12 novembre 2017
Non pas une tragédie, mais un poème tragique, des mots pour raconter la fameuse Guerre de Troie et le subterfuge du célèbre Cheval. Grecs contre Troyens, individus-dieux qui ont pour noms Menelas, Pâris, Diomedes, Odysseus, Nestor, Achilles et non pour le moindre Agmemnon, et Cassandre, Andromaque. Hommes et femmes qui convoquent leurs Dieux et les situent à leurs propre images et à celles des citoyens. Les Hommes décident par la volonté qu’ils exercent sur les déités. Le texte d’Homer devient la métaphore de la condition humaine, vit à travers les siècles et se traduit dans d’innombrables langues.
Emmanuel Schwartz (au centre) > > © Gunther Gamper
10 novembre 2017
Après quelques courts métrages et des expériences à la télévision, tu entames le long métrage avec une proposition plutôt ambitieuse. Quelle a été l’idée de départ ?
L’idée de départ vient d’une envie que nous avions Jacques Drolet (mon coscénariste) et moi, de parler de notre difficulté à s’abstraire du regard des autres pour se définir et vivre nos vies. Comment notre difficulté à devenir ce que nous sommes vient aussi de la peur de déplaire et du besoin de faire partie du groupe, de s’y identifier. Une question nous hantait : quand on arrête de répondre aux besoins et aux attentes des autres, est-ce qu’on cesse d’exister ? C’est un peu de cette prémisse que vient l’idée de la disparition de l’architecte reconnu qui perturbera la vie des autres qui voudront le remplacer. Dès le début, l’idée d’avoir un personnage qui se transforme concrètement (Frédéric) pour devenir l’autre et réussir à travers lui, a fait partie de la genèse du projet. Il était donc clair que le récit emprunterait le ton de la fable et qu’on décollerait du réalisme. On voulait aussi mettre en scène un personnage (Robert) qui revient à sa vraie nature en acceptant de déplaire à son entourage. L’ambition première que nous avions était de raconter le mieux possible avec le plus d’émotion, ce thème et cette histoire qui nous habitaient très fort.
Photo de tournage : Jean-François Asselin (à gauche), Jean-Michel Anctil (au centre) et Pascale Bussières (à droite) >> © Sébastien Raymond
9 novembre 2017
AVIS AUX CINÉPHILES
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