

>> Élie Castiel

Intentionnellement, nous reprenons le sous-titre de cet essai théâtral expérimental comme titre de notre article pour la simple raison qu’il dénote parfaitement bien la teneur du propos, une réflexion profonde, osée, franche, lapidaire et hautement intellectuelle sur la vie, l’art et la création.

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Red

30 novembre 2012

LE PEINTRE ET SON MODÈLE

En 1958, le célèbre peintre américain Mark Rothko reçoit une commande pour la création d’une série de quatre œuvres murales destinées à un grand restaurant de New York. Il engage un jeune assistant, Ken. Mais à mesure que se créent les toiles, Rothko est pris par le doute lorsqu’il s’aperçoit que son projet pourrait être une insulte à sa vision artistique. Entre lui et son protégé s’entame alors un dialogue bouleversant sur les rapports entre l’art et la vie.

>> Élie Castiel

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11e Sommets du cinéma d’animation de Montréal

VISIONS PARALLÈLES

À Montréal, dans cette ville où Norman McLaren entre autres créa de grandes œuvres, pour la onzième fois, Marco De Blois, responsable de ce secteur à la Cinémathèque, a organisé début décembre les Sommets du cinéma d’animation, cinq journées bien remplies à saveur de festival qui montrent l’étendue des préoccupations, des sujets et la variété des moyens et des visions qui forment la palette de ce mode d’expression sérieux ou ludique.

>> Luc Chaput
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Semaine du 30 novembre au 6 décembre 2012

LE FILM DE LA SEMAINE …

Killing Them Softly
(La Mort en douce)

GANGSTERS | Origine : États-Unis – Année : 2012 – Durée : 1 h 37  – Réal. : Andrew Dominik – Int. : Brad Pitt, Ray Liotta, Richard Jenkins, Vincent Curatola, James Gandolfini, Scott McNairy, Ben Mendelsohn, Slaine – Dist. / Contact : Alliance | Horaires / Versions / Classement : Cineplex

Résumé
Un tueur à gages réputé est engagé pour retrouver les auteurs d’un vol commis au cours d’une partie de poker clandestine sous l’égide de la mafia.

En quelques mots
★★★ 1/2
Le Néo-Zélandais Andrew Dominik livre ici un sous-texte politique qui, par les temps qui courent, s’avère d’une brûlante actualité. La réplique de Brad Pitt qui ne mâche pas ses mots lorsqu’il clame que l’Amérique n’est pas un pays, mais une notion qui s’apparente au milieu des affaires demeure d’une signification extraordinairement articulée. Si Chopper (2000) laissait présager un cinéaste prometteur, abordant le gore avec une sensualité charnelle et The Assassination of Jesse James by the Coward Robert Ford (2007) plaçait le western traditionnel dans le domaine de la pure fiction, aéré, remis en question, dépoussiéré, ici, dans Killing Me Softly, c’est la parole qui domine. Et c’est lorsque celle-ci s’incruste harmonieusement à l’intérieur du récit, une histoire de gens du milieu mille fois racontée,  que nous constatons la richesse et l’originalité du film. Action et commentaires acerbes fusionnent, s’enchevêtrent avec un savoir-faire incroyable et soumettent le spectateur à une expérience hautement sensorielle. Comme il se doit, c’est sombre, agressif, sans concessions, viril, souvent machiste. Et c’est surtout servi par un casting impeccable où personne ne vole la vedette. Les influences sont nombreuses. On reconnaît les premiers pas de Quentin Tarantino, particulièrement ceux de Reservoir Dogs (1992), son premier long métrage ; et il y a surtout du « frères Cohen », car c’est par l’humour particulier qu’il dégage, par le manque intentionnel d’émotion, par des dialogues superbement chronométrés et par sa mise en scène finement ciselée que le troisième long métrage d’Andrew Dominik se détache singulièrement des autres films de gangsters. >> Élie Castiel

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Remarquable. ★★★ Très bon. ★★ Bon. Moyen. Mauvais. ☆☆ Nul … et aussi 1/2 — LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

AUTRES SORTIES EN SALLE …

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Affaire de chiffre$

23 novembre 2012

UNE HISTOIRE INVENTÉE

>> Charles-Henri Ramond

Une nouvelle polémique sur la présumée non rentabilité du cinéma québécois a fait surface la semaine dernière dans les colonnes des quotidiens, mettant une fois de plus sur la sellette l’épineuse question de son financement et de son cinéma d’auteur. Cette remise en question resurgit alors qu’il est à peu près certain que les parts de marché québécoises de l’année 2012 se situeront à un niveau très bas (entre 4 et 5% environ), du jamais vu lors de ces dix dernières années.

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Semaine du 23 au 29 novembre 2012

22 novembre 2012

LE FILM DE LA SEMAINE …

Le Grand Soir

COMÉDIE SATIRIQUE | Origine : France / Belgique – Année : 2012 – Durée : 1 h 32  – Réal. : Benoît Delépine, Gustave de Kervern – Int. : Benoît Poelvoorde, Albert Dupontel, Brigitte Fontaine, Areski Belkacem, Bouli Lanners, Gérard Depardieu, Yolande Moreau, Serge Larivière  – Dist. / Contact : FunFilm | Horaires / Versions / Classement : Beaubien – Excentris

Résumé
Deux frères, Not le punk, et Jean-Pierre, vendeur dans un magasin de literie, joignent leurs forces pour faire la revolution « à leur façon » suite au licenciement de Jean-Pierre.

En quelques mots
★★★
Le duo de choc Delépine/de Kervern continuent leur démarche iconoclaste tout en l’agrémentant d’une dose d’humour décapant et vitriolique. Leur thème de prédilection, la polémique, particulièrement lorsque celle-ci a affaire aux mœurs sociales et aux enjeux économiques. Si dans Louise Michel, ce discours prenait un ton plus dramatique, ici, au contraire, c’est la comédie qui prend le dessus, à l’extrême. Avec ces réalisateurs complices, nous sommes devant un univers délabré où malgré les temps présents, les grandes surfaces commerciales sont devenues des îlots de consumérisme éhonté. Pour contrer l’apathie des gens, ils dressent deux frères anarchistes en les plaçant dans des situations invraisemblables. Benoît Poelvoorde et Albert Dupontel s’en donnent à cœur joie dans des rôles qui leur vont comme un gant. De leur for intérieur, se dégagent un pathétisme de survie et une volonté contagieuse de traverser la vie et de changer les choses en foutant le bordel. Avec Le Grand Soir, Benoît Delépine et Gustave de Kervern nous prouvent  avec énergie que certaines révolutions sont non seulement nécessaires, mais essentielles. >> Élie Castiel

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Remarquable. ★★★ Très bon. ★★ Bon. Moyen. Mauvais. ☆☆ Nul … et aussi 1/2 — LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

AUTRES SORTIES EN SALLE …

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