En couverture

Ana

24 novembre 2011

TOUTES CES FEMMES

>> Élie Castiel

C’est l’histoire, ou mieux encore, le destin d’une enfant abandonnée qu’on retrouve. On l’adopte et elle vit à travers les siècles, conservant le prénom d’Ana. Nom emblématique car elle incarne toutes ces femmes issues de la mythologie, de l’Histoire, du quotidien, du politique, du social et du culturel. Un récit en mode hybride.

Suite

HA ha!

19 novembre 2011

LE CHARME ASSASSIN DU DÉSESPOIR

>>  Élie Castiel

Deux couples, un seul appartement. Quatre êtres humains qui vont jouer à essayer d’exister, à revendiquer chaque geste maladroit du quotidien, à réinventer les lois du désir, de l’amour et du rapport à l’autre, faisant semblant que ces sensations essentielles à la survie de l’espèce existent encore.

Suite

Semaine du 18 au 24 novembre 2011

17 novembre 2011

LE FILM DE LA SEMAINE …

LA PEAU QUE J’HABITE (The Skin I Live In / La piel que habito)
SUSPENSE | Espagne 2011 – Durée : 117 minutes  – Réal. : Pedero Almodóvar – Int. : Antonio Banderas, Marisa Paredes, Jan Cornet, Elana Anaya, Roberto Alamo – Dist. : Métropole | Horaires / Versions / Classement : AMC – Cinéma Beaubien – Cinéma Parallèle – Cineplex Divertissement

Résumé
Créateur d’une peau synthétique, un éminent chirurgien plastique séquestre une jeune femme dans la clinique de sa luxueuse demeure. Hanté par de cruels souvenirs, il expérimente sur elle des techniques de greffe
.

En quelques mots
Chaque nouveau film de Pedro Almodóvar est un événement cinématographique en soi. C’est donc avec enthousiasme que nous attendions son tout dernier opus, ignoré à Cannes. Disons-le tout de go : La peau que j’habite n’est pas son meilleur film, mais demeure néanmoins une œuvre importante dans sa filmographie. À partir de Mygale, du romancier Thierry Jonquet, l’un des pionniers de la movida culturelle espagnole rend un hommage aux grands maîtres du cinéma. D’Alfred Hitchcock, il hérite le suspense, notamment celui de Vertigo (Sueurs froides) et le goût pour le gothique (Rebecca). De Georges Franju, il souligne la richesse d’invention du remarquable Les Yeux sans visage dans une première partie époustouflante où Antonio Banderas se livre corps et âme à la science évolutive comme s’il s’agissait d’un Frankenstein moderne. Mais le cinéaste madrilène est aussi un esthète de l’érotisme corporel et viscéral. Ici, c’est la caméra qui se charge de sculpter les corps, de tailler les traits des visages, de signaler tel ou tel geste. Et dans ce champ de vision, il y a aussi un goût pour la chair et l’anatomie, celle qu’on se permet de greffer, de reconstruire, de fabriquer selon un idéal. Entre Eros et Thanatos, entre Amour et Haine, entre Réel et Illumination, La peau que j’habite est un film organique qui, malgré les quelques réserves qu’on peut émettre en rapport avec la mise en scène parfois poussive, demeure une étincelante réussite signée par l’un des plus habiles plasticiens romantiques du cinéma espagnol.  >> Élie Castiel

AUTRES SORTIES EN SALLE … Suite

Opéra de Montréal

13 novembre 2011

RUSALKA

CONTE LYRIQUE d’Antonín Dvořák en 3 actes | Livret : Jaroslav Kvapil, d’après Undine de Friedrich de la Motte-Fouqué et La petite sirène d’Andersen – Chanteurs principaux : Kelly Kaduce (Rusalka), Khachatur Badalyan (Le Prince), Robert Pomakov (Vodnik), Liliana Niketeanu (Jezibaba), ainsi que Ewa Biegas, Pierre Rancourt, Chantale Nurse – Chef d’orchestre : John Keenan – Orchestre Métropolitain / Chœur de l’Opéra de Montréal Mise en scène : Eric Simonson, remonté par Bill Murray – Décors : Erhard Rom – Costumes : Kärin Kopischke | Prochaines représentations : 15, 17 et 19 novembre, à 19 h 30 – Place-des-Arts (Salle Wilfrid-Pelletier)

Résumé
Rusalka, créature des eaux, avoue à son père qu’elle est amoureuse d’un prince. Mais pour vivre cet amour, elle devra rejoindre le royaume des humains et devenir ainsi mortelle.

Suite

GOD OF CARNAGE – Centaur

11 novembre 2011

GOD OF CARNAGE

COMÉDIE DRAMATIQUE | Auteur : Yasmina Reza – Traduction : Christophe Hampton, d’après Le Dieu du carnage, de Reza – Mise en scène : Roy Surette – Comédiens : Mark Camacho (Michael Novak), Ellen David (Veronika Novak, Marcel Jeannin (Alan Raleigh), Janine Therialut (Annette Raleigh) – Éclairages : Peter Spike Lyne – Costumes : Michael Eagan | Représentations : Jusqu’au 4 décembre 2011, au Centaur.

Résumé
Michael et Veronica reçoivent Alan et Annette, parents d’un jeune garçon qui, au cours d’une dispute, a frappé au visage leur fils du même âge. De bonne éducation, les deux couples ont décidé de cette entrevue pour régler l’affaire sans créer des histoires. Ce qui commence par une discussion agréable et civilisée se transforme petit à petit en une allégorie de la conditition humaine.

Suite

Semaine du 11 au 17 novembre 2011

10 novembre 2011

LE FILM DE LA SEMAINE …

LE VENDEUR
CHRONIQUE SOCIALE | Canada [Québec] 2011 – Durée : 107 minutes  – Réal. : Sébastien Pilote – Int. : Gilbert Sicotte, Nathalie Cavezzali, Pierre Leblanc, Pierre Mailloux, Jérémie Tessier – Dist. : Séville | Horaires / Versions / Classement : Cinéma BeaubienCineplex Divertissement

Résumé
Un veuf, âgé de 67 ans, suit sa routine quotidienne de vendeur de voitures sans trop se poser de questions jusqu’à ce qu’un drame personnel le frappe durement
.

En quelques mots
Marcel Lévesque mène une vie réglée comme du papier à musique  entre son logement coquet  situé en face de son lieu de travail. Affable, grand-père attentionné, employé vedette de ce concessionnaire automobile, il réussit malgré les aléas de la crise économique à vendre ces grosses autos, véhicules emblématiques du modèle économique  occidental. Déjà, dans son court métrage Dust Bowl Ha! Ha!, Sébastien Pilote avait montré  dans des tons gris l’effet de la récession sur une famille ouvrière du Saguenay. Ici, dans une photographie lumineuse de Michel La Veaux  qui  met en valeur à la fois les intérieurs et la blancheur des voisinages enneigés, le scénariste-réalisateur nous fait côtoyer, par le biais de l’entregent bonhomme de son personnage principal, les divers aspects d‘une communauté  vue à travers ses conflits sociaux mais aussi ses réunions de groupe toujours filmées à hauteur d’homme.  En donnant à un client  le nom de François Paradis, Pilote  souligne discrètement l’évolution de notre société depuis le roman de Louis Hémon. Gilbert Sicotte, par son interprétation remarquable d’un homme qui continue à bien faire ce pourquoi il croit exister, ancre ce portrait régional aux multiples aspects  universels.  >> Luc Chaput

AUTRES SORTIES EN SALLE … Suite

RIDM 2011

LETH… PERRIN … WISEMAN

Malgré une longue carrière comme cinéaste et poète, le réalisateur danois Jorgen Leth s’est surtout fait connaître du public cinéphile par sa participation à The Five Obstructions. Il y répond brillamment à des directives casse-gueule de son admirateur Lars Von Trier qui agit en tant que quasi-producteur. L’objet de son travail est de refaire de diverses manières le court de 1967 qui l’a lancé, The Perfect Human. Pour leur 14e édition, les Rencontres internationales du documentaire de Montréal présentent une rétrospective de ce cinéaste ainsi que plusieurs autres nouveautés sur lesquelles nous reviendrons aussi sur ce site.

>>  Luc Chaput

Suite

2025 © SÉQUENCES - La revue de cinéma - Tous droits réservés.