En salle

Blood Father

13 août 2016

RÉSUMÉ SUCCINCT
Après un séjour en prison et une vie marquée par des années de dépendance à l’alcool, John Link passe le temps en exploitant un petit atelier de tatouage dans sa maison mobile installée dans un coin perdu.

Suite

Equity

RÉSUMÉ SUCCINCT
Employée dans une banque d’investissement, une jeune femme tente par tous les moyens d’obtenir le contrat d’une compagnie émergente spécialisée en médias sociaux et dont l’entrée en bourse est imminente.

SANS
COMMENTAIRES

Sortie : vendredi 12 août 2016
V.o. :  anglais

Genre :  DRAME  – Origine :   États-Unis  – Année :  2016 – Durée :  1 h 40  – Réal. : Meera Menon – Int. : Anna Gunn, James Purefoy, Sarah Megan Thomas, Alysia Reiner, Craig Bierko –  Dist. / Contact :  Métropole.
Horaires :  @  Cineplex

CLASSEMENT
Tout public

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Florence Foster Jenkins

RÉSUMÉ SUCCINCT
Une riche héritière décide de devenir chanteuse d’opéra, sauf que sa voix ne s’y prête pas ; Florence est néanmoins prête à tout pour parvenir à ses fins.

LE FILM DE LA SEMAINE

Florence Foster Jenkins_En salle

Florence Foster Jenkins

CRITIQUE
★★★ 
Texte : Luc Chaput

PAYER LA NOTE

Dans plusieurs de ses derniers films, le réalisateur britannique Stephen Frears ausculte de manière diversifié la représentation que ce soit dans Mrs Henderson Presents et même dans son très bon The Queen puisque la reine Elizabeth II est le symbole de la Grande-Bretagne et ses moindres gestes au moins publics sont scrutés. Florence Foster Jenkins vivait dans un milieu huppé de Manhattan où la musique classique était signe de belle éducation. Mme Jenkins, dans son Club Verdi, organise des tableaux vivants plutôt kitsch qui lui acquièrent une plus grande notoriété. Elle peut ainsi se payer la note même si elle a de sérieux problèmes à la produire et la garder de manière harmonieuse.

Meryl Streep mord à pleine dents dans ce rôle où elle peut trop en
faire, montrant, par certains gestes, la faille qui taraude sa Florence.

Le scénariste Nicholas Martin, qui a travaillé pour la télévision britannique, place habituellement ses personnages dans des décors restreints où chaque potiche a droit à sa juste place. L’interaction entre ces protagonistes se signale par des phrases dont l’ironie ne semble pas comprise par Florence mais acceptée par son mari St.Clair.

La pratique d’arroser de cadeaux les chroniqueurs ou critiques est égratignée. Cette bulle de critiques favorables sera ultimement fracassée comme le sera d’une autre façon l’image de Lance Armstrong, sujet de The Program.  Meryl Streep mord à pleine dents dans ce rôle où elle peut trop en faire, montrant, par certains gestes, la faille qui taraude sa Florence. Hugh Grant lui oppose un jeu plus discret qui permet de comprendre les étonnants arrangements entre Florence et son mari. Cosmé le pianiste est joué, avec un peu trop de frou-frou quelquefois, mais avec de belles mimiques par un acteur de télé américain, Simon Helberg, qui constitue la révélation de cette biographie comiquement dramatique.

Sortie : vendredi 12 août 2016
V.o. :  anglais
Version française / S.-t.f.
Florence Foster Jenkins

Genre :  COMÉDIE DRAMATIQUE  – Origine :   Grande-Bretagne / France / États-Unis  – Année :  2016 – Durée :  1 h 52  – Réal. :  Stephen Frears – Int. : Meryl Streep, Hugh Grant, Simon Helberg, Nina Arianda, John Cavanagh, Rebecca Ferguson  –   Dist. / Contact :  Séville.
Horaires :  @  Cinéma Beaubien Cineplex

CLASSEMENT
Tout public

★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½ [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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Gleason

RÉSUMÉ SUCCINCT
Ancien secondeur des Saints de La Nouvelle-Orléans, Steve Gleason a pris sa retraite du football professionnel en 2008. Trois ans après, à l’âge de 34 ans, il reçoit un diagnostic sans appel : il est atteint de sclérose latérale amyotrophique, aussi appelée maladie de Lou Gehrig.

Gleason

CRITIQUE
★★★★
Texte : Élie Castiel

L’AMOUR À VIE

Gleason émeut pronfondément autant qu’il déconcerte. D’une part, une condition médicale d’autant plus dramatique et terminale qu’elle change à jamais la vie des personnes concernées : transformer radicalement son quotidien, faire face aux multiples désagréments et au long processus de la finalité, renoncer d’un coup à un certain bonheur qui s’avère en fin de compte éphémère, continuer malgré tout à croire en l’humanité, ne pas sacrifier sa foi.

Et au milieu de tout cela, une naissance qui s’annonce. Et sans doute, c’et peut-être cela qui donne le courage de se battre, autant à la victime, un Gleason qui, pour la circonstance, se montre aussi troublant et magnifique acteur que souffrant de la SLA ; et Michel (oui, c’est ainsi qu’on écrit), sa compagne, prouvant que l’amour véritable et que le dicton « pour le meilleur et pour le pire » existent encore malgré les changements dans le couple d’aujourd’hui. Tout ce côté humaniste nous laisse un sentiment de courage, de résilience, d’attachement à l’autre et nous conforte sur l’avenir de l’humanité. Voilà que Gleason devient non seulement un documentaire essentiel, mais surtout et avant tout une véritable leçon de vie et de comportement.

À voir absolument et surtout à méditer sans
se laisser influencer par tout ce qui nous entoure.

Et puis, une mise en scène, certes retenue de par sa présentation du personnage principal, mais parfois, comme si une entente avait été préalablement arrangée entre le réalisateur et le couple en question, trop démonstrative et relativement gênante. Et c’est à ce moment que certaines dérives du documentaire made in U.S.A. prennent le desus : intimités sanitaires (souvent graphiques) partagées avec le spectateur, insistance face à des situations extrêmes, culte de la célébrité montrant qu’au fond, l’Amérique a besoin de héros, qu’ils soient bien vivants ou sur le point de conclure leur vie.

Mais la fin, sur fond de publicité à la Fondation créée par Steve Gleason, (pas si) ancienne étoile de la LNF (NFL) nous ramène à la réalité, prouvant une fois de plus qu’entre la salle de cinéma, le spectateur totalement habité  par un tel drame documentaire et ce qui nous attend en sortant de la projection, la différence n’est pas si grande que cela. À voir absolument et surtout à méditer sans se laisser influencer par tout ce qui nous entoure.

Sortie : vendredi 12 août 2016
V.o. :  anglais / S.-t.f.
Gleason

Genre :  DOCUMENTAIRE BIOGRAPHIQUE – Origine : États-Unis  – Année :  2016 – Durée :  1 h 51  – Réal. : Clay Tweel – Dist. / Contact :  Métropole.
Horaires :  @ Cinéma du Parc Cineplex

CLASSEMENT
Tout public

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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Kalo Pothi, un village au Népal

RÉSUMÉ SUCCINCT
Prakash et Kiran, deux enfants inséparables, décident d’élever une poule pour faire commerce de ses œufs. Malheureusement pour eux, le père de Prakash vend l’oiseau de basse-cour à un vieillard du village voisin.

Kalo Pothi, un village au Népal

EN QUELQUES MOTS
★★★ 
Texte : Charles-Henri Ramond

Le Népal, pays méconnu que notre imaginaire renvoie essentiellement aux sommets himalayens qui le bordent, fut il y a peu le théâtre de graves troubles intérieurs opposant les milices Maoïstes rebelles et le gouvernement. C’est dans ce climat de tension que Min Bahadur Bham déploie son Kalo Pothi , une jolie chronique villageoise qui n’est pas sans rappeler un certain cinéma social iranien. Pris dans les filets de multiples endoctrinements, familiaux, religieux ou militaires, deux gamins tentent de conserver envers et contre tout une poule pondeuse. L’animal offre à Bham le contrepoint idéal pour illustrer les espoirs de ces enfants dans un futur que les adultes du village semblent eux avoir sacrifié au profit immédiat ou aux simulacres de relations sociales.

Sans verser dans le drame excessif et parvenant à contourner l’exotisme du lieu, le jeune réalisateur imprime dans le regard de ses bambins la force et la résilience d’un pays que l’on sent démuni face aux drames qui se nouent en toile de fond. Mais si le réalisateur garde intact le rêve de jours meilleurs, il n’en oublie pas moins de souligner les drames de familles déchirées et de vies brisées par les antagonismes présents. Notamment dans les deux scènes de rêve, filmées avec la délicatesse du ralenti, et dans une finale qui illustre de belle manière la prise de conscience de ces deux petits amis, immergés dans un monde ou l’enfance n’est pas vraiment synonyme d’insouciance.

Sortie : vendredi 12 août 2016
V.o. :  Multilingue / S.-t.f.
Kalo Pothi

Genre : DRAME – Origine :  Népal / France / Suisse / Allemagne  – Année :  2015 – Durée :  1 h 31  – Réal. : Min Bahadur Bham– Int. : Khadka Raj Nepali, Sukra Raj Rokaya, Jit Bahadur Malla, Hansla Khadka  –   Dist. / Contact :  K-Films Amérique.
Horaires :  @  Cinéma Beaubien

CLASSEMENT
Tout public

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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Mohenjo Daro

RÉSUMÉ SUCCINCT
En l’an 2016 avant Jésus-Christ, un humble fermier mène une révolte dans la cité de Mohenjo Daro.

SANS
COMMENTAIRES

Sortie : vendredi 12 août 2016
V.o. :  hindi / S.-t.a.
Mohenjo Daro

Genre : ACTION / DRAME – Origine :   Inde  – Année :  2016 – Durée :  2 h 35  – Réal. : Ashutosh Gowarikar – Int. : Hrithik Roshan, Pooja Hegde, Kabir Bedi, Arunoday Singh, Suhasini Mulay, Narendra Jha  –   Dist. / Contact :  Imtiaz Mastan.
Horaires :  @  Cineplex

CLASSEMENT
Tout public
(Déconseillé aux jeunes enfants)

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My Best Friend’s Wedding

RÉSUMÉ SUCCINCT
Une éditrice de mode s’aperçoit qu’elle a des sentiments amoureux envers un ami d’enfance lorsque celui-ci l’invite à une noce.

SANS
COMMENTAIRES

Sortie : vendredi 12 août 2016
V.o. :  anglais, chinois / S.-t.a.
My Best Friend’s Wedding

Genre :  DRAME SENTIMENTAL  – Origine :   Chine –  Année :  2016 – Durée :  1 h 31  – Réal. :  Alexi Tan  – Int. : Qi Shu, Shaofeng Feng, Victoria Song, Rydiam Vaughan, Qing Ye, Randeep Chana – Dist. / Contact :  Eye Steel Inc.
Horaires :  @  Cineplex

CLASSEMENT
Tout public

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