En salle

Sleepless in New York

19 novembre 2015

RÉSUMÉ SUCCINCT
Le chagrin d’amour comme sujet de ce film documentaire. À travers la torpeur et la sensualité de la nuit, un anthropologue explore les processus complexes qui se jouent dans le cerveau des malades d’amour.

Sleepless in New York

SANS
COMMENTAIRES

Sortie : vendredi 20 novembre 2015
Version originale  : anglais

Genre : DOCUMENTAIRE – Origine : Suisse – Année : 2013 – Durée : 1 h 32 – Réal. : Christian Frei – Dist. / Contact : Filmoption.
Horaires : @ Dollar Cinema

CLASSEMENT
Tout public

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Spotlight

RÉSUMÉ SUCCINCT
Boston, 2001. Spotlight, une équipe de journalistes d’investigation au sein du Boston Globe, s’intéresse à des allégations d’agressions sexuelles commises par des prêtres de la ville.

Spotlight

CONFESSIONS DE FOI

Élie Castiel
CRITIQUE
★★★   ½

Comédien dans plus de trente films, Tom McCarthy est surtout connu comme réalisateur pour The Station Agent (2003) et The Visitor (2007). Mais c’est avec Spotlight qu’il risque de faire sa renommée. Les critiques sont dithyrambiques à propos de son cinquième long métrage de fiction. Car ce qui rend Spotlight tout à fait singuler, ce n’est pas uniquement le thème de l’abus sexuel d’enfants dans des institutions religieuses, mais celui du journalisme d’enquête.

Dans ce domaine, McCarthy possède le sens du rythme, du montage, de la direction photo qui capte ces journalistes convaincus du bien fondé de leur entreprise. Il montre l’acharnement et la constance de ces individus au service de la vérité comme des gens de tous les jours, avec leurs faiblesses et leurs grandeurs, mais aussi leur sens de la débrouillardise.

Leur vie personnelle s’estompe le temps que dure leur longue investigation. Face à l’univers fermé de l’Église catholique, ils doivent composer avec des questions aussi fondamentales que l’éthique, les valeurs de la famille, la foi, la sexualité et le sens de la déontologie journalistique.

Tout compte fait, Spotlight est un film qui
place le journalisme parmi l’une
des professions les plus humanistes.

Autant d’obsessions humaines qui poussent ces héros de la plume à s’auto-discipliner. Car Spotlight, c’est aussi un film sur la presse écrite et le journal-papier, sa puissance, sa perennité menacée par un format Internet ultra-puissant et parfois déséquilibré. Cette partie du film demeure la plus poignante. Enquêter sur le terrain, être prêt à inventer toutes sortes de stratagèmes pour éviter des compromis qui pourraient mettre une carrière en danger, éviter le sentimentalisme devant les propos reçus, quelles que soient leurs portée. Ne pas se faire piéger. La formule papier montre son impact visuel à la fois féroce et plus proche de l’individu, tout simplement parce qu’il est extérieur, dans la cité.

Tout compte fait, Spotlight est un film qui place le journalisme parmi l’une des professions les plus humanistes. Bien entendu, lorsque celle-ci est suivie selon les codes de l’objectivité et de la morale. C’est alors que ces confessions de foi de la part des victimes contre quelques membres de l’Église deviennent l’émouvant plaidoyer pour la justice.

Et pour rendre ces individus qui se distinguent par leurs actions, un casting du tonnerre ; particulièrement Michael Keaton qui, depuis l’excellent Birdman (2014), montre jusqu’à quel point il a mis définitivement de côté ses démons intérieurs pour se donner entièrement à son métier. Quant au thème des indiscrétions sexuelles sur des mineurs perpétrées par des hommes de foi, nous avons déjà vus de nombreux reportages à la télé et quelques films au grand écran qui parlent de la question en termes de silences obsédants, d’implications politiques partisanes, de compromis tout aussi nuisibles et… bien sûr, de dénonciations tout à fait justifiées.

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Sortie : vendredi 20 novembre 2015
Version originale  : anglais
Version française > Spotlight : Édition spéciale

Genre : CHRONIQUE SOCIALE – Origine : États-Unis – Année : 2015 – Durée : 2 h 08 – Réal. : Tom McCarthy – Int. : Michael Keaton, Mark Ruffalo, Rachel McAdams, Liev Schreiber, John Slattery, Stanley Tucci – Dist. / Contact : Séville.
Horaires : @ Cineplex

CLASSEMENT
Tout public

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. Mauvais. ½ [ Entre-deux-cotes ] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

Tamasha

RÉSUMÉ SUCCINCT
Quelque part dans l’île de Corse, Tara, une jeune Indienne, rencontre un certain Ved de qui elle tombe amoureuse.

Tamasha

SANS
COMMENTAIRES

Sortie : mercredi 25 novembre 2015
Version originale  : hindi
S.-t.a.  >  Spectacle

Genre : COMÉDIE DRAMATIQUE – Origine : Inde – Année : 2015 – Durée : 2 h 20 – Réal. : Imtiaz Ali – Int. : Deepika Padukone, Ranbir Kapoor, Javed Sheikh, Faraaz Servaia, Nikhil Bhagat, Punam Singh – Dist. / Contact : Imtiaz Mastan.
Horaires : @ Cineplex

CLASSEMENT
En attente

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. Mauvais. ½ [ Entre-deux-cotes ] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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The Good Dinosaur

RÉSUMÉ SUCCINCT
Le film pose la question qui a traversé des générations : Que serait-il arrivé si l’astéroïde qui a complètement changé le cours de la vie sur Terre avait dévié de sa trajectoire et que les énormes dinosaures ne s’étaient pas éteints ?

The Good Dinosaur

EN QUELQUES MOTS

Luc Chaput
★★★

Une famille cultive un champ dans l’Ouest américain. Arlo, le plus jeune de ces apatosaures ou brontosaures, est plus petit et froussard. Le scénario de Meg LeFauve, incluant des idées d’Erik Benson, Kelsey Mann et Bob Peterson, est une variation sur le voyage initiatique d’un jeune qui découvre le monde et fortifie son caractère. L’animation stéréoscopique nous émerveille dans sa recréation de la nature sauvage et diversifiée des Montagnes Rocheuses où les éléments climatiques sont immenses et d’une violence inouïe.

Le film pourrait conforter certains créationnistes qui croient encore que les dinosaures et les humains se sont côtoyés. Ils risquent pourtant d’être déçus par la représentation d’un jeune enfant sauvage, qui grogne et qui court vélocement à quatre pattes. Une relation inversée s’établit donc entre l’animal plus âgé et plus gros et l’humain qui protège et éduque de diverses manières le Mowgli américain.

Le réalisateur Peter Sohn et son équipe s’amuse même à rendre hommage, avec art, à certains épisodes iconiques des westerns comme la transhumance et les récits de feux de camps. Ici pourtant ce sont des tyrannosaures et des aurochs qui agissent ainsi. Les adultes apprécieront plus que leurs enfants ces moments d’un récit un peu trop simple sur l’entraide, le courage et l’amitié servi par une animation à la fine pointe et une interprétation de haute volée. En prélude, un court de Sanjay Patel Sanjay’s Super Team, produit aussi par Pixar, concilie avec bonheur amour filial et super-héros.

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Sortie : mercredi 25 novembre 2015
Version originale  : anglais
Version française > Le Bon Dinosaure

Genre : ANIMATION – Origine : États-Unis – Année : 2015 – Durée : 1 h 40 – Réal. : Peter Sohn – Voix (V.o.) : Raymond Ochoa, Marcus Scribner, Frances McDormand, John Ratzenberger, Jack Bright – Dist. / Contact : Buena Vista.
Horaires : @ Cineplex

CLASSEMENT
En attente

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. Mauvais. ½ [ Entre-deux-cotes ] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

The Hunger Games: Mockingjay – Part 2

RÉSUMÉ SUCCINCT
Alors que la nation de Panem est en pleine guerre, Katniss devra confronter le Président Snow dans un combat décisif. Avec ses plus proches compagnons, Gale, Finnicket Peeta , Katniss et l’unité du District 13 devront risquer leur vie afin de libérer les citoyens de Panem et tenter d’assassiner le Président Snow, lui-même obsédé par la destruction de Katniss.

The Hunger Games_Mockingjay_Part 2

TROP LONGUE
CONCLUSION D’UNE TRILOGIE

Luc Chaput
CRITIQUE
★★ ½

On peut remarquer le nom de l’auteure Suzanne Collins aux côtés des deux scénaristes Peter Craig et Danny Strong comme responsables de l’adaptation de cet ultime roman de la trilogie dystopique. L’œuvre de cette romancière américaine met en scène des personnages féminins forts inhabituels dans ce contexte que ce soit Katniss et certaines de ses consœurs combattantes de même que les dirigeantes de la révolte, la présidente Coin et le général Paylor qui fait le plus long discours de cette dernière partie.

L’importance de la télé et de la restructuration
des images montrées continue à être un des thèmes
de cette dernière partie comme d’ailleurs des autres.

Pour une des meilleures scènes d’action, le réalisateur Francis Lawrence emploie les immeubles Abraxas de Ricardo Bofill près de Paris. Alors que dans Brazil, ce complexe était important comme représentation d’un monde à la 1984 revu par Terry Gilliam, ici, il sert de lieu de guet-apens. La décision de scinder en deux parties le film adaptant le troisième roman fait que les interactions verbales et les expositions des différences entre les solutions envisageables sont légions avant que les divers combats ne commencent vraiment qu’après une heure. L’importance de la télé et de la restructuration des images montrées continue à être un des thèmes de cette dernière partie comme d’ailleurs des autres. Au pain et jeux si chers aux Césars, c’est donc ajouter «The Medium is the Message » de McLuhan et le contrôle des ondes fait partie de ce combat idéologique entre Alma Coin et Snow.

Jennifer Lawrence confirme encore une fois ses qualités d’actrice dans ce rôle de porte-étendard qui doit reconnaître ses torts à quelques reprises et choisir celui qui l’épaulera pour les bonnes raisons. La plupart des autres acteurs n’ont que peu de scènes à se mettre en bouche. Seul Donald Sutherland rend un peu plus complexe son patricien Coriolanus Snow qui a reconnu sa vraie rivale en Katniss. La conclusion attendue arrive après de multiples et longuettes péripéties dont une bataille avec des mutants vivant dans les égouts. Encore une fois, une histoire de mythe américain se pare d’accents universels.

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Sortie : vendredi 20 novembre 2015
Version originale  : anglais
Version française > Hunger Games : La révolte – Dernière partie

Genre : SCIENCE-FICTION – Origine : États-Unis – Année : 2015 – Durée : 2 h 17 – Réal. : Francis Lawrence – Int. : Jennifer Lawrence, Josh Hutcheson, Liam Hemsworth, Philip Seymour Hoffman, Stef Dawson, Julianne Moore – Dist. / Contact : Séville.
Horaires : @ Cineplex

CLASSEMENT
Tout public
(Déconseillé aux jeunes enfants)

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. Mauvais. ½ [ Entre-deux-cotes ] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

The Night Before

RÉSUMÉ SUCCINCT
Ethan, Isaac et Chris, amis depuis la petite enfance, passent depuis dix ans la veille de Noël ensemble pour une nuit consacrée à s’amuser sans aucune retenue. Cependant, la tradition tire à sa fin, car Isaac est sur le point de devenir père et Chris est trop occupé par sa carrière sportive.

The Night Before

Pascal Grenier

EN QUELQUES MOTS
★★  ½

Après une incursion dans le film d’horreur pour ados (le tiède Warm Bodies), Jonathan Levine retourne à la comédie grivoise sentimentale avec The Night Before. Quatre ans après le succès de 50/50, le réalisateur américain refait équipe avec Seth Rogen et Joseh Gordon-Levitt dans une nouvelle comédie dramatique aux fort relents de vulgarités. Reprenant avec un bonheur inégal la formule excentrique de The Hangover qu’on installe dans un climat des fêtes et dans le décor new-yorkais, ce nouveau film offre quelques moments forts hilarants dans la partie médiane du film. Seth Rogen a rarement été aussi drôle que dans ce film et ce dernier vole littéralement la vedette à ses partenaires.

Malgré certains passages tordants, le résultat est beaucoup trop bordélique pour être une réussite du genre, d’autant plus que le film sombre dans les bons sentiments lors d’un dernier tiers beaucoup moins efficace et réussi que ce qui précède. De Big en passant par Die Hard et la culture populaire, les auteurs jouent à fond la carte de la nostalgie dans un scénario décousu et suranné de références en tout genre. À noter aussi la présence inhabituelle et amusante de Michael Shannon dans le rôle d’un revendeur de drogue aux comportements étranges.

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Sortie : vendredi 20 novembre 2015
Version originale  : anglais
Version française > La Veille

Genre : COMÉDIE – Origine : États-Unis – Année : 2015 – Durée : 1 h 41 – Réal. : Jonathan Levine – Int. : Joseph Gordon-Levitt, Seth Rogen, Anthony Mackie, Lizzie Caplan, Jillian Bell, Miley Cyrus – Dist. / Contact : Columbia.
Horaires : @ Cineplex

CLASSEMENT
Interdit aux moins de 13 ans
(Langage vulgaire)

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. Mauvais. ½ [ Entre-deux-cotes ] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

Victor Frankenstein

RÉSUMÉ SUCCINCT
Londres, au 19e siècle. Handicapé et brutalisé, Igor Strausman travaille dans un cirque et s’intéresse à l’anatomie humaine. Témoin des mauvais traitements qu’on lui inflige, Victor Frankenstein, étudiant en médecine, l’aide à s’échapper avant d’en faire son assistant.

Victor Frankenstein

Élie Castiel

EN QUELQUES MOTS
★★★

Cette adaptation du roman de Mary Shelley se distingue par la liberté prise par le scénariste Max Landis (entre autres, American Ultra), déconstruisant la narration, se permettant un humour inattendu dans les dialogues, provoquant des séquences aussi délirantes que grandiloquentes proches du cinéma d’horreur. La réalisation de Paul McGuigan, très actif au petit écran et dont on se souviendra surtout de Wicker Park (2004), pour le cinéma, est majestueuse, virevoltante, sans aucun moment de répit, même si les dialogues sont abondants et l’intrigue un peu tarabiscotée.

Mais on ne s’ennuie guère, laissant notre esprit critique aux vestiaires, savourant le jeu des acteurs qui s’en donnent à cœur joie. On peut préférer l’extrémisme de James McAvoy au côté sensible et mesuré de Daniel Radcliffe, c’est là une question de perception. Le caractère gothique de l’entreprise n’a jamais été aussi bien exploité, provoquant des images d’une beauté somptueuse, mises en mouvement par la caméra agitée et fiévreuse de Fabian Wagner, venu essentiellement de la télévision et dont c’est ici son deuxième long métrage comme directeur photo pour le grand écran.

L’amitié ambigüe entre le personnage de Frankenstein (McAvoy) et Igor (Radcliff) est montrée avec une grande sensibilté, tout en laissant songeur.

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Sortie : mercredi 25 novembre 2015
Version originale : anglais

Genre : CONTE D’ÉPOUVANTE – Origine : États-Unis – Année : 2015 – Durée : 1 h 50 – Réal. : Paul McGuigan – Int. : James McAvoy, Daniel Radcliffe, Jessica Brown Findlay, Andrew Scott, Freddie Fox, Daniel Mays – Dist. / Contact : Fox.
Horaires : @ Cineplex

CLASSEMENT
Interdit aux moins de 13 ans

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. Mauvais. ½ [ Entre-deux-cotes ] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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