En salle

The Gambler

23 décembre 2014

CRITIQUE
ENTRE L’INDIFFÉRENCE ET L’IRONIE
Élie Castiel
★★★

Remake du fil de Karel Reisz sorti il y a quatre décennies, The Gambler, du britannique Rupert Wyatt, dont on se souviendra de son singulier Rise of the Planet of the Apes (La Montée de la planète des singes, 2011) tourne plus autour de la psychologie du personnage principal que de sa descente aux enfers, à laquelle, le plus souvent, on demeure indifférent malgré les efforts louables de Mark Wahlberg.

Suite

Into the Woods

CRITIQUE
INCURSION POST-MODERNE
Luc Chaput
★★★★

Suite

Mr. Turner

CRITIQUE
UN ARTISAN DE LA LUMIÈRE
Luc Chaput
★★★★

Un homme portant peu de bagages marche sur la rue principale d’un village côtier britannique. Il aperçoit une enseigne de chambre à louer et demande à la visiter. Il donne un pseudonyme. M. Mallard Il est Joseph Mallord William Turner qui vient travailler à Margate, sur la Mer du Nord où il fut écolier pensionnaire.

Suite

Unbroken

CRITIQUE
LE SENS AIGU DE L’HYBRIDITÉ
Élie Castiel
★★

En 2007, l’ambitieux essai documentaire A Place in Time marquait le début à la réalisation d’Angelina Jolie, plus connue pour ses attributs d’actrice. Avec In the Land of Blood and Honey (2011), son premier long métrage de fiction, la comédienne-réalisatrice brossait un portrait sensible et non démuni de résonances à la fois poétiques et engagées sur le conflit en Bosnie.

Suite

Annie

18 décembre 2014

EN QUELQUES MOTS
SANS COMMENTAIRES / Film non vu

Sortie : Vendredi 19 décembre 2014
V.o. : anglais
V.f. – Annie

Genre : Comédie musicale | Origine :États-Unis – Année : 2014 – Durée : 1 h 58 – Réal. : Will Gluck – Int. : Quvenzhané Wallis, Jamie Foxx, Rose Byrne, Cameron Diaz, Bobby Cannavale, David Zayas – Dist. / Contact : Columbia | Horaires / Versions  : Cineplex

CLASSIFICATION
Visa GÉNÉRAL

Foxcatcher

LE FILM DE LA SEMAINE

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE (Bennett Miller)
Festival de Cannes 2014

CRITIQUE

Texte : Pascal Grenier
Cote : ★★★★ 1/2

BRILLANTE MÉDITATION SUR L’AMÉRIQUE PROFONDE

Après Capote et Moneyball, le réalisateur Bennett Miller puise à nouveau son inspiration d’une histoire vraie avec cette troisième grande réussite. Moins un drame sportif que son précédent Moneyball, Foxcatcher prend du recul par rapport au sport de lutte qu’il dépeint. Il s’intéresse davantage à la psychologie de son trio de personnages et fait la part belle au silence et aux nombreux non-dits. Il en résulte une brillante méditation sur l’Amérique profonde, sur le dépassement et sur l’échec. Une intelligente analyse sur la psychologie d’individus qui, par leurs conditions, se retrouvent à être isolés du monde qui les entoure.

Suite

Grace of Monaco

CRITIQUE

Texte : Élie Castiel
Cote : ★★★

KITSCH… MAIS SATISFAISANT

Si l’on se fie à la plupart des critiques français, plus proches de la réalité monégasque que leurs confrères d’Amérique du Nord, force est de souligner que les détails explorés dans ce photoroman ne traduisent point la vérité sur la partie de la vie de l’actrice Grace Kelly tel qu’évoquée dans le film.

Si, par contre, on est prêt à admettre que dans toute forme d’adaptation, les réalisateurs ont tous les droits de prendre certaines libertés, Grace of Monaco s’avère tout de même acceptable. Pour rendre ce conte de fées le plus crédible possible, Olivier Dahan (La Vie en rose/La Môme, 2007) choisit délibérément de filmer comme à la fin des années 50 et début des 60. La mise en scène brille par ses excès, permettant à la caméra de caresser ses personnages comme s’il s’agissait d’un film du grand Visconti. Mais cette prétention inoffensive résolue, Dahan procure de vrais moments d’exaltation lorsqu’il ose évoquer Hitchock en ayant recours à des mises en situations parfois loufoques ou à des clins d’œil si naïfs que nous sommes prêts à lui pardonner ses offenses.

Nicole Kidman, toujours aussi prenante malgré une froideur qui contraste avec la chaleur de la vraie Grace Kelly, demeure tout de même convaincante. Tim Roth, en prince Rainier, articule du mieux qu’il peut son personnage et suscite un intérêt marqué. Dans un rôle secondaire, l’Espagnole Paz Vega livre une performance remarquable en imitant de façon presque parfaite la gestuelle de la Callas dans son interpréation du célèbre O mio babbino caro, de l’opéraGianni Schicchi de Puccini.

En fin de parcours, la princesse Kelly refuse le rôle que lui accorde Hitchcok dans Marnie – pour l’histoire, l’actrice Tipi Hendren finira par l’accepter. Entretemps, les coups de théâtre politico-princiers donnent la possibilité à Olivier Dahan de tramer sa propre fiction qui culmine jusqu’au dénouement, certes émouvant, mais d’un manichéisme dépassé. Mais il ne faut pas oublier que le récit a lieu à une époque qui ne ressemble en rien à la notre. Sauf, bien entendu, lorsqu’il s’agit de corruption et de manipulation dans la classe politique. Sur ce point, rien n’a changé.

Sortie : Vendredi 19 décembre 2014
V.o. : anglais
S.-t.f. – Grace de Monaco

Genre : Drame biographique | Origine : États-Unis / France / Belgique / Italie – Année : 2014 – Durée : 1 h 42 – Réal. : Olivier Dahan – Int. : Nicole Kidman, Tim Roth, Frank Langella, Parker Posey, Paz Vega, Milo Ventimiglia, Yves Jacques – Dist. / Contact : Métropole | Horaires / Versions  : Cinéma du Parc

CLASSIFICATION
Visa GÉNÉRAL

MISE AUX POINTS
★★★★★ (Exceptionnel) ★★★★ (Très Bon) ★★★ (Bon) ★★ (Moyen) (Mauvais) ½ (Entre-deux-cotes) – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

2025 © SÉQUENCES - La revue de cinéma - Tous droits réservés.