En salle

Munda Hi Chahida

11 juillet 2019

PRIMEUR
| Semaine 28 |
Du 12 au 18 juillet 2019
 

RÉSUMÉ SUCCINCT
Dharminder vit avec son père, sa grande-mère, ses trois sœurs et ses deux filles. Mais il tient à avoir un fils, se sentant suffoqué par toutes ces femmes. superstitieux de nature, il invente un plan qui va plutôt lui apprendre à mieux vivre.

SANS
COMMENTAIRES >

FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 12 juillet 2019

Réal.
Deepak Thapar
Santosh Thite

Genre(s)
Comédie romantique

Origine(s)
Inde

Année : 2019 – Durée : 2 h 09

Langue(s)
V.o. : penjabi; s.-t.a.

We Want a Boy!

Dist. @
n. d.

Classement
Tous publics

En salle(s) @
Cineplex

Stuber

PRIMEUR
| Semaine 28 |
Du 12 au 18 juillet 2019

RÉSUMÉ SUCCINCT
Vic Manning, un policier californien, subit une légère intervention chirurgicale qui le prive temporairement de la pleine capacité de sa vue. Lorsqu’il reçoit une information importante sur un gangster, il néglige son état de santé et décide de l’arrêter immédiatement. Dans l’impossibilité de conduire une voiture, Vic fait appel aux services de Stu, un gentil chauffeur Uber, qui ne rêve qu’à rendre heureux ses clients. Contre son gré, il passe une soirée remplie de fusillades, de bagarres et de poursuites

SANS
COMMENTAIRES >

FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 12 juillet 2019

Réal.
Michael Dowse

Genre(s)
Comédie d’action

Origine(s)
États-Unis

Année : 2019 – Durée : 1 h 33

Langue(s)
V.o. : anglais / Version française

Stuber

Dist. @
20th Century Fox

Classement
Interdit aux moins de 13 ans
[ Violence / Langage vulgaire ]

En salle(s) @
Cineplex

Super 30

PRIMEUR
| Semaine 28 |
Du 12 au 18 juillet 2019
 

RÉSUMÉ SUCCINCT
À Patna, en Inde, le mathématicien Anand Kumar s’occupe de 30 jeunes aspirants, étudiants à l’Indian Institute of Technology.

< CRITIQUE >
Élie Castiel

★★★  ½

BRISER LES MURS

Quatrième long métrage de Vikas Bahl, après, entre autres, le bien accueilli Queen / Raanee (2013), bien que saupoudré de scandales sexuels internes, heureusement résolus, Super 30 s’avère sa plus belle proposition, à partir d’un fait vécu, plus que tout, s’appuyant sur la magnifique performance d’une bande de jeunes non professionnels, constamment conscients de la caméra, mais qui ne présente aucune gêne devant cet étrange appareil d’enregistrement des gestes, des hésitations et des mouvements.

Bien au contraire, intelligents devant les mots, disciplinés pour mieux saisir le moment opportun pour réussir leur examen d’entrée dans une prestigieuse école malgré leur appartenance à des castes inférieures. Et un thème soulevé maintes fois par le cinéma indien (et bollywoodien) d’aujourd’hui : mettre fin aux différentes classes sociales et notamment à la corruption de la caste dominante, occidentalisée jusqu’aux os, totalement investie dans le profit et les « pots-de-vin » qui achètent tout… ou presque.

Et comme maître de cérémonie, Hrithik Roshan, qui n’a rien perdu de son charisme légendaire, mais que nous avons perdu de vue depuis 2017 (ce qui est trop pour un acteur à Bollywood) et qu’on a hâte de retrouver en 2020 dans Krrish 4, dont les trois premiers épisodes sont imbattables.

Des valeurs humaines comme la dignité, telle que montré par ce professeur qui tente d’éduquer ce groupe de trente filles et garçons. Le tout nourri par une mise en scène qui suit les codes traditionnels du genre – mais peu de chansons et de chorégraphies, dont un de ces dernières totalement emballante, magique, qui mérite hautement le déplacement.

Et comme maître de cérémonie, Hrithik Roshan, qui n’a rien perdu de son charisme légendaire, mais que nous avons perdu de vue depuis 2017 (ce qui est trop pour un acteur à Bollywood) et qu’on a hâte de retrouver en 2020 dans Krrish 4, dont les trois premiers épisodes sont imbattables.

FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 12 juillet 2019

Réal.
Vikas Bahl

Genre(s)
Drame biographique

Origine(s)
Inde

Année : 2019 – Durée : 2 h 42

Langue(s)
V.o. : hindi; s.-t.a.

Supar 30

Dist. @
Imtiaz Mastan

Classement
Tous publics

[ Déconseillé aux jeunes enfants ]

En salle(s) @
Cineplex

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel.  ★★★★ Très Bon.  ★★★ Bon.
★★ Moyen.  Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

The Last Black Man in San Francisco

PRIMEUR
| Semaine 28 |
Du 12 au 18 juillet 2019
 

RÉSUMÉ SUCCINCT
Jimmie Fails n’a qu’un seul souhait : reprendre la propriété majestueuse jadis bâti par son grand-père. Toutes les semaines, Jimmie et son seul ami, Montgomery, partent en pèlerinage à travers San Francisco pour se rendre à cette demeure de rêve et s’imaginer une vie à laquelle ils n’ont pas accès, un quartier qui n’existe plus.

< CRITIQUE >
Luc Chaput

★★★ ½

ODE URBAINE

Une petite fille aperçoit, sur un trottoir, un employé effectuant du ramassage de déchets dans une combinaison de vêtements ressemblant à ceux d’un astronaute et plus indiqués pour le travail de décontamination. De ce quartier excentrique de Bayview-Hunters Point à la maison à l’allure victorienne du district plus huppé de Filmore, la caméra suit Jimmie sur sa planche à roulettes allant par monts et par vaux dans cette ville où d’ailleurs un des lieux s’appelle Twin Peaks.

S’inspirant en partie du vécu de la famille de Jimmie Fails qui interprète un des rôles principaux, le réalisateur Joe Talbot, pour son premier long métrage et son coscénariste Rob Richert, ont dressé un récit où l’histoire de deux maisons devient un hommage à cette ville naguère surnommée « Babylon by the Bay » et où une gentrification importante est en train d’en changer la nature.

Les conflits familiaux et les affabulations sur cet immeuble, havre de paix, trouveront un dénouement plus dramatique dans cet ode rappelant un autre plan du caractère multi-ethnique de cette mythique ville californienne. 

La cinématographie d’Adam Newport-Berra joue sur les couleurs rouge et verte pour créer des moments plus surréalistes côtoyant des rencontres avec des chanteurs de rues ou d’autres habitants de cette ville. Des acteurs chevronnés tels Danny Glover en grand-père aveugle, Tichina Arnold et Rob Morgan, apportent leurs concours constant et avisé à Fails et Jonathan Majors dans le rôle de l’artiste Montgomery,  meilleur ami de Jimmie. Les conflits familiaux et les affabulations sur cet immeuble, havre de paix, trouveront un dénouement plus dramatique dans cet ode rappelant un autre plan du caractère multi-ethnique de cette mythique ville californienne. 

FICHE TECHNIQUE
Sortie

Vendredi 12 juillet 2019

Réal.
Joe Talbot

Genre(s)
Drame

Origine(s)
États-Unis

Année : 2019 – Durée : 2 h

Langue(s)
V.o. : anglais; s.-t.f.

Le dernier homme noir de San Francisco

Dist. @
TVA Films

Classement
[ ND ]

En salle(s) @
Cineplex

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel.  ★★★★ Très Bon.  ★★★ Bon.
★★ Moyen.  Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

The White Storm 2: Drug Lords

PRIMEUR
| Semaine 28 |
Du 12 au 18 juillet 2019
 

RÉSUMÉ SUCCINCT
Le clan Ching Hing tient mordicus a une règle : qu’on soit fidèle au chef. Il s’agit de Yu Nam qui a une confiance aveugle en ses quelques bras droits, dont Yu Shun-tin, son neveu, honnête et discipliné, mais aussi Jizo qui, de son côté, trafique des affaires en privé.

< SANS
COMMENTAIRES >

FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 12 juillet 2019

Réal.
Herman Yau

Genre(s)
Action

Origine(s)
Chine

Hong Kong

Année : 2019 – Durée : 1 h 37

Langue(s)
V.o. : cantonnais; s.-t.a. & chinois

Sao du 2 tian di dui jue

Dist. @
Imtiaz Mastan

Classement
Interdit aux moins de 13 ans

[ Violence ]

En salle(s) @
Cineplex

There Are No Fakes

PRIMEUR
| Semaine 28 |
Du 12 au 18 juillet 2019
 

RÉSUMÉ SUCCINCT
Kevin Hearn, des Barenaked Ladies, achète un tableau de la première star de l’art autochtone au monde : Norval Morrisseau, le génie canadien autodidacte et autodestructeur, surnommé « Le Picasso du Nord », créateur du Woodland School, l’une des trois principales formes d’art autochtone. Mais Hearn commence à douter de l’authenticité de son tableau et poursuit la galerie qui le lui a vendu.

< SANS
COMMENTAIRES >

FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 12 juillet 2019

Réal.
Jamie Kastner

Genre(s)
Documentaire biographique

Origine(s)
Canada

Année : 2019 – Durée : 1 h 53

Langue(s)
V.o. : anglais

There Are No Fakes

Dist. @
Métropole Films

Classement
[ ND ]

En salle(s) @
Cinéma du Musée

Toni Morrison: The Pieces I Am

PRIMEUR
| Semaine 28 |
Du 12 au 18 juillet 2019

RÉSUMÉ SUCCINCT
Portrait intime de l’un des plus grands noms de la littérature mondiale, lauréate du Prix Nobel, évoquant sa vie et son œuvre. Le documentaire se questionne sur ce que signifie être une auteure dont l’œuvre est profondément ancrée dans des problématiques nationales encore irrésolues.

< CRITIQUE >
Anne-Christine Loranger

★★★ ½

L’IMPÉRATRICE DE LA LITTÉRATURE AMÉRICAINE

Il estimpossible de déterminer précisément l’importance de Tony Morrison au sein de la littérature mondiale, tant cette professeure, éditrice et auteure, seule femme noire à avoir reçu le prix Nobel de littérature (1993) a réussi à capter l’essence d’une humanité afro-américaine écrasée par ses oppresseurs et luttant jour après jour pour garder sa dignité. Son œuvre s’est attachée principalement aux plus grandes perdantes de l’histoire américaine, les esclaves noires. À travers ses portraits de femmes (Sula, Beloved), de petites filles (The Bluest Eyes) et d’hommes (Song of Solomon), on découvre une réalité écorchée, fouettée au sang, mais subtilement triomphante. Sa poétique, ses images et la finesse des structures sous-jacentes à ses romans renvoie à ce que la littérature américaine a fait de plus grand.

Le cinéaste ne craint pas de laisser le silence parler sur les images, ce qui permet de se laisser envahir par la personnalité vibrante et charismatique de Toni Morrison et par les univers qu’elle écrit… Inspirant et touchant. Un cadeau.

Avec The Pieces I am, le photographe et documentaliste Timothy Greenfield-Sanders effectue un collage d’entrevues avec la femme de lettres et certain de ses plus intimes collaborateurs et amis. Apposant à travers les entrevues çà et là une superbe collection de photos d’archives et de musiques, Greenfield-Sanders trace le portrait non seulement d’une immense artiste mais aussi celui d’un monde, celui de la littérature afro-américaine et des femmes qui lui donnèrent naissance. Classiquement, presque humblement, filmée sur un arrière-plan gris uniforme, le film est d’une majesté impériale et d’un humour discret rappelant celui de Barack Obama.

Le cinéaste ne craint pas de laisser le silence parler sur les images, ce qui permet de se laisser envahir par la personnalité vibrante et charismatique de Toni Morrison et par les univers qu’elle écrit.

Inspirant et touchant. Un cadeau.

FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 12 juillet 2019

Réal.
Timothy Greenfield-Sanders

Genre(s)
Documentaire biographique

Origine(s)
États-Unis

Année : 2019 – Durée : 2 h

Langue(s)
V.o. : anglais

Toni Morrison: The Pieces I Am

Dist. @
Métropole Films

Classement
Tous publics

En salle(s) @
Cinéma du Parc
Cineplex

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel.  ★★★★ Très Bon.  ★★★ Bon.
★★ Moyen.  Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

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