10 juin 2010
— Élie Castiel
Dans un communiqué daté du 9 juin 2010, les membres1 du Regroupement des distributeurs indépendants de films du Québec déplorent la politique gouvernementale en ce qui a trait au manque de salles diffusant du cinéma québécois, du documentaire, des films étrangers, et particulièrement de qualité.
Sur ce plan, le complexe AMC Forum 22 fait un travail remarquable, mais du côté anglophone, puisque tous les films étrangers qui y sont présentés le sont dans leurs versions originales, sous-titrées en anglais.
14 mai 2010
— Élie Castiel (rédacteur en chef)
À propos du décès de Marcel Simard, l’éditorialiste Marie-Andrée Chouinard du Devoir lançait un cri d’alarme dans l’édition du 10 mars 2010. Lorsqu’elle déclare que « ces départs volontaires, dans toute leur brutalité, ne lèguent que des questions sans écho », c’est tout un système qui est remis en question.

Love-moi — une des fictions de Marcel Simard
23 avril 2010
— Élie Castiel | Rédacteur en chef
Les images en mouvement sur la catastrophe haïtienne ont été véhiculées au petit écran uniquement. Fort heureusement d’ailleurs. Si nous prenons partie d’en parler malgrè le fait que nous soyions une revue de cinéma, c’est d’autant plus choquant que ces images de la douleur, du désespoir, de la souffrance et de la peur s’entremêlent quotidiennement à celles de l’espoir et de la perennité de la position philosophique qu’est l’humanisme.

Anderson Cooper de CNN en Haïti après le séisme
19 mars 2010
Il s’agit tout d’abord d’un premier long métrage collectif dont on sent la passion du cinéma qui anime les quatre réalisateurs. En fins observateurs du quotidien, ils nous offrent une brillante comédie de mœurs urbaine, moderne, au diapason de son époque. Il y a un peu de Trogi dans Lucidité passagère, son dynamisme, sa verve, son sens de la répartie, son cynisme approprié.
27 février 2010
Pour une éthique de la différence
Il n’y a pas d’exceptions, pas plus qu’il n’y a de compromis chez Jim Jarmusch : son corpus n’a jamais cessé de réfléchir les questions de marginalité et de pluralisme. « L’univers n’a ni frontières ni centre », répèteront plusieurs personnages de The Limits of Control, son tout dernier métrage. Avec cet aphorisme, le cinéaste rappelle sa conception résolument punk du monde et du cinéma. Examen d’une éthique de la différence.
Dominic Bouchard
Issu de la scène new-wave et punk new-yorkaise de la fin des années 1970 et du début des années 1980, Jarmusch est fortement influencé par les courants intellectuels de son époque, celle des post-. Plusieurs l’ont souligné, cette génération accorde une importance croissante aux nouvelles identités sociales ; amorce un révisionnisme culturel intense ; discrédite les métarécits ; brouille les frontières entre la culture de masse et la culture élitiste ; célèbre l’arrivée des idées mineures dans le débat public. Bref, elle se méfie des positions universalisantes qui font abstraction du pluralisme constitutif de toutes sociétés ; pluralisme que les films de Jarmusch ont toujours su défendre.
26 février 2010
— Élie Castiel | Rédacteur en chef
Qu’est ce que le www.movieguide.org? Simplement un organisme de la droite conservatrice américaine qui a pour mission d’évaluer les films d’un point de vue chrétien évangélique. Ce qui veut vouloir dire que bon nombre de films se méritent, selon leurs cotes morales et leurs critères d’évaluation, soit le blâme, la désapprobation ou l’incitation au rejet total.
19 février 2010
Le fil du rasoir
Grand Prix du jury au dernier festival de Cannes, Un prophète1 renoue avec le cinéma choc, un cinéma qui ne laisse pas indifférent, qui ose franchir des pas, même si parfois un peu trop vite. Film accessible au grand public, le nouvel opus de Jacques Audiard contient suffisamment d’éléments sur le plan du récit pour satisfaire également une grande partie de la critique.

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