En salle

Lola et ses frères

24 janvier 2019

| PRIMEUR |
Semaine 04
Du 25 au 31 janvier 2019

RÉSUMÉ SUCCINCT
Lola, avocate spécialisée dans les causes de divorce, tente de rétablir les ponts entre ses deux frères à la suite d’une bévue commise par Pierre lors du troisième mariage de Benoît, l’aîné de la famille.


En Bref
| Élie Castiel |

★★★
Tendresse consanguine

JEAN-PAUL ROUVE, COMÉDIEN EFFICACE, PARFOIS MÊME BRILLANT selon les circonstances (à vous de décider parmi sa volumineuse filmographie comme acteur). Et pour cette quatrième tentative derrière la caméra, un sens de l’observation, une direction d’acteurs (dont lui-même) prise entre l’envie d’improviser entre copains et une approche professionnelle qui ne dément pas. Lorsque des acteurs qui ont pour nom Ludivine Sagnier et José Garcia, un certain succès est garanti. D’autant plus que Rouve jongle avec l’humour, sa propre habileté à déjouer les genres et plus que tout, à exprimer une envie de tourner inconditionnelle. Des deux frères et une sœur, c’est celui qui n’a pas encore atteint la maturité. Et c’est justement cette caractéristique qui rend le film encore plus sympa. C’est tendre, charmant, avec quelques légers pincements au coeur, comme ces visites au cimetière qui sont autant d’hommage au défunt que de lieu de mise au point des rapports fraternels instables. On veut avoir des enfants, on attend un bébé, ça ne file pas bien au travail. Bref, la vie…

C’est tendre, charmant, avec quelques légers
pincements au coeur, comme ces visites au cimetière
qui sont autant d’hommage au défunt que de  lieu de
mise au point des rapports fraternels instables.

Sortie
Vendredi 25 janvier 2019

FICHE TECHNIQUE

Réal.
Jean-Paul Rouve

Origine(s)
France

Année : 2018 – Durée : 1 h 45

Genre(s)
Comédie dramatique

Langue(s)
V.o. : français
Lola et ses frères

Dist. @
A-Z Films


Classement
Tous publics

Info. @
Cinéma Beaubien
Cineplex

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel.  ★★★★ Très Bon.  ★★★ Bon.
★★ Moyen.   Mauvais. 0 Nul.
½ [Entre-deux-cotes]

Manikarknika

| PRIMEUR |
Semaine 04
Du 25 au 31 janvier 2019

RÉSUMÉ SUCCINCT
Le récit de Rani Lakshmi Bai de Jhansi, en Inde, qui a refusé de se plier aux troupes coloniales britanniques et a mené une bataille courageuse.


Sans
commentaires

Sortie
Vendredi 25 janvier 2019

FICHE TECHNIQUE

Réal.
Radha Jagarlamudi (Krish)
Kangana Ranaut

Origine(s)
Inde

Année : 2019 – Durée : 2 h 53

Genre(s)
Drame historique

Langue(s)
V.o. : hindi ; s.-t.a.
The Queen of Jhasi

Dist. @
Imtiaz Mastan


Classement
Interdit aux moins de 13 ans

Info. @
Cineplex

Serenity

| PRIMEUR |
Semaine 04
Du 25 au 31 janvier 2019

RÉSUMÉ SUCCINCT
Capitaine d’un bateau de pêche, Baker Dill est recontacté après des années par son ex-femme. Elle le supplie de proposer à son mari une excursion en mer au cours de laquelle il le livrerait aux requins infestant l’enclave tropicale de Plymouth.


Sans
commentaires

Sortie
Vendredi 25 janvier 2019

FICHE TECHNIQUE

Réal.
Steven Knight

Origine(s)
États-Unis

Année : 2018 – Durée : 1 h 47

Genre(s)
Supense

Langue(s)
V.o. : anglais / Version française
Sérénité

Dist. @
Entract Films


Classement
Interdit aux moins de 13 ans

Info. @
Cineplex

The Kid Who Would Be King

| PRIMEUR |
Semaine 04
Du 25 au 31 janvier 2019

RÉSUMÉ SUCCINCT
Alex pense qu’il n’est qu’un garçon ordinaire, jusqu’à ce qu’il trébuche sur la mythique épée dans la pierre, Excalibur. Maintenant, il doit réunir ses amis et ses ennemis au sein d’une même bande de chevaliers et, avec le légendaire sorcier Merlin, affronter la méchante enchanteresse Morgana.


Sans
commentaires

Sortie
Vendredi 25 janvier 2019

FICHE TECHNIQUE

Réal.
Joe Cornish

Origine(s)
Grande-Bretagne
États-Unis

Année : 2019 – Durée : 2 h

Genre(s)
Aventures fantastiques

Langue(s)
V.o. : anglais / Version française
L’enfant qui voulut être roi

Dist. @
20th Century Fox


Classement
Tous publics
[ Déconseillé aux jeunes enfants ]

Info. @
Cineplex

What Walaa Wants

| PRIMEUR |
Semaine 04
Du 25 au 31 janvier 2019

RÉSUMÉ SUCCINCT
Elevée dans un camp de réfugiés en Cisjordanie alors que sa mère était en prison, Walaa rêve de devenir policière pour porter un uniforme, échapper au mariage et gagner un salaire. Mais son comportement rebelle et sa relation difficile avec sa mère sont un défi, tout comme les circonstances dans lesquelles elle vit.


Critique
| Élie Castiel |

★★★

DOUBLE EXIL FORCÉ

ELLE A GRANDI DANS UN CAMP DE RÉFUGIÉS EN CISJORDANIE. Dès sa pré-adolescence, elle se dit prête à aider les poseurs de bombe. Une idée en tête à 15 ans : joindre les forces policières palestiniennes. Engagée, frondeuse, combattante au sein de sa famille, elle tient de sa mère qui a fait de la prison en Israël et suit sa propre idée de l’existence.

Christy Garland filme Walaa, la rebelle, chez elle, d’une beauté terre-à-terre lumineuse, entourée des siennes (mère, sœurs) et de son frère, plus apte à penser à autre chose, comme ceux de son âge, même s’il défend la cause politique commune. Elle n’a pas la langue dans sa poche. Mais puis, une fois dans le camp d’entraînement, la jeune fille découvre les dures réalités de la formation. What Walaa Wants est la découverte d’un peuple qui croit toujours au rêve d’un état. Aucune référence directe à Israël de la part de Garland; censure sans doute.

Il est temps une fois pour toutes que les cinéastes,
d’un côté ou de l’autre, ou d’ailleurs, tournent des films
en proposant de solides ouvertures vers un
rapprochement politique, économique, social et culturel.
Une chose est claire : c’est possible.

Mais toujours est-il que le plan final nous montre le visage d’une Walaa convertie à une maturité assumée. Elle écoute les doléances d’une Palestinienne au sujet de son voisin de palier qui menace sa famille. Nous constatons, bouleversés, que malgré tout, la vie bat son plein dans ce territoire du double exil, victime de deux puissances inébranlables, Israël et ses excès colonialistes et le Hamas, incapable de poser des gestes vers une plausible réconciliation avec l’autre alors que c’est là, pour les deux camps, la seule solution imaginable.

Il est temps une fois pour toutes que les cinéastes, d’un côté ou de l’autre, ou d’ailleurs, tournent des films en proposant de solides ouvertures vers un rapprochement politique, économique, social et culturel. Une chose est claire : c’est possible. Cela plutôt que de voir chaque camp prêcher pour sa propre paroisse. Des cinéastes israéliens l’ont déjà fait.

Sortie
Vendredi 25 janvier 2019

FICHE TECHNIQUE

Réal.
Christy Garland

Origine(s)
Canada
Danemark

Année : 2018 – Durée : 1 h 29

Genre(s)
Documentaire

Langue(s)
V.o. : multilingue ; s.-t.a. & s.-t.f.
Le rêve de Walaa

Dist. @
ONF


Classement
Tous publics

Info. @
Cinéma du Parc

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel.  ★★★★ Très Bon.  ★★★ Bon.
★★ Moyen.   Mauvais. 0 Nul.
½ [Entre-deux-cotes]

Dragon Ball Super: Broly

17 janvier 2019

| PRIMEUR |
Semaine 03
Du 18 au 24 janvier 2019

RÉSUMÉ SUCCINCT
Goku et Vegeta rencontrent Broly, un guerrier pas comme les autres. La lutte sera dure.

Suite

Glass

| PRIMEUR |
Semaine 03
Du 18 au 24 janvier 2019

RÉSUMÉ SUCCINCT
Trois hommes aux pouvoirs extraordinaires se retrouvent dans un établissement psychiatrique, sous les soins de la Dre Ellie Staple, une psychiatre spécialisée dans le traitement des illusions de grandeur.


EN BREF
| Élie Castiel |
★★ ½

Miroirs brisés

Si M. Night Shyamalan maîtrise quelque chose, c’est bien la mise en scène, ici dans Glass, torturée, abstraite, obstruant la forme du montage comme s’il s’agissait d’un puzzle entre le fantastique (film de genre) et le psychanalytique (quasi du Cronenberg). Mais de ces sources, il ne s’inspire que superficiellement. Le jeu des comédiens, exacerbés par des touches impressionnistes, voire même expressionnistes, ressemble à une chorégraphie du mouvement qui ne semble se diriger nulle part. La finale, tout de même réussie avec aplomb, nous fait oublier certains faux raccords, des lourdeurs de mise en situation. Mais on se délectera devant le registre multiple d’un James McAvoy remarquable dans son délire, un Bruce Willis qui vieillit à la perfection, plus bel homme qu’autrefois; bien sûr Samuel L. Jackson, qui ne semble pas avoir pris un ride et Sarah Paulson, dans un rôle inquiétant qu’elle manipule adroitement au moyen d’une tendresse presque maternelle et un cynisme absolu. Quant au récit, comme toujours chez l’américano-indien Shyamalan, il conserve sa forme alambiquée qui fait sa marque de commerce. À travers ces multiples récits identitaires, les thèmes de la résignation, du pardon, de la vengeance, de la vie, de la mort et de la violence quotidienne, sans oublier la technologie toute puissante dans nos vies, s’entremêlent ouvertement ou en filigrane pour mettre les pendules à l’heure quant à notre contemporanéité.

Quant au récit, comme toujours chez l’américano-
indien Shyamalan, il conserve sa forme alambiquée…

Sortie
Vendredi 18 janvier 2019

FICHE TECHNIQUE

Réal.
M. NIGHT SHYAMALAN

Origine(s)
États-Unis

Année : 2019 – Durée : 2 h 09

Genre(s)
Suspense fantastique

Langue(s)
V.o. : anglais / Version française
Glass / Verre

Dist. @
Universal Pictures

Classement
Interdit aux moins de 13 ans

 Info. @
Cineplex


MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel.  ★★★★ Très Bon.  ★★★ Bon.
★★ Moyen.  Mauvais. 0 Nul.
½
[Entre-deux-cotes]

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