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The Lion King

18 juillet 2019

PRIMEUR
| Semaine 29 |
Du 19 au 25 juillet 2019
 

RÉSUMÉ SUCCINCT
Au fond de la savane africaine, tous les animaux célèbrent la naissance de Simba, leur futur roi. Les mois passent. Simba idolâtre son père, le roi Mufasa, qui prend à coeur de lui faire comprendre les enjeux de sa royale destinée. Mais tout le monde ne semble pas de cet avis.

< CRITIQUE >
Luc Chaput

★★ ½

TOUT ÇA POUR ÇA?

Un prince héritier part très jeune en exil après l’assassinat de son père. Reviendra-t-il ou trouvera-t-il ailleurs des lendemains meilleurs? Tel est la trame de plusieurs drames shakespeariens et d’autres issus de l’histoire de la guerre de Troie. Ici, le prince est Simba, un lionceau. Lui et son père Mufasa ainsi qu’une importante ménagerie ont fait l’objet d’un formidable dessin animé de Roger Allers et Rob Minkoff en 1994 qui était porté aussi par des chansons devenues depuis mémorables.

Ce succès planétaire a engendré une comédie musicale éponyme mise en scène par Julie Taymor (Titus) et qui a aussi récolté un succès critique et populaire planétaire et ce depuis une vingtaine d’années. La réalisation de Jon Favreau, auteur du supérieur Jungle Book, retrouve sa garde rapprochée de ce film (le directeur photo Caleb Deschanel et les spécialistes d’effets visuels Robert Legato and Adam Valdez) et reprend l’histoire et même beaucoup des plans du long métrage original. Des chansons de Lebo M issues du musical ont été rajoutées.

La transposition numérique est remarquable et ressemble à un documentaire animalier de haute tenue où chaque animal serait aussi doté de la parole et de la faculté de chanter. Des voix célèbres reprennent du service à côté de personnalités. L’anthropomorphisme incitera certains à croire encore que le lion est le roi des animaux comme au temps des fables de La Fontaine. Un message écologique un peu subtil sur l’équilibre nécessaire entre les espèces pour garder un environnement sain est amené par la place plus grande des hyènes dont l’aspect maléfique pourrait apeurer certains jeunes enfants.

Se pose encore plus, après les récents et inégaux Dumbo et Mary Poppins, la question de cette propension de Disney à refaire d’autres versions de leurs classiques pour des raisons autres que financières.

La transposition numérique est remarquable et ressemble à un documentaire animalier de haute tenue où chaque animal serait aussi doté de la parole et de la faculté de chanter.

FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 19 juillet 2019

Réal.
Jon Favreau

Genre(s)
Aventures

Origine(s)
États-Unis

Année : 2019 – Durée : 1 h 58

Langue(s)
V.o. : anglais / Version française

Le roi lion

Dist. @
Buena Vista Canada

Classement
Tous publics
[ Déconseillé aux jeunes enfants ]

En salle(s) @
Cineplex

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel.  ★★★★ Très Bon.  ★★★ Bon.
★★ Moyen.  Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

Mia and the White Lion

13 avril 2019

Semaine 15
Du 12 au 18 avril 2019

RÉSUMÉ SUCCINCT
Originaire de Londres, Mia, 11 ans, vit depuis peu sur une ferme en Afrique du Sud où sa famille est venue s’établir. Son père, qui a hérité des lieux, pratique l’élevage de bêtes sauvages qui attirent chez eux des touristes de partout. Malgré le soutien de ses parents et de son frère aîné, Mia se sent déracinée et se referme sur elle-même. La naissance d’un lionceau blanc sur la ferme s’avère salutaire pour la jeune adolescente, qui se laisse peu à peu amadouer par le félin.

Primeur
| SANS
COMMENTAIRES |

FICHE TECHNIQUE

Sortie
Vendredi 12 avril 2019

Réal.
Gilles de Maistre

Origine(s)
France
Afrique du Sud
Allemagne

Année : 2018 – Durée : 1 h 38

Genre(s)
Aventures

Langue(s)
V.o. : anglais / Version française

Mia et le lion blanc

Dist. @
MK2 / Mile End

Classement
Tous publics

Info. @
Cinéma Beaubien
Cineplex

Million Dollar Quartet

30 avril 2017

THÉÂTRE
★★★★★
Texte : Élie Castiel

À NE RATER SOUS AUCUN
PRÉTEXTE. C’EST UN ORDRE

Elvis Presley, Jerry Lee Lewis, Carl Perkins, Johnny Cash et Sam Phillips, leur père artistique adoptif, celui qui va donner naissance aux  succès de ces grands du rockn’ roll. Une journée du 4 décembre 1956 au célèbre Sun Records de Memphis où le paternel de substitution réinvente en quelque sorte l’histoire de la musique pop. James Loye incarne ce personnage d’une Amérique capitaliste où les bonnes idées mènent loin, même si on doit composer souvent avec des coups bas. C’est la loi de la jungle où il est difficile de concilier profit immédiat, amitié et sincère élan d’humanité. Ces caractéristiques de tout individu normal, Loye les déploie remarquablement, inventant un personnage d’un charisme impérial. C’est l’une des plus belles performances de la soirée, même si l’ensemble, y compris le band endiablé, sont tous exceptionnels.

Suite

Lion

22 décembre 2016

RÉSUMÉ SUCCINCT
En 1986, âgé de cinq ans, Saroo échappe à la surveillance de son frère Guddu et monte dans un train qui l’emmène à 1 600 kilomètres de sa petite communauté perdue. Il se retrouve à Calcutta où il est placé dans un orphelinat. Une famille australienne l’adopte et il grandit entouré de tendresse en Tasmanie. Vingt-cinq ans plus tard, grâce à un logiciel performant, il part à la recherche de son village natal.

Lion

CRITIQUE
★★★
Texte : Élie Castiel

PARENTS PERDUS, FAMILLE RETROUVÉE

Réalisateur, entre autres, du court métrage Alice (2003), de trois épisodes de la télésérie Love My Way (2006) et de quatre de Top of the Lake (2013), qui comptait Jane Campion comme coréalisatrice, l’Australien Garth Davis signe un premier long métrage tiré de l’ouvrage autobiographique de Saroo Brierley, un récit sur l’enfance transformée par les circonstances.

L’originalité du film réside justement dans l’approche volontairement mélodramatique, totalement assumée, du réalisateur, ne tenant pas compte des points de vue plutôt réservés à ce sujet. Le cinéma est ici au service du spectateur conquis par une histoire vraie, enjolivée, prenant des accents dramatiques, parfois excessifs, mais toujours aussi convaincants.

C’est souvent larmoyant, poussif, mais c’est aussi de cela que le cinéma se nourrit souvent. Musique aidant (sans doute un peu trop), on se laisse bercer par les sentiments et par cette fable morale, à message, qui, par les temps qui courent, ressemble plus à un bain de fraîcheur que toute autre chose. Dev Patel, plus de quinze films à son actif, et surtout connu pour Slumdog Millionnaire, le beau film de Danny Boyle, s’avère un acteur de talent au registre varié, toujours aussi charismatique que déterminé.

Garth Davis propose un drame humain grand
public qui, tout en respectant les règles du
genre, surprend dignement par sa pertinence.

Mais la vraie découverte dans Lion, c’est le jeune Sunny Pawar, une révélation, une puissance naturelle, une photogénie cinématographique qui non seulement émeut, mais s’avère judicieusement mobile, rendant le spectateur aussi vulnérable qu’emporté par tant de courant.

La première partie, dans une Inde engloutie par la marée humaine, est la plus intéressante, rappellant d’une certaine façon Pixote (Pixote: A Lei do Mais Fraco), du regretté Héctor Babenco. Le récit fonctionne à merveille et on ne peut également éviter de songer, ne serait-ce que quelques secondes, au Satyajit Ray de la trillogie d’Apu. Si la deuxième partie semble plutôt longue, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit de reconstituer les moments d’un récit écrit.

De nos jours, l’émotion pour l’émotion au cinéma peut paraître une notion dépassée, désuète, qui ne convient pas à l’air du temps, un période où le cynisme l’emporte sur tout. Conscient de cela, Garth Davis ignore cette attitude largement répandue et propose plutôt un drame humain grand public qui, tout en respectant les règles du genre, surprend dignement par sa pertinence.

Pré-sortie :  mercredi 21 décembre 2016
V.o. :  français  / version française
Lion

Genre : DRAME – Origine :  Australie / Grande-Bretagne / États-Unis  – Année :  2016 – Durée :  1 h 59  – Réal. :  Garth Davis – Int. : Sunny Pawar, Dev Patel, Abishek Bharate, Nicole Kidman, Rooney Mara, David Wenham – Dist./Contact :  Séville.
Horaires :  @   Cineplex

CLASSEMENT
Tout public

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen.  ★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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Le rang du lion

24 mars 2016

RÉSUMÉ SUCCINCT
Alex accepte la proposition de Jade, son nouvel amour, d’aller passer un peu de temps dans une maison de campagne avec des amis. Rapidement, Alex constate que l’ambiance particulière est alimentée par les propos d’un des personnages qui prône un milieu de vie où il n’y a ni artifices, ni préjugés et ni surtout de morale.

La rang du lion

CRITIQUE
★★ ½
Texte : Luc Chaput

Un goût d’inachevé

Le phénomène des communes a fleuri comme mauvaises herbes durant les années 60 et 70, exemples de contre-culture qui luttent d’une autre manière sur la mainmise du capitalisme. Certaines de ces groupes sont devenus des sectes avec organisation très ordonnée et fondement dans une masse sous la direction très forte d’un gourou qui dicte les agissements.

Le scénario n’individualise malheureusement que
très peu la plupart des membres du groupe et ces jeunes
acteurs n’ont  ainsi que peu de grain à moudre dans
ce long plutôt court à moins de quatre-vingt minutes.

Le film de Stéphan Beaudoin et de sa conjointe et scénariste Sophie-Anne Beaudry tente de revoir ce phénomène aujourd’hui avec des jeunes qui recherchent encore et toujours des repères. L’introduction est gentille dans un cadre champêtre d’été où les travaux et les jours ont plus l’air d’un camp de vacances pour adultes. Le propriétaire des lieux vit à l’écart dans une belle petite maison où il pratique des séances individuelles de croissance personnelle. Les autres cohabitent dans une grande maison de ferme. L’emprise de Gabriel, l’ex-professeur de cégep, passe surtout par son maniement de certains concepts qui lui permettent de prendre corps avec les interrogations des jeunes pour les recentrer et même les dévoyer.

Le scénario n’individualise malheureusement que très peu la plupart des membres du groupe et ces jeunes acteurs n’ont ainsi que peu de grain à moudre dans ce long plutôt court à moins de quatre-vingt minutes. Une autre version du scénario contenait des scènes à Montréal qui auraient pu être bienvenues.

Frédéric Lemay, dans le rôle d’Alex, et Sébastien Delorme dans celui de Gabriel réussissent à rendre crédibles ces deux coqs qui s’opposent de manière de plus en plus directe. Avec Geneviève Bédard, la copine Jade, Katrine Duhaime, Martine, ils portent ce film dont la mise en scène de Beaudoin est plutôt télévisuelle. En fin de compte, dans cette œuvre qui rappelle Le bonhomme de Pierre Maheu par plusieurs côtés, nous ne sommes qu’aux prolégomènes d’une véritable secte comme celles dénoncées en 1981 dans le canadien Ticket to Heaven ou récemment par Alex Gibney dans Going Clear

Sortie : vendredi 25 mars 2016
Version originale : français

Genre :  DRAME PSYCHOLOGIQUE – Origine : Canada [Québec] – Année :  2015 – Durée :  1 h 18  – Réal. : Stephan Beaudoin – Int. : Frédéric Lemay, Genevière Bédard, Sébastien Delorme, Catherine-Audrey Lachapelle, Étienne Pilon, Félix-Antoine Boutin  –  Dist. / Contact :  FunFilm.
Horaires :  @  Beaubien Cineplex

CLASSEMENT
Interdit aux moins de 13 ans

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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A Million Ways to Die in the West

29 mai 2014

En quelques mots

Texte : Élie Castiel
Cote : 1/2

Après l’attendrissant succès public Ted (2012), Seth MacFarlane ne réussit ce deuxième long métrage que pour les paysages grandioses adaptés des westerns de l’âge d’or. Le générique lui-même est un vibrant hommage à ces chefs-d’œuvre du genre signés Howard Hawkes, Fred Zinnemann, George Stevens ou encore John Ford. Suite

Million Dollar Arm

15 mai 2014

En quelques mots

Texte : Luc Chaput
Cote : ★★  1/2

Un agent sportif, en mal de clients, décide d’organiser en Inde un concours pour que des joueurs de cricket aient une possibilité d’avoir un contrat comme lanceurs au baseball dans les ligues majeures. Le scénariste Tom McCarthy (Win Win) fignole un peu la structure habituelle du parcours initiatique dans cette variation pas très éloignée de l’histoire véridique dont elle s’inspire. D’ailleurs, la photo qui illustre ce point de vue montre les deux vrais lanceurs de l’organisation des Pirates avec John Hamm qui interprète l’agent JB Bernstein.

Les deux Indiens dans le film deviennent pourtant des personnages secondaires dans leur histoire recentrée sur la rééducation sentimentale d’un homme trop imbu de son ego. Le périple est parsemé de gags, de personnages pittoresques dont un recruteur à la retraite joué par Alan Arkin mais inclut une femme de tête à qui Lake Bell donne une aura intéressante. Le plat final manque d’épices, affadi par l’américanisation de certains pans de la culture indienne immigrée aux États-Unis.

Sortie : vendredi 16 mai 2014
V.o. : anglais
V.f. – Un lancer à un million de dollars

[ DRAME SPORTIF]
Origine : États-Unis – Année : 2014 – Durée : 2 h 04 – Réal. : Craig Gillespie – Int. : Jon Hamm, Lake Bell, Bill Paxton, Bar Paly, Aasif Mandvi, Suraj Sharma, Alan Arkin– Dist. / Contact :Buena Vista | Horaires / Versions / Classement :  Cineplex

MISE AUX POINTS
★★★★★ (Exceptionnel) ★★★★ (Très Bon) ★★★ (Bon) ★★ (Moyen) (Mauvais) 1/2 (Entre-deux-cotes)  — LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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