31 juillet 2015

28 juillet 2015

Sumé: The Sound of a Revolution
Pour la vingt-cinquième fois, le festival Présence autochtone se déroule à Montréal. Pour célébrer cet anniversaire, les auteurs-compositeurs-interprètes Florent Vollant et Richard Desjardins reprendront, ce samedi 31 juillet à la Place des festivals, dans une nouvelle formule Blues Blanc Rouge remix, le concert-bénéfice du printemps 1991 auxquels ils avaient participé pour financer le premier festival. Celui-ci fut créé pour montrer la diversité des cultures autochtones et ce un an après les événements d’Oka en été 1990. Depuis le festival s’est complexifié par des volets: arts visuels, danse et même théâtre ou cuisine. Suite
26 juillet 2015
L’automne dernier, D’Artagnan et les Trois Mousquetaires, présenté au TDP, dans une mise en scène de Frédéric Bélanger nous avait épatés, tant par la simplicité de la mise en scène, la sincérité vertigineuse des comédiens et surtout par une prise en charge de la durée.
Si dans le cas dans le cas du Théâtre Denise-Pelletier, les spectateurs (dont un grand nombre d’étudiants) devaient se soumettre, comme toujours, à l’imagination du metteur en scène, La co-op TNM/Juste pour rire semble s’accomoder au plaisir d’un public qui s’attend à qu’on lui serve ce à quoi il s’attend.

Les Trois Mousquetaires et d’Artagnan (PHOTO : © Yves Renaud)
24 juillet 2015
THE LOOK OF SILENCE19 juillet 2015

Milky Way Galaxy
Une fois de plus le Planétarium de Montréal , qui fait partie du complexe Espace pour la vie situé au Jardin Botanique et au Parc olympique, présente deux nouveaux spectacles ludiquement instructifs qui s’ajoutent en alternance à Vertiges et Tempo dont nous avons rendu compte ici,

Dark Universe Red Shift
Tout d’abord, Dark Universe : Le côté sombre du cosmos, présenté dans le théâtre du Chaos, accumule en 20 minutes, beaucoup d’informations sidérantes sur l’expansion de l’univers et le fait que 95% de celui-ci serait constitué de matière sombre. Ce documentaire immersif éclairant est une adaptation d’un film produit par le Hayden Planetarium de New York, partie intégrante de l’American Museum of Natural History dont le directeur est le scientifique de renom Neil deGrasse Tyson.

Pluton Spur Ranch
Celui-ci assure d’ailleurs la narration de la version originale anglaise réalisée par Carter Emmart et aussi présentée en alternance au Planétarium. Le magicien Luc Langevin est le narrateur dans l’adaptation française réalisée par Sébastien Gauthier. Les moyens mis en œuvre par l’organisme scientifique américain donnent lieu à des images d’une fluidité remarquable illustrant de manière vivante les découvertes de cent dernières années par Edwin Hubble et ses successeurs. Mordecai-Mark Mac Low, le conseiller scientifique du projet, a placé ces découvertes dans un échafaudage remarquable d’une complexe simplicité. Le spectateur sort de là abasourdi par la grandeur immuablement vivante du monde stellaire dont il fait partie.
Dans le théâtre de la Voie lactée, l’actualité scientifique de Pluton sert d’accroche à un spectacle interactif mené par un animateur présent à chaque représentation. Pluton : Chroniques d’une ex-planète de Maxime Pivin Lapointe revient sur les diverses étapes des interrogaations sur cet astre, de sa recherche par Percival Lowell, à sa découverte en 1930 par Clyde Tombaugh et aux contestations de son statut qui ont mené à sa dégradation dans les années 2000 à n’être maintenant qu’une planète naine de la ceinture de Kuiper.

Pluton
L’animation du début de ce film projeté sur un dôme immersif rend les divers éléments semblables à des enfants levant la main pour attirer l’attention. Les images tournées à Flagstaff rendent mieux compte de la fascination que peut exercer la voûte céleste dans ces endroits moins soumis à la pollution lumineuse. Le spectacle de quarante minutes est inégal et souffre de la comparaison avec Dark Universe et aussi à Tempo ou Vertiges. L’arrivée des nouvelles données venant de la sonde New Horizon continuera d’améliorer assurément cette représentation éducative.
Ken Loach est l’auteur de certains des plus grands films catastrophes du cinéma moderne. Aucune explosion pourtant, aucun tremblement de terre : c’est l’effondrement des êtres et du tissu social qui le passionne. Si ses héros, comme dans The Gamekeeper (1980) ou The Navigators (2001), ne combattent pas toujours l’injustice, ils lui permettent de mettre en exergue la bestialité des hiérarchies. Chez Ken Loach, alors que l’élégance est le propre du faucon, la cruauté est celui des systèmes économiques.

Ken Loach est le conteur par excellence des petites destinées qui tracent le portrait des nations. Annoncé comme son dernier opus, Jimmy’s Hall rassemble les thèmes qui lui sont chers : libertés individuelles, droits des sans-abri et luttes collectives. Le maître du cinéma réaliste y trace un portrait émouvant d’une petite communauté irlandaise des années 1930, réunie autour d’une salle de danse contre laquelle s’insurge la toute-puissante Église catholique, alliée aux grands propriétaires et aux politiques. Suite
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