3 mars 2015
Réussir un film politique n’est pas une mince affaire. Au Québec, récemment, Alain Chartrand s’y est cassé les dents avec La Maison du pêcheur (2013), en sombrant notamment dans la caricature et la superficialité. En fait, peu de longs métrages de fiction québécois s’y sont frottés avec succès : les rares exceptions seraient Octobre (1994) et 15 février 1839 (2001) de Pierre Falardeau. Corbo, deuxième long métrage de Mathieu Denis, est de cette trempe.
26 février 2015

24 février 2015
Samuel Beckett, c’est la dramaturgie qui correspond à l’aspect humaniste de la civilisation occidentale. Ses ascendances irlandaises le place également dans une situation de remise en question. Nul doute que son théâtre s’inscrive dans un courant socialement engagé, alors que l’illustre auteur voit en l’Homme (Anthropos) un sujet de prédilection pour son aventure théâtrale.
Catherine Frot, c’est l’actrice exceptionnelle qui, quel que soit le lieu où elle se trouve, dévore l’espace de création pour donner à son personnage une force extra-naturelle. Elle s’empare de chacune de ses partitions pour les dévorer, leur donner une aura de douceur et de générosité qui fait que tous autour d’elle brillent de ses échos lumineux.

Catherine Fort dans Oh les beaux jours (PHOTO : © Pascal Victor – ArtComArt)
21 février 2015
Un jury formé de trois membres de l’AQCC (Association québécoise des critiques de cinéma) a remis ses prix Prends ça court ! 2015 au cours du 12e Gala, dans le cadre des Rendez-vous du cinéma québécois, qui se tient jusqu’au 28 février prochain.
Le jury a souhaité « souligner la qualité et la diversité remarquables de l’animation, qui demeure clairement un point fort du cinéma québécois, ainsi que la réussite impressionnante d’une comédie toute simple, aussi courte que diablement efficace, La Peperette, qui a beaucoup diverti les trois membres du jury.» Suite
20 février 2015
Tout le long de la représentation, on ne cesse de penser aux mythiques Elizabeth Taylor et Richard Burton dans l’incandescent film Who’s Afraid of Virginia Woolf ? (1965) du regretté Mike Nichols. C’est probablement dû au fait que la névrose de ce couple légendaire hollywoodien est ici redoutablement transfiguré par le superbe duo Guérin/D’Amour à mesure que leur descente aux enfers progresse. Est-ce également un pur hasard si le décor (toujours aussi efficace chez Denoncourt) de Guillaume Lord rappelle celui de George James Hopkins dans le film, notamment dans son espace clos, sujet à un portrait d’individus pris dans l’engrenage de l’amour, du sexe, de l’absence et du manque.

Maude Guérin et Normand D’Amour (© Théâtre Jean Duceppe)
18 février 2015

14 février 2015
Avez-vous besoin d’autres explications ? Ce qui suit est clair !

Ours d’or (prédiction de notre correspondante) : El club de Pablo Larraín
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