4 juillet 2019
PRIMEUR
| Semaine 27 |
Du 5 au 11 juillet 2019
RÉSUMÉ SUCCINCT
Dani et Christian forment un jeune couple dont la relation bat de l’aile. Suite à une tragédie familiale qui les rapprochent, Dani décide d’accompagner Christian et ses amis lors d’un voyage unique au festival Midsommar dans un village éloigné de Suède. Ce qui commence par des vacances d’été sans tracas prend une tournure sinistre.
Nul doute que le réalisateur de Hereditary (2018) a trouvé son public comme le confirme parfois avec insistance Midsommar. L’originalité, qu’on soit adepte ou non du genre abordé, réside avant tout dans la proposition d’Ari Aster : déconstruire le film d’épouvante en lui attribuant des codes, jusque-là, non utilisés. Le film a lieu en pleine compagne, en plein jour (ensoleillé), situant l’horreur plus graphiquement et la rendant encore plus saisissante. Une secte païenne dont les origines se perdent probablement dans la nuit des temps procède à ses rites annuels. La modernité (la bande de jeunes étrangers) se heurte à un ancien monde totalement inventé pour la circonstance. Le cinéaste cède parfois aux effets associés aux genre d’horreur. Certains plans sont vraiment troublants1 – on ne vous dira rien – laissant une sensation de profond malaise. Nous avons également droit à un étude psychologique des personnages qui place les rapports contemporains dans une sphère de total égocentrisme et d’apathie envers l’autre. Le jeu des comédiens, et plus particulièrement celui de Florence Pugh et de Jack Reynor, s’avère assez adroit.
1 Par curiosité, j’ai consulté le classement par catégories de spectateurs des provinces canadiennes comparé à celui du Québec : toutes affichent le film « interdit aux moins de 18 ans ». Le Québec seulement indique « interdit aux moins de 16 ans ». La raison? Localement, une ouverture d’esprit plus alerte à l’air du temps ou simplement… pour des raisons purement économiques (accès à un plus grand nombre de spectateurs)?
FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 5 juillet 2019
Réal.
Ari Aster
Genre(s)
Suspense d’horreur
Origine(s)
États-Unis – Suède
Année : 2019 – Durée : 2 h 09
Langue(s)
V.o. : anglais, suédois; s.-t.a. /
français, suédois; s.-t.f.
Solstice d’été
Dist. @
Entract Films
Classement
Interdit aux moins de 16 ans
En salle(s) @
Cinéma du Parc
Cineplex
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. ★ Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]
PRIMEUR
| Semaine 27 |
Du 5 au 11 juillet 2019
RÉSUMÉ SUCCINCT
Notre araignée décide de rejoindre ses meilleurs amis Ned, MJ et le reste de la bande lors de vacances en Europe. Toutefois, les plans de Peter d’éviter les actes héroïques pour quelques semaines tombent à l’eau lorsqu’il accepte à contrecoeur d’aider Nick Fury à percer le mystère de plusieurs attaques de créatures, causant des ravages sur tout le continent.
FICHE TECHNIQUE
Sortie
[Depuis] Mardi 2 juillet 2019
Réal.
Jon Watts
Genre(s)
Aventures fantastiques
Origine(s)
États-Unis
Année : 2019 – Durée : 2 h 09
Langue(s)
V.o. : anglais / Version français
Spider-Man : Loin des siens
Dist. @
Columbia Pictures
Classement
Tous publics
[ Déconseillé aux jeunes enfants ]
En salle(s) @
Cineplex
PRIMEUR
| Semaine 27 |
Du 5 au 11 juillet 2019
RÉSUMÉ SUCCINCT
À Glasgow, en Écosse, une jeune femme décide de poursuivre son rêve : s’installer à Nashville et devenir vedette de musique country.
FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 5 juillet 2019
Réal.
Tom Harper
Genre(s)
Drame musical
Origine(s)
Grande-Bretagne
Année : 2018 – Durée : 1 h 40
Langue(s)
V.o. : anglais
Wild Rose
Dist. @
Les Films Séville
Classement
Tous publics
En salle(s) @
Cineplex
27 juin 2019
PRIMEUR
| Semaine 26 |
Du 28 juin au 4 juillet 2019
RÉSUMÉ SUCCINCT
Trois filles mineures sont assassinées ; Ayan Ranjan, officier de police qui a vécu longtemps en Europe, enquête sur cette affaire. À travers ses investigations, on découvre ce qui hante encore aujourd’hui l’Inde en termes de rapports de classes, de religion et de ce qui a trait à la sexualité. Suite
PRIMEUR
| Semaine 26 |
Du 28 juin au 4 juillet 2019
RÉSUMÉ SUCCINCT
Un voyage captivant derrière les coulisses du label pionnier américain, qui donne la parole à quelques-uns des plus grands artistes de jazz du présent et 20e siècles. Suite
PRIMEUR
| Semaine 26 |
Du 28 juin au 4 juillet 2019
RÉSUMÉ SUCCINCT
Ruslan, un artiste errant rêvant de devenir un chevalier, rencontre la belle Mila et en tombe amoureux ; il ne sait cependant pas qu’elle est la fille du roi. Le bonheur des amoureux ne durera pas longtemps puisque… Suite
PRIMEUR
| Semaine 26 |
Du 28 juin au 4 juillet 2019
RÉSUMÉ SUCCINCT
Voyage dans un endroit unique situé au-delà des reportages des nouvelles télévisées pour révéler un monde rempli de personnages résilients et éloquents. Portrait cinématographique riche d’enseignements de gens qui arrivent à donner un sens à leur vie dans les décombres de conflits permanents.
Un poème visuel, un voyage sensoriel dans un lieu oublié du monde, Gaza, enclave de 41 km de long où s’entassent presque deux millions d’habitants, gouvernés par le Hamas et isolé du reste du monde par un blocus israélo-égyptien implacable.
La mise en scène parfois christique de Garry Keane et d’Andrew McConnell refuse le constat politique évident à la Amos Gitaï, même si certains moments le favorisent par défaut, préférant le portrait topographique sans concessions, nu, dans sa vérité la plus troublante, ne reculant devant rien pour alerter le regard du spectateur. Cette approche unique évoque de façon bouleversante des petits chemins de croix à la fois personnels et communs.
En douceur, en subtilité subversive, en amadouant l’image (et le montage) d’un mélange de réalisme infernal et de résilience collective. Entre la vie de tous les jours, sans cesse secouée par des interruptions de tout genre, des manques, des révoltes de jeunes qui n’en peuvent plus, de tirs israéliens, de bombardements excessifs, d’un régime sur place qui ne propose pas la réconciliation et d’un reste du monde qui ne semble pas trop intéressé à résoudre le conflit, un terrain vague du monde qui vit malgré tout, trouve le moyen de sourire, de rire et d’espérer. La jeunesse est le seul espoir, mais l’est-ce dans la violence ou peut-être dans la réalisation de l’utopique dialogue avec l’autre.
Jamais endroit du monde n’aura atteint un si haut degré de paroxysme social, humanitaire, existentiel et politique. Pourtant, dans ce coin perdu et si présent, la vie continue. L’anonymat n’a pas sa place. Le combat est collectif. La peinture que les deux cinéastes en font est d’un humanisme déchirant.
La mise en scène parfois christique de Garry Keane et d’Andrew McConnell refuse le constat politique évident à la Amos Gitaï, même si certains moments le favorisent par défaut, préférant le portrait topographique sans concessions, nu, dans sa vérité la plus troublante, ne reculant devant rien pour alerter le regard du spectateur.
FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 28 juin 2019
Réal.
Gary Keane
Andrew McConnell
Genre(s)
Documentaire
Origine(s)
Irlande / Palestine
Allemagne / Canada
Année : 2019 – Durée : 1 h 32
Langue(s)
V.o. : multilingue; s.-t.a. & s.-t.f.
Gaza
Dist. @
Filmoption International
Classement
Tous publics
En salle(s) @
Cinéma du Parc
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. ★ Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]
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