8 février 2015
Les adaptations modernes des classiques du théâtre mondial laissent parfois indifférent, l’époque en question ne s’adaptant pas aux réalités d’aujourd’hui. Dans le cas du célèbre texte de Molière, l’adaptation de Michel Monty s’avère d’une précision aiguisée, au diapason avec le monde dans lequel nous vivons. Hypocrisie, opportunisme, égocentrisme incontrôlé, perte des valeurs éthiques et morales, inadaptation généralisée aux concepts de l’amour et du rapprochement. Tel est l’individu actuel, en proie à des dérives de plus en plus pernicieuses.

Bénédicte Décary (Célimène) et François Papineau (Alceste) – © Théâtre du Rideau Vert
Une des façons de s’en sortir… sans doute par le rire. Sur ce point, Alceste est sans contredit le personnage le plus moral de ce Misanthrope version-TRV, d’une formidable force de conviction. Autour de lui, des individus apathiques, insensibles à tout ce qui se passe autour d’eux. Alceste, c’est la mise en perspective d’un monde qui s’écroule, d’une société qui ne sait pas où elle se dirige ; c’est aussi celui par qui la réflexion et la remise en question tente de se tailler une place dans le discours social. Si une telle possibilité existe encore. Le débat semble avoir disparu. Le monde autour du misanthrope, c’est une communauté de personnages qui s’inventent de toutes pièces, d’individus bercés par la richesse de la corruption morale et l’esprit narcissique ambiant. Suite
Depuis plusieurs années, le Cinéma du Parc à Montréal présente, dans le mois précédent la soirée des Oscars, un long programme des courts métrages de fiction et d’animation qui concourent à ces prix.Cette compétition, comme beaucoup d’autres en plus d’apporter une gloire universelle à certains, donne à ces réalisateurs une carte de visite qui leur ouvrira certainement des portes et même des avenues de création.

Parvaneh
Contrairement à l’an dernier où fut présenté The Lady in Number 6 de Malcolm Clarke, coproduction américano-canadienne, qui gagna l’Oscar du documentaire court, seuls sont présentes les fictions et animations qui sont d’une variété plus étonnante que leurs confrères concurrents longs. Suite
En direct du Festival de Berlin, notre correspondante en Allemagne, Anne-Christine Loranger s’est donnée comme mission de rapporter ses impressions sur un des événements cinématographiques les plus en vue de la planète.
Son approche, pour le moins directe, contribue à une compréhension subjective de ce qui se passe de ce côté de l’Atlantique en matière de cinéma à surveiller. Et quoi de mieux que d’aborder les films selon une approche coup-de-cœur, instinctive, impulsive, sans préjugés aucun, se basant sur le moment, quitte à citer, dans certains cas, des propos de cinéastes importants. Ces interventions serviront de guides pour des films que nous attendons ici, avec impatience.
Quoi qu’il en soit, le numéro de Mai-Juin 2015 de notre revue en format papier, contiendra, comme chaque année, un rapport analytique sur le festival, toujours signé Anne-Christine Loranger.
la Rédaction Suite
5 février 2015
PRIX DU MEILLEUR SCÉNARIO (Andrei Zviaguintsev, Oleg Negin)4 février 2015
Si l’on en juge par le poids éloquent des mots, la psychologie incontestablement humaniste des réparties, la teneur vigoureuse du propos et la force des échanges entre deux êtres à la recherche d’une âme, la traduction de L’Effet Médée, de Suzie Bastien, par Nadine Desrochers, est un tour de force admirable.

Jennifer Morehouse et James Loye (© Michael Leon)
2 février 2015
Dans une taverne, le poète Hoffman attend la belle Stella, une ballerine, la femme qu’il aime et qui doit le rejoindre. En attendant, il se complait à se rappeler les troix grandes histoires d’amour de sa vie : la poupée Olympia qui s’anime par la magie de l’amour, la chanteuse Antonia et la courtisane Giuliette, une femme maléfique.
Les trois actes d’un des plus célèbres opéras français, sans doute le plus joué, après Carmen de Georges Bizet, brillent par la mise en scène inspirée de Gina Lapinski. C’est virevoltant, dynamique, laissant aux chanteurs la possibilité de rendre leurs personnages aussi vivants que possibles.

Suite au vote des membres de l’AQCC (Association québécoise des critiques de cinéma), le choix du Prix-AQCC du meilleur long métrage international 2014 est allé à Under the Skin (Sous la peau), de Jonathan Glazer. Le film est distribué au Québec par Métropole Films Distribution.

Under the Skin, de Jonathan Glazer
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