16 février 2014
Comment décrire une telle œuvre si ce n’est qu’en abordant l’art de l’interprétation. Dans Moi, Feuerbach, tout repose sur le jeu d’acteur, sur le rapport que ce dernier entretient non seulement avec la scène, mais avec les spectateurs. La pièce de Tankred Dorst est avant tout une mise en abyme d’une rare intelligence, un essai théâtral qui remet en question les codes mêmes de la mise en scène, un voyage à l’intérieur d’une âme qui cherche un sens à sa profession, à sa vie sans doute.
11 février 2014
Si vous êtes dans la région de Québec, avez un faible pour court métrage, et notamment l’étranger, et tout particulièrement l’asiatique, rendez-vous alors le 15 février 2014, alors que l’incontournable Antitube, faisant partie de la coopérative Méduse, présente à 15 h un programme de courts métrages thaïlandais au Musée de la civilisation.
Que se cache derrière la nouvelle bande annonce de la Régie du cinéma ? À qui s’adresse-t-elle ? Aux exploitants ? Au public en général ? Aux parents ? La maison de production vidéo SAGA, sise à Québec, s’est chargée du projet. De par le résultat, il s’agit d’un organisme constituée de jeunes de la relève qui ont l’œil ouvert sur le présent et le futur.
8 février 2014
>> La Rédaction
Il s’agit d’un ballet classique aussi héroïque que romantique se situant dans l’Inde mystérieuse, l’inconnue, l’exotique. Comme thème, un de ceux qui se perdent dans la nuit des temps : la quête de l’amour éternel. Au menu : costumes magnifiques, scènes spectaculaires, couleurs chatoyantes, spectacle majestueux. La première fois que ce ballet a été présenté, c’est au Théâtre Bolchoï de Saint-Petersbourg, en 1877.
7 février 2014
À première vue, tout de suite après la fin du spectacle, certaines pièces déconcertent, nous laissent pantois devant toute cette énergie consommée, autant sur la scène que dans la salle. Ce n’est qu’après mûre réflexion que notre regard se précise et provoque des idées objectives sur ce que nous avons vu. Car que l’on soit critique ou simple spectateur, qu’on le veuille ou pas, le différent nous agresse et nous pousse à remettre en question notre regard sur le concept de la création artistique.
4 février 2014
L’acteur fétiche de Paul Thomas Anderson, Philip Seymour Hoffman, est mort. En quelques apparitions furtives (Scent of A Woman, The Big Lebowski, Magnolia, Hard Eight), cet acteur de théâtre marque très tôt l’esprit des spectateurs. Avec son physique résistant aux critères de la beauté bankable, il ne tient qu’à de très rares occasions un premier rôle (Capote, pour lequel il a été récompensé d’un Oscar). Cantonné aux seconds, Hoffman trace pourtant une des trajectoires des plus singulières chez les acteurs américains des vingt dernières années. Alors que trop de ses confrères se complaisent dans des automatismes de jeu lassants, Hoffman prend des risques, ne cesse de réinventer son jeu, toujours lui insufflant une nuance, une variation ‒ ses performances en 2007 dans Charlie Wilson’s War et The Devil Knows You Are Dead sont à cet effet deux exemples saillants. Transformiste de génie ‒ Monsieur Oscar dans Holy Motors, c’est un peu lui‒ il peut tout jouer, tout incarner. Pour preuve, il sera à la fois Lester Bangs (Almost Famous) et Truman Capote (Capote), un travesti (Flawless), un technicien du porno (Boogie Nights) ou encore un prête accusé de pédophilie (Doubt).
27 janvier 2014
Pourquoi un titre d’article aussi prophétique ? Pour la simple raison que Porgy and Bess s’inscrit dans un rituel narratif axé sur les voies du destin et de la perte de l’âme. Fils d’immigrants juifs originaires de Russie, George Gershwin suit un carrière musicale qui le conduit dans les sphères de la renommée. D’abord conçue comme comédie musicale, Porgy and Bess entre dans le firmament restreint de l’Opéra, côtoyant les grands compositeurs italiens, allemands et français
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