Recensions

Le cinéma québécois au féminin

23 avril 2017

RECENSION
Texte : Julie Vaillancourt

Le cinéma québécois au féminin « Quelle est la place des femmes dans le cinéma québécois? » Telle est la question qui, d’entrée de jeu, sera posée par les auteurs Céline Gobert et Jean-Marie Lanlo à toutes celles interviewées. La récurrence de cette question ne lasse guère, puisque ces femmes du milieu cinématographique québécois répondent selon leurs spécialisations et expériences personnelles. Prendront la parole: les réalisatrices et scénaristes Chloé Robichaud (Pays, Sarah préfère la course, Féminin/Féminin), Sophie Deraspe (Le profil Amina, Les loups, Les signes vitaux, Rechercher Victor Pellerin), Isabelle Hayeur (La bête de foire, Le Golem de Montréal), Izabel Grondin (seize court métrages de genres), la directrice photo Jessica Lee Gagné, sans oublier la productrice et présidente-fondatrice de Go Films, Nicole Robert, puis la directrice générale de Québec Cinéma Ségolène Roederer. Suite

Le cinéma québécois par ceux qui le font

7 février 2017

CINÉMA /
RECENSION
Texte : Pierre Pageau

POUR BIEN CONNAÎTRE
NOTRE CINÉMA NATIONAL

À priori, on pourrait craindre qu’une série d’entretiens ne produisent qu’une vision parcellaire et trop subjective d’une cinématographie nationale. Pourtant, dans ce cas-ci, c’est tout le contraire qui se produit. La lecture de l’ensemble de ces «discussions» (comme le titre du livre l’indique) nous propose de prendre d’une façon cohérente, organique, le pouls de notre cinéma. Sa conclusion : nous avons un cinéma de qualité, mais qui demande à être questionné.  Ce que les deux auteurs, Jean-Marie Lanlo et Martin Gignac font très bien. Suite

Regards sur le cinéma libanais (1990-2010)

4 avril 2015

Beyrouth, ville ouverte

Denis Desjardins
RECENSION

Regards sur le cinéma libanais (1990-2010)Depuis 1990, les films libanais – au nombre de deux ou trois par année – sont, pour la plupart, produits avec l’aide d’institutions européennes. Les thèmes récurrents sont la guerre, l’exil, l’Histoire du pays. Cependant, comme ce fut longtemps le cas au Québec, le cinéma libanais peine à trouver son propre public qui lui préfère, of course, les productions hollywoodiennes. Heureusement, certains festivals de pays avoisinants (Dubaï, Qatar…) lui ouvrent régulièrement leurs portes. Le mérite du petit livre d’Elie Yazbek, professeur de cinéma à l’Université Saint-Joseph (Beyrouth), est de proposer un survol cinématographique des deux dernières décennies. Suite

Michael Cimino: Les voix perdues de l’Amérique

L’Ouest maudit, l’Ouest convoité

Jean-Philippe Desrochers
RECENSION

Michael Cimino_Les voix perdues de l'AmériqueSpécialiste notamment du cinéma américain des années 1970, Jean-Baptiste Thoret s’attaque, dans Les voix perdues de l’Amérique, au monument qu’est Michael Cimino, cinéaste de grand talent confiné au quasi-silence (seulement quatre longs métrages en plus de 30 ans), après l’accueil désastreux, aussi bien de la part du public que de la critique, de Heaven’s Gate en 1980. Depuis quelques années, l’œuvre de Cimino suscite toutefois à nouveau l’intérêt, surtout en France, où l’on a fini par reconnaître que Heaven’s Gate est un véritable chef-d’œuvre. L’entretien de Thoret se déroule sept ans après la parution de Conversations en miroir, où Cimino, à la demande d’une journaliste italienne, s’était prêté au jeu d’écrire une sorte de conversation avec lui-même où il devait se révéler.

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Dans la caméra de l’abbé Proulx : La société agricole et rurale de Duplessis

Parcours d’un cinéaste engagé

Pierre Pageau
RECENSION

Dans la caméra de l'abbé ProulxVoilà l’ouvrage d’un universitaire qui en possède toutes les qualités mais non les défauts. Comme les bons ouvrages universitaires, il fait preuve d’une recherche exemplaire, appuyée sur des documents de première main. Mais il ne se perd pas dans des quantités inutiles de propos méthodologiques. L’ouvrage de Marc-André Robert va directement vers son propos, l’abbé Proulx. Et l’abbé Maurice Proulx en ressort comme un homme vivant, engagé, bien réel.

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Visconti : Le prince travesti

31 décembre 2014

« Je veux demeurer une énigme… »

RECENSION
>> Élie Castiel

Toujours dans la collection « Vert Paradis », nous avons droit cette fois-ci à nul autre que Luchino Visconti, dans le cinéma transalpin, le Prince incontesté des réalisateurs, pour son raffinement, son élégance, sa sobriété et sa prise de conscience politique subtilement exprimée. Et aussi pour l’expression byzantine de son orientation sexuelle dont on parle si peu, comme s’il s’agissait d’une affreuse infirmité. Suite

Ce qu’il y a de terrible avec Ivan…

« VOIR DES FILMS NE SUFFIT PAS… »

RECENSION
>> Élie Castiel

Dans la collection « Vert Paradis » chez Hermann, Ce qu’il y a de terrible avec Ivan… est une réflexion analytique, une conversation (presque de salon) entre un essayiste-réalisateur et le cinéma. Une discussion le plus souvent animée sur l’un des films les plus influents de Sergueï M. Eisentein, Ivan le terrible, œuvre charnière du cinéaste controversé. Suite

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