En salle

Edge of Winter

15 septembre 2016

RÉSUMÉ SUCCINCT
Pris dans une tempête de neige avec leur père, qu’ils connaissent à peine, deux frères commencent à croire qu’il pourrait être une menace.

SANS
COMMENTAIRES

Sortie : vendredi  16 septembre 2016
V.o. : anglais

Genre :  SUSPENSE   – Origine :   Canada – Année :  2016 – Durée :  1 h 29  – Réal. : Rob Connolly – Int. : Shaun Benson, Shiloh Fernandez, Patrick Garrow, Tom Holland, Joel Kinnaman, Rachelle Lefevre, Rossif Sutherland – Dist. / Contact :  Entract Films.
Horaires :  @  Dollar Cinema

CLASSEMENT
Interdit aux moins de 13 ans

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Embrasse-moi comme tu m’aimes

RÉSUMÉ SUCCINCT
En pleine Deuxième Guerre mondiale, Pierre Sauvageau rêve de s’enrôler. Le handicap de Berthe, sa sœur jumelle, l’en empêche puisque leur mère, veuve, ne peut en prendre soin toute seule. Sans compter la ferveur de l’amour fusionnel que Berthe porte à son frère .

embrasse-moi-comme-tu-maimes

EXTRAIT
★★★ ½
Texte : Luc Chaput

De nombreuses scènes se déroulent à la brunante, le soir ou même la nuit alors que les rêves éveillés ou non sont permis. Berthe apparait comme une soeur ainée de la Francine delurée de L’eau chaude, l’eau frette qui, elle aussi, trouvait dans sa maladie une autre raison de croquer plus goulument à la vie. La luminosité de l’interprétation de Juliette Gosselin irrigue le film tout au long, même si elle trouve ses plus belles représentations dans le pique-nique avec Pierre sous un saule pleureur et dans la dernière scène que je ne devoilerai pas bien entendu. Pierre, tout aussi présent, a pourtant un rôle plus en demiteintes très bien defendu par Émile Schneider. Sa relation amoureuse naissante avec Marguerite se conjugue en opposition avec les désirs avoués de sa jumelle, et l’élégante et filiforme blondeur de la douée Mylène MacKay constitue une evidente divergence avec la paraplégie assumée de Berthe, la belle brune…

Texte intégral
Séquences

Nº 304 (Septembre-Octobre 2016
p. 4-5
En kiosque : 16 septembre 2016

Sortie : vendredi 16 septembre 2016
V.o. : français ; s.-t.a.
Kiss Me Like a Lover

Genre :  COMÉDIE DRAMATIQUE  – Origine : Canada [Québec]  –  Année :  2016 – Durée :  1 h 46  – Réal. :  André Forcier – Int. : Émile Schneider, Juliette Gosselin, Mylène Mackay, Luca Asselin, Roy Dupuis, Céline Bonnier  – Dist. / Contact :  Filmoption.
Horaires : Cinéma BeaubienCineplex

CLASSEMENT
Interdit aux moins de 13 ans

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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Hyeronimus Bosch, Touched by the Devil

RÉSUMÉ SUCCINCT
Des historiens de l’art tentent d’élucider le mystère des 25 toiles qui subsistent de Jérôme Bosch (1450-1516). Pendant cinq ans, ils ont rendu visite à de grands musées tels que le Louvre, le Prado et la National Gallery à Washington.

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CRITIQUE
★★★  ½
Texte : Luc Chaput

LE DIABLE EST VRAIMENT DANS LES DÉTAILS

Les œuvres du peintre Jeroen van Aken, plus connu sous son pseudonyme de Hieronymous Bosch ou Jérôme Bosch, ont acquis, encore plus depuis l’arrivée des surréalistes, une notoriété grandissante dont on peut même remarquer l’influence dans certains films.  En préparation d’une exposition en 2016 pour le cinq-centième anniversaire de sa mort, une équipe de cinq spécialistes du musée du  Brabant-Septentrional  à   Den Bosch, Pays-Bas,  visite d’autres établissements et rencontre des collègues pour pouvoir étudier de plus près et par divers instruments certaines des peintures qui sont sous leur garde.

Le producteur néerlandais Pieter van Huystee réalise ici son premier long métrage et la connivence qu’il entretient avec certains membres de l’équipe, spécialement le responsable Matthjis Ilsink, transparaît au détour de certains plans et dans des entrevues plus personnelles. Dans les rencontres avec les collègues du Prado à Madrid, l’arrière-plan historique est rapidement  escamoté. Des recherches sur Philippe II, roi d’Espagne et la révolte aux Pays-Bas dans la deuxième moitié du XVIe siècle pourraient être utiles à certains spectateurs après le visionnement.

C’est toutefois par l’attention aux divers procédés
d’enquête que le film se démarque et permet de
souligner que pour Bosch, l’adage est encore plus vrai.

Certains traits de caractères ressortent alors dans les discussions et van Huystee insère à plusieurs reprises des séquences montrant ces négociations, échanges de bons procédés et prêts croisés d’œuvres qui font de plus en plus partie du montage de ces manifestations culturelles.

C’est toutefois par l’attention aux divers procédés d’enquête que le film se démarque et permet de souligner que pour Bosch, l’adage est encore plus vrai. Le diable est vraiment dans les détails et ce sous toutes ses formes. Devant le fourmillement des personnages de divers types et acabits par exemple dans une œuvre comme Le chariot de foin, le travail minutieux de la caméra  permet au spectateur d’apprécier la minutie et la dextérité du travail pictural de l’artiste et de ses repentirs1. Une courte biographie aurait pu être placée dans ce film qui permettrait ainsi de comprendre la place qu’occupe la participation dans la Confrérie Notre-Dame dans l’œuvre de ce maître flamand qui continuera toujours à nous interpeller.

1 Le projet Bosch a d’ailleurs un très beau site qui permet de continuer ses interrogations à loisir.

Sortie : vendredi 16 septembre 2016
V.o. : multilingue ; s.-t.a.
Jheronimus Bosch, Touched by the Devil

Genre :  DOCUMENTAIRE – Origine : France / Belgique  –  Année :  2016 – Durée :  1 h 30  – Réal. :  Peter van Huystee – Dist. / Contact :  Kino Lorber.
Horaires : @  Cinéma du Parc

CLASSEMENT
NC
(Non classé)

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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Juste la fin du monde

RÉSUMÉ SUCCINCT
Louis, un auteur à succès, retourne dans sa ville natale après douze ans d’absence. Il a l’intention d’apprendre à sa famille, avec qui il a du mal à communiquer, qu’il ne lui reste plus beaucoup de temps à vivre.

juste-la-fin-du-monde

EXTRAIT
★★ ½
Texte : Charles-Henri Ramond

Baigné dans le chaos de retrouvailles houleuses, le scénario, inspiré de la pièce homonyme de Jean-Luc Lagarce, intègre trois dimensions à la charge émotive forte, dont les effets pervers se multiplient au contact les unes des autres : l’abandon qui doit être oublié, le ressentiment de ceux qui ont été ainsi lâchés, et le secret de Louis qui constitue la seule raison de sa réapparition. La violence latente que portent en eux ces morceaux du casse-tête convoque de facto à la tragédie. Après une introduction en voix off…

Texte intégral
Séquences
Nº 304
p. 18-19
En kiosque : 16 septembre 2016

Sortie : mercredi 21 septembre 2016
V.o. : français ; s.-t.a.
It’s Only the End of the World

Genre :  DRAME – Origine : Canada [Québec] / France  –  Année :  2016 – Durée :  1 h 37  – Réal. :  Xavier Dolan – Int. : Gaspard Ulliel, Marion Cotillard, Léa Seydoux, Vincent Cassel, Nathalie Baye – Dist. / Contact :  Séville.
Horaires : @  Cinéma BeaubienCineplex

CLASSEMENT
Tout public
(Déconseillé aux jeunes enfants)

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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Skiptrace

RÉSUMÉ SUCCINCT
Un détective de Hong Kong s’associe à un joueur américain pour venir à bout d’un criminel chinois.

SANS
COMMENTAIRES

Sortie : vendredi  16 septembre 2016
V.o. : anglais, mandarin ; s.-t.a.
Jue di tao wang

Genre :  ACTION / COMÉDIE   – Origine :   Chine / Hong Kong / États-Unis – Année :  2016 – Durée :  1 h 47  – Int. : Jackie Chan, Johnny Knoxville, Bingbing Fan, Eric Tsang, Eve Torres, Winston Chao –  Réal. : Renny Harlin – Int. : Jackie Chan, Johnny Knoxville, Bingbing Fan, Eric Tsang, Eve Torres, Winston Chao – Dist. / Contact :  Lions Gate.
Horaires :  @  Dollar Cinema

CLASSEMENT
NC
(Non classé)

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Snowden

RÉSUMÉ SUCCINCT
Les circonstance ayant amené Edward Snowden à révéler aux médias des secrets de la NSA.

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LE FILM DE LA SEMAINE
★★★★
Texte : Élie Castiel

LE DÉNONCIATEUR

Est-ce un hasard si la sortie du film en Amérique du Nord coïncide avec l’appel (sincère et fortement bien argumenté) du véritable lanceur d’alerte au président Barack Obama à lui accorder son pardon avant de quitter ses fonctions ? La réponse est un puissant « oui ». Car de la part d’Oliver Stone, cinéaste des causes politiques nobles, on n’est guère surpris. Ses films ont toujours été une critique des maux de l’Amérique, de sa position dans le monde, de son impérialisme le plus souvent aveuglant. Car au fond, il aime son pays, comme c’est le cas d’Edward Snowden.

Après quelques films moins aboutis que les premiers de Stone, Snowden rejoint le cinéaste de JFK (1991) ; par son courage à nous montrer ce que nous savons déjà, mais à le rendre, par le biais du cinéma, plus éclatant, plus actuel, tout en soulignant qu’au cinéma la fiction rejoint de plus en plus la réalité. Stone, sur ce point, est tout à fait conscient du rôle manipulateur des images en mouvement en nous rappelant ces événements récents sur lesquels on n’a pas encore tourner la page. Le cinéaste ne fait qu’attiser notre mémoire, pour que nous soyions conscients que les gouvernements récents, qu’ils soient de gauche, de droite ou centristes, ont souvent tort.

En principe, de nombreuses années s’écoulent avant que le cinéma s’empare de sujets aussi controversés. Mais à un moment où les États-Unis sont en pleine campagne présidentielle et, comme d’habitude, tous les coups sont permis, aussi sulfureux qu’ils puissent nous sembler, il était tout à fait légitime que le film sorte en ce moment : pour la politique, pour la société américaine de plus en plus divisée, pour voter du bon côté. Dans un sens, le film pourrait changer le choix de certains électeurs.

Avec Snowden, nous sommes devant une œuvre
ambitieuse qui nous interpelle sur le nouveau
syndrome du siècle : le piratage informatique.

Côté narratif, Snowden n’évite pas les séquences romantiques entre le personnage en question et son amoureuse, mettant temporairement le suspense au repos, mais c’est aussi une façon de montrer que l’individu en question est un homme comme tout le monde, avec ses forces et ses faiblesses.  

Avec Snowden, nous sommes devant une œuvre ambitieuse qui nous interpelle sur le nouveau syndrome du siècle : le piratage informatique. Sur ce point, une des séquences du film demeure parmi les plus inquiétantes : dans une sorte d’immense chantier technologique, des jeunes hackers discutent avec des employés de la NSA (National Security Agency). Ils seront embauchés par l’agence pour assurer la soi-disant sécurité des citoyens.  

Grâce à mise en scène dynamique et elliptique malgré les 135 minutes que dure le film, Oliver Stone rejoint un public plus large, bien au courant du rôle des médias sociaux et des moyens modernes de communication. Les classes sociales s’estompent ainsi. Nous sommes tous dans le même bâteau car l’ère technologique s’est emparée des individus. C’est ce que Stone nous apprend avec un film puissant, incarné par des comédiens plus vrais que nature ; particulièrement dans le cas de Joseph Gordon-Levitt, dont la ressemblance et la gestuelle avec le vrai Snowden sont hallucinantes.

Et pour Oliver Stone, c’est un regard optimiste qu’il jette sur une civilisation occidentale en plein déclin. Car derrière notre banal quotidien, se cachent des puissants qui fomentent des complots pouvant changer la face du monde.

Sortie : vendredi 16 septembre 2016
V.o. : anglais ; version française
Snowden

Genre :  SUSPENSE – Origine : États-Unis / Allemagne –  Année :  2016 – Durée :  2 h 15  – Réal. :  Oliver Stone – Int. : Joseph Gordon-Levitt, Shailene Woodley, Melissa Leo, Zachary Quinto, Tom Wilkinson, Nicolas Cage – Dist. / Contact :  Entract Films (ex-Remstar).
Horaires : @  Cineplex

CLASSEMENT
Tout public

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

Séquences_Web

9 : Le film

8 septembre 2016

RÉSUMÉ SUCCINCT
À Montréal, le conférencier Marc Gauthier anime un atelier de réflexion sur les façons d’enrayer les problèmes de communication en société. Certains des participants font tour à tour un travail d’introspection.

9_le-film

CRITIQUE
★★★
Texte : Élie Castiel

DÉSARROIS

L’origine théâtrale (Le cas Roberge, la pièce de Stéphane E. Roy) serait-elle vraiment la cause du côté paradoxalement verbeux de ce projet inusité sur le thème de l’absence de communication ? Chacun à sa façon propose sa vision de la société actuelle :  l’intimité du couple (hétéro) dans Abus de Roy, le désarroi devant le deuil qui s’installe dans Subitement de Picard, le paradoxe amoureux tel qu’illustré dans Fuite de Trogi et, entre autres, l’oubli dans Je me souviens de Micheline Lanctôt. Suite

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