7 janvier 2016
Oncle Bernard vaut avant tout pour son hommage à un personnage attachant, maître de la pensée libre et économiste de gauche iconoclaste. Le film, tourné à Paris dans le cadre de son précédent film L’encerclement, nous éclaire sur plusieurs aspects arides des théories économiques qui régissent le libéralisme. Bien que filmé il y a plus de quinze ans, les explications de Maris n’ont rien perdu de leur actualité et s’avèrent essentielles à qui veut comprendre le marasme dans lequel les économies occidentales sont plongées. Voilà un film qui apporte la réflexion et qui stimule notre regard, ce que peu de médias osent encore faire. Suite
Genre : SUSPENSE D’ÉPOUVANTE – Origine : États-Unis – Année : 2015 – Durée : 1 h 34 – Réal. : Jason Zada – Int. : Natalie Dormer, Taylor Kinney, Yukiyoshi Ozawa, Eoin Macken, Rina Takasaki, Stephanie Vogt – Dist. / Contact : Universal.
Horaires : @ Cineplex
CLASSEMENT
Interdit aux moins de 13 ans
(Horreur)
Genre : DRAME D’AVENTURES – Origine : Corée du Sud – Année : 2015 – Durée : 2 h 05 – Réal. : Lee Seok-hoon – Int. : Hwang Jeong-min, Jo Jung-ha, Kim In-kwon, Ra Mi-ran, Jung Woo, Woo Jung – Dist. / Contact : A-Z Films.
Horaires : @ Cineplex
CLASSEMENT
Tout public
La conquête de l’Amérique s’est faite en partie par le commerce des peaux de castors et autres pelleteries qui fournissaient les marchés européens à partir de la Nouvelle-France ou de la Nouvelle-Angleterre puis du Canada et des États-Unis après 1763. Suite à la vente de la Louisiane par Napoléon à Thomas Jefferson, le territoire à l’ouest du Mississippi est donc ouvert aux aventuriers, commerçants et autres Américains. C’est dans ce contexte que se déroule en 1823 l’aventure d’Hugh Glass.
La séquence d’ouverture est étonnante de réalisme, la caméra nous encercle comme les personnages et nous fait participer à une attaque des Arikaras à laquelle plusieurs des membres du groupe Henry ne survivront pas. Commence alors un voyage de retour aux multiples embûches. Hugh Glass est ensuite attaqué par une ourse protégeant ses petits et ne devrait pas s’en sortir. Après la séquence d’ouverture, Alejandro González Iñárritu en remet encore plus dans l’horreur épidermique et les conflits de personnalité qui s’en suivent connaîtront une issue après plus de deux heures de séquences où les acteurs spécialement Leonardo DiCaprio et Tom Hardy sont mis en danger et à contribution de multiples manières.
La cinématographie d’Emmanuel Lubezki qui privilégie le tournage en lumière naturelle captée en numérique de très haute définition, suit les protagonistes le plus souvent au plus près tout en se permettant des plans montrant la grandeur de ces contrées que ces hommes blancs découvrent pour la première fois. Iñárritu se permet quelques envolées mystiques peu utiles pour le propos. Le rapport d’Hugh Glass avec les Amérindiens est plus égalitaire que ses confrères car il avait effectivement vécu avec des Pawnees pendant quelques années. Le courage, la vilenie, la haine parcourent aussi ces images. Le scénario, par le réalisateur et le scénariste du film d’horreur Mark L. Smith, réutilise en partie le roman The Revenant: A Novel of Revenge du haut fonctionnaire américain Michael Punke. Il refaçonne un épisode historique en une revanche quasi mythique dans un environnement proche d’un western montagneux (Jeremiah Johnson). Après avoir réussi l’envol dans Birdman, le cinéaste se brûle un peu les ailes dans cette exploration du courage et de la haine.
Genre : DRAME / WESTERN – Origine : États-Unis – Année : 2015 – Durée : 2 h 36 – Réal. : Alejandro González Iñárritu – Int. : Leonardo DiCaprio, Tom Hardy, Will Powler, Domhnall Gleeson, Lukas Haas, Paul Anderson, Brendan Fletcher – Dist. / Contact : Fox.
Horaires : @ Cineplex
CLASSEMENT
Interdit aux moins de 13 ans
(Violence)
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. ★ Mauvais. ½ [ Entre-deux-cotes ] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.
Genre : THRILLER – Origine : Inde – Année : 2014 – Durée : 1 h 43 – Réal. : Bejoy Nambiar – Int. : Amitabh Bachchan, Farhan Akhtar, Aditi Rao Hydari, John Abraham, Neil Ntin Makesh, Anjun Sharma – Dist. / Contact : Imitiaz Mastan.
Horaires : @ Cineplex
CLASSEMENT
Interdit aux moins de 13 ans
(Violence)
24 décembre 2015
Il y a des films qui portent dans leurs gênes une pure sensation de bonheur. Sans fanfares ni trompettes, ils affirment leur inaliénable volonté de transmettre le plaisir de la manière la plus sincère et la plus communicative qui soit. Comme un avion de Bruno Podalydès s’inscrit indéniablement dans cette veine là. Sous des atours de comédie tendre et décalée, il signe avec ce septième long métrage une ode à l’oisiveté et au bonheur retrouvé dans laquelle on retrouve l’appel du large déjà évoqué dans Liberté-Oléron, son second film. Il fait du voyage une quête initiatique, une échappatoire aux réalités d’une vie devenue essentiellement virtuelle. Son protagoniste (qu’il incarne lui-même) n’est pas concepteur 3D pour rien. Grâce à sa frêle embarcation, il part vers l’inconnu et échoue aux abords d’une auberge au charme magnétique, peuplée d’êtres aussi charismatiques qu’iconoclastes. Ce havre de paix lui permet de reconnecter à l’instant présent, la tranquillité, l’amitié, la paresse et avec toutes ces valeurs simples et superflues que nous ne savons plus comment savourer. Suite
Les téléséries comme Quincy et CSI, mettant en scène des coroners ou des experts similaires, connaissent depuis longtemps des succès renouvelés car elles allient enquête policière et mort suspecte. En 2002, le pathologiste Bennet Omalu se retrouve devant un cas similaire. Suite
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