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Ant-Man and the Wasp

5 juillet 2018

| PRIMEUR |
Semaine 27
Du 6 au 12 juillet 2018

Suite

Deadpool 2

17 mai 2018

| PRIMEUR |
Semaine du 18 au 24 mai 2018

RÉSUMÉ SUCCINCT
Wade Wilson coule des jours heureux aux côtés de sa conjointe Vanessa, avec qui il envisage de fonder une famille. Mais le bonheur est de courte durée car le superhéros aux pouvoirs régénérateurs est victime d’un attentat qui le plonge dans un profond désarroi. Afin de sortir de la déprime, il décide de mettre sur pied sa propre équipe.

Suite

Breaking In

11 mai 2018

 

| PRIMEUR |
Semaine du 11 au 17 mai 2018

RÉSUMÉ SUCCINCT
Après le décès de son père, Shaun Russel, accompagnée de sa fille adolescente et de son jeune fils, se rend dans la maison du défunt afin d’en préparer la vente. Elle constate avec surprise que la demeure est équipée d’un système de sécurité à la fine pointe de la technologie. Mais pendant ce temps, à l’insu du trio, une tentative de cambriolage est en cours.

Suite

Revenge

11 mai 2018

| PRIMEUR |
Semaine du 11 au 17 mai 2018

RÉSUMÉ SUCCINCT
Richard, Stan et Dimitri se retrouvent pour leur rendez-vous de chasse annuel dans une région désertique. Mais cette fois, Richard a dérogé à leur rituel immuable car il est venu avec Jennifer, sa maîtresse. Au cours d’une soirée bien arrosée, la jeune femme, aguichante, excite l’envie des associés de son amant. Le lendemain, profitant de l’absence de Richard, Stan viole Jennifer sans que Dimitri intervienne. Au retour de Richard…

CRITIQUE
| Yves Gendron |

★★★ ½

DÉSERT DE SANG

Rape and revenge film (déf .Wikipédia) : […]sous-genre cinématographique, qui peut être affilié au cinéma d’exploitation, au cinéma d’horreur ou au thriller [….] qui repose sur un ou plusieurs viol(s), suivi de la vengeance de la victime ou de ses proches. […] (C’est)l’un des genres les plus controversés, accusé de voyeurisme et de complaisance par ses détracteurs […]. Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Rape_and_revenge

Revenge est un thriller du genre rape and revenge qui a la particularité d’avoir été écrit et mis en scène par une femme, Coralie Fargeat, dont c’est le premier long métrage. À l’ère du mouvement #MeToo, c’est une particularité intéressante.

Grâce à une cinématographie, saturée le jour,
ténébreuse la nuit, cet environnement
propose une ambiance quasi-hallucinée.

Revenge n’en reprend pas moins grosso modo le schéma typique du « rape film »; une trame en trois actes : viol, survie, vengeance, avec une représentation très graphique de la violence. Le regard féminin que porte la réalisatrice sur le genre se manifeste d’abord par une représentation plus authentiquement « féministe » de la protagoniste jouée avec beaucoup de cran par Mathilda Lutz. Chacune des crapules mâles se voit également attribuer des tares machistes distinctes ainsi qu’une graine d’humanité afin de les rendre moins caricaturaux. Le Bad Guy en chef est un bel Apollon dont le corps musclé est sujet à une objectivation clairement érotique à quelques moments clés du film.

L’ensemble se déroule en plein désert.  Grâce à une cinématographie, saturée le jour, ténébreuse la nuit, cet environnement propose une ambiance quasi-hallucinée. Un score électro accentue cet aspect alors que le gore exagéré des blessures et l’étalement copieux de sang rouge et gluant ajoutent une dimension surréaliste à la violence. C’est particulièrement évident dans le dénouement, une poursuite mémorable alors que deux corps patinent sur des flaques d’hémoglobine écarlate.

Coralie Fargeat derrière la caméra et Mathilda Lutz devant ont, chacune à leurs façons, beaucoup de présence et Revenge exploite superbement leurs talents respectifs. On pourrait reprocher à l’ensemble quelques facilités ou invraisemblances assez évidentes, mais mis à part, Revenge est un thriller stylisé aussi intense que viscéral qui met à jour de façon pertinente et inusitée un genre sulfureux. À voir si vous avez le cœur bien accroché.

Sortie : vendredi 11 mai 2018
V.o. : anglais, français; s.-t.a.
Revenge

Réalisation
Coralie Fargeat

Genre : Suspense – Origine : France – Année : 2017 – Durée : 1 h 48 – Dist. : Métropole Films.

Horaires & info.
@ Cinéma du Parc

Classement
Interdit aux moins de 16 ans
(Violence)

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. Mauvais. ½ [Entre-deux-cotes]

Avengers: Infinity War

27 avril 2018

| PRIMEUR |
Semaine du 27 avril au 3 mai 2018

RÉSUMÉ SUCCINCT
Thanos, être diabolique, veut posséder les Pierres d’Infinité, lui permettant de régner en Dieu. Mais Thor, les Gardiens de la Galaxie et les Avengers vont s’unir pour combattre le mal.

CRITIQUE
| Yves Gendron |

★★★ ½

Une rencontre au sommet comic/cosmique

Dix-neuvième film de l’univers cinématique Marvel (MCU), Avengers: Infinity Wars inaugure un nouveau tournant dans la série, la rencontre de TOUS les héros. Ce ne sont donc pas uniquement les Vengeurs qui se pointent, mais aussi Spider Man, Docteur Strange, Black Panther et les Gardiens de la galaxie. Le budget et la durée du film sont conséquents : 455 millions et 155 minutes.

Infinity emploi les stratégies habituelles du MCU : un art efficace du spectacle avec beaucoup de bruit et de fureur ainsi qu’un adroit dosage d’action, de drame et d’intrigue et le tout pimenté d’humour flirtant avec l’autodérision. Enfin, il y a tous les clins d’œil aux bandes dessinées Marvel pour faire la grande joie des connaisseurs.

Première partie d’un diptyque et se clôt sur un suspense
apocalyptique atypique. Suite et fin l’année prochaine…

À ces éléments habituels s’ajoutent d’autres pour donner une différente envergure au film. D’une part, une ambiance ténébreuse prévalant et un sentiment d’urgence. Dramatiquement, Infinity est ainsi conçu comme une course désespérée contre la montre. Ensuite, il y a le grand méchant, Thanos, non seulement créature redoutable, mais dont les motivations de ses actes s’avèrent complexes, car, bizarrement, il est en mesure de manifester certains sentiments. La voix et les expressions faciales de Josh Brolin sont employées pour créer le personnage CGI et lui donnent autant de présence que d’épaisseur.  

En tant qu’œuvre filmique, Infinity est certes une grosse baudruche kitsch et bancale, mais pour un amateur, il n’en constitue pas moins une grande chevauchée aussi baroque que ludique. On pourrait certes reprocher au film des scènes d’action manquant de lisibilité, des retournements ahurissants, un mélange de ton inconstant et une narration éparpillée en vignettes d’intérêt variable; mais là, il s’agit de petits griefs. Dans l’ensemble, le film des frères Russo remplit sa mission de grand divertissement comic/cosmique.

Avengers: Infinity Wars est la première partie d’un diptyque qui se clôt sur un suspense apocalyptique atypique. Suite et fin l’année prochaine. 

Sortie : vendredi 27 avril 2018
V.o. : anglais / Version française
Avengers : La guerre de l’infini

Réalisation
Joe Russo
Anthony Russo

Genre : Aventures fantastiques – Origine : États-Unis – Année : 2018 – Durée : 2 h 29 – Dist. : Buena Vista Canada.

Horaires & info.
@ Cineplex

Classement
Tout public
(Déconseillé aux jeunes enfants)

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. Mauvais. ½ [Entre-deux-cotes]

Origami

27 avril 2018

| PRIMEUR |
Semaine du 27 avril au 3 mai 2018

RÉSUMÉ SUCCINCT
David Marceau arrive à l’aéroport, gare sa voiture dans le stationnement, enregistre ses bagages et monte dans un avion à destination du Japon où l’attend un contrat de restauration d’œuvres anciennes. Mais peu après le décollage, il est frappé par une fulgurance qui le plonge dans un souvenir récent.

CRITIQUE
| Yves Gendron |

★★★

Quand le cœur va contre le style

Origami : art traditionnel japonais du papier plier.

Pour son deuxième long métrage, le cinéaste québécois Patrick Demers a signé un « film origami ». D’abord avec un récit dont la narration est constamment pliée comme du papier. Le protagoniste est ainsi supposément capable de voyager dans « sa ligne de temps » et la trame bascule constamment entre son passé, son présent et son futur.

Il y a également la stylisation des images qui sont traversées par des lignes verticales et horizontales. De cette façon, l’aspect pictural d’Origami évoque les arts visuels japonais tels les estampes et le cinéma. Employer pareille stylisation est une approche aussi audacieuse qu’inédite, assez réussie dans la première moitié du film.

François Arnaud est particulièrement troublant dans
un rôle d’illuminé désespéré; par ailleurs,
l’élégance des images, ajoutée à conception sonore
élégiaque, crée une ambiance somme toute envoûtante.

Toutefois, créer un origami est un art qui demande une grande maîtrise, une fausse manœuvre pouvant aboutir à une œuvre ratée. Mais dans Origami, le véritable cœur dramatique du film ne concorde pas toujours avec ses traits esthétiques. C’est ainsi qu’à mi-chemin, les va-et-vient temporels sont relégués au fond du tiroir et le récit prend une autre tournure.

Certes, le récit, quoique conventionnel et longuet, et le regard jeté sur le protagoniste plutôt ambivalent, demeure tout de même déchirant. En fin de compte, une appréciation d’Origami dépend de notre capacité à accepter la bifurcation dans la continuité du récit et dans la mesure où la tragédie du protagoniste nous touche.

Cela dit, que l’on soit séduit ou agacé par les effets de style particuliers du film et le changement d’orientation, la qualité de l’interprétation et de la mise en scène est de qualité. François Arnaud est particulièrement troublant dans un rôle d’illuminé désespéré; par ailleurs, l’élégance des images, ajoutée à conception sonore élégiaque, crée une ambiance somme toute envoûtante.

 

Sortie : vendredi 27 avril 2018
V.o. : français

Réalisation
Patrick Demers

Genre : Drame psychologique – Origine : Québec [Canada] – Année : 2017 – Durée : 1 h 39 – Dist. : Filmoption International.

Horaires & info.
@ Cinéma BeaubienCineplex

Classement
Interdit aux moins de 13 ans
(Accès autorisé si accompagnés d’un adulte)

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. Mauvais. ½ [Entre-deux-cotes]

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