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Before We Vanish

1er mars 2018

Semaine du 2 au 8 mars 2018

RÉSUMÉ SUCCINCT
Des évènements hors du commun marquent la vie de quelques personnages, quelque part, au Japon.

Suite

Destierros

18 janvier 2018

Semaine du 19 au 25 janvier 2018

RÉSUMÉ SUCCINCT
Des migrants d’Amérique latine franchissent, avec des moyens de fortune, des distances considérables pour atteindre la frontière des États-Unis. Réfugiés au Mexique en attendant de réaliser leur rêve d’une vie meilleure, ils doivent aussi éviter les bandes criminelles qui se dressent sur leur route.

CRITIQUE
| PRIMEUR |

★★★★★

PAS D’EXPRESS POUR L’EXIL

_ GUILLAUME POTVIN

Bien que les questions de l’immigration et de sécurité nationale soient sur toutes les lèvres depuis un certain temps, la situation concrète des migrants demeure une abstraction dont la plupart d’entre nous ont le privilège d’être détachés. C’est ici que Destierros intervient. Le film d’Hubert Caron-Guay accompagne les migrants d’Amérique centrale au cours de leur périple incertain vers les États-Unis et donne par le fait même un aperçu des tribulations auxquelles ils se soumettent dans le fol espoir d’échapper au calvaire de leur pays natal.

Pour traverser le Mexique à partir du Guatemala ou du Honduras, ce sont les trains de cargo qui leur servent de monture; une bête indomptée, imprévisible. C’est la mort qui guette ceux qui ne parviennent pas à y rester accrochés, tandis que ceux qui réussissent à la chevaucher n’ont pas plus de garanties de se rendre à bon port, le chemin étant truffé de bandits et d’agents de la loi corrompus. La situation qui se dessine est un marécage géopolitique où s’entrecroisent migrants, forces policières locales, agents d’immigration et organismes catholiques offrants des refuges temporaires aux déracinées.

Destierros est non seulement à la fine pointe de ce
que le documentaire peut être aujourd’hui, mais aussi
un exemple emblématique de ce que le
documentaire devrait aspirer à être aujourd’hui.

Ces séquences de déplacement d’attente qui rappellent par moments l’esthétique urgente des films de Rodrigue Jean (Épopée, L’amour au temps de la guerre civile, pour lequel Caron-Guay fut assistant-réalisateur) sont entrecoupées de scènes en tête-à-tête avec des migrants qui relatent leurs histoires d’une puissance désarmante. Cadrés dans une pénombre anonymisante où l’on peine à les distinguer, ils se mettent à nu en offrant leurs témoignages : ces moments font tomber les préjugés, stéréotypes et idées préconçues qu’on pourrait avoir à leur sujet. Caron-Guay redonne aux migrants — ces hommes et femmes auxquels le discours populaire se réfère comme s’ils formaient un groupe homogène — leur individualité, leur dignité.

Destierros est non seulement à la fine pointe de ce que le documentaire peut être aujourd’hui, mais aussi un exemple emblématique de ce que le documentaire devrait aspirer à être aujourd’hui. Avec ce premier film, Hubert Caron-Guay se hisse parmi les avant-gardes du documentaire contemporain aux côtés des membres du Sensory Ethnography Lab de Harvard, ce groupe qui nous a donné Sweetgrass, Leviathan et Manakamana.

Sortie : vendredi 19 janvier
V.o. : anglais, espagnol; s.-t.a. & s.-t.f.
Destierros

Réalisation
Hubert Caron-Guay

Genre
Documentaire

Origine : Québec [Canada] – Année : 2017 – Durée : 1 h 32 – Dist. : Les Films du 3 mars.

Horaires&plus
@ Cinéma du Parc Cinémathèque québécoise

Classement
Tout public

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. . Mauvais★★★★½ [Entre-deux-cotes] – Les cotes reflètent uniquement l’avis des signataires.

Big Time

11 janvier 2018

Semaine du 12 au 18 janvier 2018

RÉSUMÉ SUCCINCT
De 2009 à 2016, le réalisateur suit Bjarke Ingels, célèbre architecte, alors qu’il peine à terminer son plus gros projet jusqu’à présent. Nous sommes ainsi propulsés dans son processus créatif et amenés à comprendre les nombreux compromis que son travail implique.

CRITIQUE
| PRIMEUR |

★★ ½

PROFILS URBAINS, PROFIL HUMAIN

_ Guillaume Potvin

La relation entre le documentariste Kaspar Astrup Schröder et l’architecte Bjarke Ingels ne date pas d’hier. Dans son film de 2009 My Playground, l’étoile montante de l’architecture danoise philosophait sur les préoccupations que partagent les architectes contemporains et les adeptes du parkour ou du free-running. Big Time reprend en quelque sorte là où My Playground s’est arrêté, c’est-à-dire qu’il s’intéresse à la concrétisation des idées de Bjarke Ingels.

Les moments les plus marquants du documentaire sont
certainement ceux qui laissent Ingels expliquer
la vision et la démarche derrière ses projets achevés.

C’est par une caméra intimiste que Schröder détaille les évènements qui ont marqué la vie tumultueuse de l’architecte depuis les sept dernières années. Nous sommes témoins de l’inauguration du surprenant musée maritime danois situé à deux pas du château de Hamlet, de l’ouverture à Manhattan d’un premier bureau satellite de la firme d’architecture d’Ingels (BIG) et de la construction d’un immeuble d’habitation pyramidale dans Hell’s Kitchen. Les moments les plus marquants du documentaire sont certainement ceux qui laissent Ingels expliquer la vision et la démarche derrière ses projets achevés. Malheureusement, ses monologues passionnés se font trop souvent voler la vedette par des scènes de son quotidien, de ses réunions, rendez-vous et déplacements.

Sem 02. Big Time

Il ne s’agit donc pas d’un documentaire centré principalement sur l’architecture contemporaine, ou les philosophies et tendances qui l’animent, mais bien d’un profil du starchitecte du moment. Si ce parti pris formel permet de révéler les visages humains éclipsés par les façades de ces structures futuristes, le portrait s’en tient à une représentation de surface.

Big Time demeure toutefois une belle introduction au travail d’Ingels, mais sans plus. À moins d’être admirateur absolu, les connaisseurs de son travail y trouveront peu de nouveau à se mettre sous la dent.

Sortie : vendredi 12 janvier
V.o. : anglais, danois; s.-t.a.
Big Time

Réalisation
Kaspar Astrud Schröder

Genre : Documentaire biographique – Origine : Danemark – Année : 2017 – Durée : 1 h 34 – Dist. : Métropole Films.

Horaires&plus
@ Cinéma du Parc

Classement
Tout public

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. Mauvais. ½ [Entre-deux-cotes] – Les cotes reflètent uniquement l’avis des signataires.

Séquences_Web

La petite fille qui aimait trop les allumettes

3 novembre 2017

| PRIMEURS |
Semaine du 3 au 9 novembre 2017

RÉSUMÉ SUCCINCT
En pleine campagne, une jeune fille et son frère vivent en reclus dû à un père strict et possessif. Mais suite à un incident, ils sont laissés à eux-mêmes alors que des rumeurs circulent dans les environs.

CRITIQUE
Texte : Guillaume Potvin

★★★ 

CAUCHEMAR D’ANTAN

« Trop »: voilà le mot clé pour commencer à déchiffrer la portée du titre fort énigmatique que porte le plus récent film de Simon Lavoie (Le Torrent, Ceux qui font les révolutions à moitié n’ont fait que se creuser un tombeau). Ce « trop » est à prendre comme un marqueur de l’excès, de ce qui dépasse les limites de l’entendement, de ce qui est difficilement contenable. « Trop » est un indicateur de conséquences à venir, un avertissement. C’est ainsi qu’il faut envisager le visionnement de La petite fille qui aimait trop les allumettes : comme une expérience de l’excès.

La petite fille qui aimait trop les allumettes

Dans le roman sur lequel est adapté ce film situé dans une zone grise entre film d’horreur, drame psychologique et film d’époque, c’est l’inventivité de la plume de son auteur Gaétan Soucy qui parvient à rendre soutenables l’atrocité des événements qui emplissent ses pages. Au contraire, Lavoie révèle au grand jour toute la brutalité que dissimulent les pirouettes de la prose de Soucy. Pour représenter la cruauté que ce dernier ne faisait qu’habillement évoquer, le réalisateur a recours à une palette de techniques qui donnent aux images un air onirique, voire expressionniste. Ce sont ces excès stylistiques — le noir et blanc, les éclairages en clairs-obscurs, les jeux de focales — par lesquels est sublimée l’intensité de la violence dont nous sommes témoins. L’esthétisme nous épargne le choc qu’aurait provoqué une mise en scène naturaliste.

En sondant ces vieux tourments refoulés dans l’imaginaire
collectif, ce sont les démons somnolents hérités du
Québec pré-Révolution tranquille que Lavoie exorcise.

Bien que ces choix de mise en scène rehaussent les aspects fabuleux de l’œuvre et donc de sa portée universelle, quelques subtilités font allusion aux spécificités culturelles québécoises. Parmi celles-ci, l’omniprésence opprimante du catholicisme, tant par ses manifestations déformées au sein des familles que par le rôle social joué par l’Église. C’est en ce sens que se révèle l’originalité de la proposition de La petite fille qui aimait trop les allumettes : en guise de souvenir cauchemardesque d’un passé ancestral. C’est l’image inverse des jolis contes qui idéalisent le Québec d’antan où « tout était plus simple ». En sondant ces vieux tourments refoulés dans l’imaginaire collectif, ce sont les démons somnolents hérités du Québec pré-Révolution tranquille que Lavoie exorcise.

On sort du visionnement de La petite fille qui aimait trop les allumettes ébranlés, choqués, mais certainement pas indifférents. C’est une expérience éprouvante, bourrée d’images et de moments qui prennent aux tripes. Certains le vivront comme une catharsis, d’autres, devant une telle carence d’espoir seront consumés par la morosité. Dans tous les cas, il s’agit de cinéma à point pour la grisaille automnale.

Sortie :  vendredi 3 novembre 2017
V.o. :  français

Genre :  Drame – Origine : Canada [Québec] –  Année :  2017 – Durée :  1 h 51  – Réal. : Simon Lavoie – Int. : Marine Johnson, Antoine L’Écuyer, Jean-François Casabonne, Alex Godbout, Béatrice Aubry, Normand Daoust –  Dist. :  FunFilm.

Horaires
Cinéma BeaubienCineplex

Classement
Interdit aux moins de 13 ans

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

Séquences_Web

Stalker

2 juin 2017

RÉFLEXION /
FILM
Texte : Guillaume Potvin

RETOUR À LA ZONE

 Près de 40 ans se sont écoulés depuis la sortie du dernier film d’Andrei Tarkovsky en sa terre natale. Malgré le temps et la distance qui nous séparent de l’ère de stagnation de l’Union soviétique, Stalker n’a pas perdu une once de sa puissance : sa pertinence se renouvelle à chaque incursion qu’on fait dans son espace-temps déstabilisant. À l’occasion de sa restauration 2K, chaque soir du 2 au 8 juin au Cinéma du Parc, un portail s’ouvrira le temps de laisser entrer nouveaux visiteurs et stalkers aguerris vers un territoire mystérieux où plus rien n’est certain.

N’entre pas qui veut dans ce territoire qu’on appelle la Zone : son périmètre est fortifié et gardé par les autorités. On dit que depuis qu’une météorite y est tombée il y a de ça plusieurs années, des phénomènes qui dépassent l’entendement s’y produisent. On raconte même qu’il y a, quelque part au cœur de la Zone, une pièce qui exauce le souhait de celui qui y entre. Dit-on vrai ? Où s’agit-il de rumeurs superstitieuses ?

Stalker_01

La Zone : On dit que depuis qu’une météorite y est tombée il y a de ça plusieurs années, des phénomènes qui dépassent l’entendement s’y produisent

Suite

Miséricorde

1er juin 2017

RÉSUMÉ SUCCINCT
Au Québec, en venant en aide à la mère d’un jeune Autochtone mort sur le bord d’une route, happé par un camion, Thomas Berger, d’origine suisse, policier dans son pays, souhaite retrouver la paix, tourmenté par un souvenir douloureux.

CRITIQUE
★★ 

Texte : Guillaume Potvin

TOURISME NORDIQUE

Un homme est au volant d’une voiture de location. Une agente de la SQ enceinte sort d’une voiture de patrouille. Deux hommes discutent dans une camionnette. Une femme sort d’un camion dix-huit roues. Ce sont de telles images qui comblent la majeure partie du dernier film du réalisateur helvetico-italien Fulvio Bernasconi : on monte à bord de véhicules, on les habite le temps d’une discussion ou d’une rumination, puis on s’en dégage. Les voitures ici servent de confessionnal, de salle d’interrogation, d’isoloir, voire de lit. Elles servent à tout sauf générer des images prenantes.

 Entre ces scènes de voiture trop nombreuses, quelques haltes routières dans des lieux qui contiennent tout le potentiel d’un polar sordide ou d’un western moderne : les néons d’un motel reflétés dans une flaque d’eau, les banquettes d’un greasy spoon de camionneurs et les sombres forêts mystérieuses, mines à ciel ouvert et longues routes anonymes de l’Abitibi-Témiscamingue. Mais ces images ont, pour la plupart, la fonction d’établir la situation et sont immédiatement délaissées au profit de séries insipides de champ/contrechamp en plans rapprochés. Il n’y a pas d’effort pour véritablement investir ces espaces, les faire parler, ou même d’y planter des actions concrètes de personnages. Sans parler que ces rares actions significatives carburent aux blessures psychologiques des personnages qui ne se révèlent à nous que peu à peu, et ce, toujours par la parole au lieu des gestes.

C’est dans cette équivalence sous-entendue entre
violence objective (les inégalités systémiques et historiques
perpétrées envers les premières nations) et violence subjective
(les actions (in)volontaires des protagonistes) que
se révèle le fantasme pervers des créateurs du film.

Miséricorde

Pourtant, les visées de Miséricorde se valent d’être saluées : ce sont de toute évidence de grands thèmes qu’il sonde — la justice, la culpabilité, le pardon — et ce sont d’encore plus grands paysages qui l’inspirent, soit ceux du Nord québécois et de la réserve anishnabe du Lac Simon. Mais à voir le résultat final, c’est à croire que ses créateurs ne savaient pas comment meubler le deuxième acte de leur récit : le départ et l’arrivée du voyage sont clairs, quoique convenus, mais le chemin qui les relie révèle de sérieuses lacunes.

Mais même si on peut pardonner ses nombreux défauts techniques (le montage, le mix sonore et la colorisation sont tous particulièrement pauvres), le récit de Miséricorde recèle une insinuation dommageable, un sous-entendu sournois, qu’on ne peut ignorer. Il s’agit de sa façon d’évoquer que le rétablissement des bonnes relations entre peuples autochtones et blancs dépendrait d’excuses sincères de la part des offenseurs blancs. C’est dans cette équivalence sous-entendue entre violence objective (les inégalités systémiques et historiques perpétrées envers les premières nations) et violence subjective (les actions (in)volontaires des protagonistes) que se révèle le fantasme pervers des créateurs du film. Aussi sincères soient-elles, les excuses ne suffisent pas toujours.

Sortie :  vendredi 2 juin 2017
V.o. :  français

Genre :  Drame  – Origine : Suisse / Canada –  Année :  2016 – Durée :  1 h 30  – Réal. :  Fulvio Bernasconi – Int. : Jonathan Zaccaï, Evelyne Brochu, Marthe Keller, Marco Collin, Marie-Hélène Bélanger, Charlie Acouette – Dist. :  Filmoption International.

Horaires
Cinéma Beaubien

Classement
Tout public

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

Séquences_Web

King Dave

14 juillet 2016

RÉSUMÉ SUCCINCT
Dans un quartier multiethnique de Montréal, David « Dave » Morin tente maladroitement de jouer au gars cool et de se faire remarquer par les caïds du coin.  Un plan-séquence de 90 minutes.

LE FILM DE LA SEMAINE
King Dave_En salle

CRITIQUE
★★★ 
Texte : Guillaume Potvin

DÉRAPAGE CONTRÔLÉ

L’audace de la proposition formelle de Grou réside dans sa manière de gérer les questions de temporalité et de rythme. Par définition, à moins de s’appuyer sur un effet de style, toute prise continue exige que la durée de son tournage concorde avec celle du récit. En plus d’imposer sa propre temporalité, un plan-séquence est assujetti aux contraintes de l’espace réel; tout nouveau lieu de tournage doit être atteint physiquement au cours de la prise de vue. Ses limites et ses fonctions narratives sont donc bien établies. On pourrait donc imaginer que le rejet systématique du montage, cette méthode quasi scientifique sur laquelle s’est érigée la majorité des conventions du langage cinématographique, handicaperait profondément la palette expressive du réalisateur. Au contraire, sa caméra, profitant d’une mise en scène méticuleusement calculée, acquiert de nouveaux pouvoirs, dont celui de flâner à travers l’espace-temps.

L’audace de la proposition formelle de Grou réside dans sa
manière de gérer les questions de temporalité et de rythme.

Sous le couvert de la nuit, Dave arpente les dédales du grand Montréal : les ruelles glauques du centre-ville, les parcs de ses banlieues. Si les mots de Goyette évoquent l’espace intérieur de Dave, ce sont les images et les mouvements de caméra de Grou qui permettent de le cartographier. Montréal devient le territoire analogue sur lequel est transposée la topographie de son esprit. Sous les rues, le métro; véritable réseau synaptique qui permet de connecter les épisodes de son épopée. Les lieux se fondent les uns dans les autres, les souvenirs se télescopent…

Texte intégral
Séquences
Nº 303 (Juillet-Août 2016)
p. 3-5
En kiosque : vendredi 15 juillet 2016

Sortie : vendredi 15 juillet 2016
V.o. : français

Genre :  DRAME – Origine :  Canada [Québec] –  Année :  2015 – Durée :  1 h 39  – Réal. : Daniel Grou [Podz] – Int. : Alexandre Goyette, Karelle Tremblay, Mylène St-Sauveur, Kémy St-Éloi –  Dist. / Contact : Séville.
Horaires :  @  Cinéma BeaubienCineplex

CLASSEMENT
Interdit aux moins de 13 ans
(Langage vulgaire)

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

Séquences_Web

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