3 novembre 2015
Luc Chaput![]()
Genre : Documentaire – Origine : Grande-Bretagne – Année : 2015 [dvd : 2015] – Durée : 2 h 07 – Réal. : Asif Kapadia – Dist. / Contact : Métropole.
CLASSEMENT
Tous publics
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. ★ Mauvais. ½ [ Entre-deux-cotes ] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.
Élie CastielLa magnifique direction photo de Jimmy Chin et de Renan Ozturk contribue à donner à ce documentaire en forme, parfois, de film d’action, quelque chose de transcendant. La fiction s’insère par moment, laissant la place par intermittences à l’aspect documentaire. Saisi sur le vif et empreint d’un danger à la fois inquiétant et sublime, Meru partage le poétique et le mystique grâce à une mise en scène virevoltante visant sur la notion de découverte et d’où la grandeur de la nature apparaît imposante et solennelle. Chin et Vasarhelyi partagent un amour complice pour cette activité rare qu’est l’alpinisme et cette caractéristique se transmet à l’écran aussi jouissivement qu’intensément. Un film où la magie du cinéma opère dans toute sa splendeur. À voir sur Grand Écran si vous avez l’occasion… ou au cinéma-maison sur grand écran plat.
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Genre : Documentaire – Origine : Inde / États-Unis – Année : 2015 [dvd : 2015] – Durée : 1 h 30 – Réal. : Jimmy Chin, Elizabeth Chai Vasarhelyi – Dist. / Contact Métropole.
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Tous publics
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. ★ Mauvais. ½ [ Entre-deux-cotes ] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

Anne Émond
Avec Nuit #1, Anne Émond impose une écriture fraîche et, dans le même temps – thème oblige –, torturée, au diapason d’une époque où les amours urbaines d’un soir finissent par se briser. Changement de lieu et de ton avec Les êtres chers, des personnages portés par le rythme de la vie, en région, dans une non urbanité assumée, choisissant le milieu familial comme repère à la solitude et au partage des valeurs et des sentiments. Comme pour arrêter le temps. Mais malgré cela, un lourd secret protégé, une triste mélancolie et un rapport à la québécitude à la fois fier et interrogateur. Belle rencontre.
En comparaison avec Nuit #1, film intimiste, Les êtres chers est un récit où, par le biais de la famille, le collectif prend toute sa place, même si la caméra s’attache davantage au personnage de David.
En fait, le film se déroule pendant plus de quatre décennies. Mais en quelque sorte, les thèmes de Nuit #1 sont quand même repris ici. Mais de manière plus vaste, plus étendue. Il s’agit, comme le couple dans mon film précédent, de personnages qui questionnent la vie. C’est aussi une question de production. Si Nuit #1 s’appuie sur des standards de production plus discrets, ce deuxième long métrage utilise des moyens plus généreux. C’est dans l’aventure de David que se définissent les personnages, tandis que dans le film précédent, les amants sont en quelque sorte à pied d’égalité.
Vous évoquez des périodes que, peut-être, vous n’avez pas vécues. Quel a été le processus de création dans la transposition des ces années ?
Ces différentes décennies ont parfois été évoquées dans d’autres films. Mais j’ai été également…
Entrevue complète : Séquences (nº 299, p. 6-8 – En kiosque)
Après nous avoir fait traverser une nuit blanche dans un huis clos à deux personnages urbains égocentriques en crise dans Nuit #1 (2011), la réalisatrice Anne Émond récidive avec son deuxième long métrage, une saga familiale se déroulant dans la belle région du Bas-du-Fleuve. Ici, les êtres sont aimants, aimés et vivent un bonheur au jour le jour, au fil des saisons et des années qui passent. Un bonheur relatif qui se démantèle lorsque David cède à la pression de son propre amour pour les siens. Un bonheur à retrouver pour Laurence qui vit mal la perte de ses repères. Un bonheur binaire exploré avec doigté par une cinéaste sensible. Une histoire universelle.

© Yannick Grandmont

Henry Herbert. Charleston, 1927 — Bronze
En quelque sorte, le groupe en question se détache du célèbre Groupe des Sept qui, par son idéologie politique, son engagement artistique précis et son projet militant, reçoit, jusqu’à nos jours, des accolades et une reconnaissance des critiques et du public. Et pourtant, force est de souligner que ces peintres inconnus de la mouvance Beaver Hall signe des œuvres fort intéressantes, candides parfois, sincères, sans objectif bien précis, même si au fond, des intentions semblent se cacher, comme le fascinant Nu dans l’atelier (1933) de Lilias Torrance Newton. Suite
30 octobre 2015
Il y a quelque chose proche du théâtre d’Ibsen dans l’adaptation québécoise de All My Sons, une des pièces phares du grand dramaturge américain Arthur Miller. Quelque chose qui a à voir avec la famille, avec les liens qu’entretiennent chacun des membres avec la vie et la société. Il est souhaitable de penser que les origines juives de Miller y sont pour quelques chose : importance de la cellule familiale, perennité des traditions et des valeurs, contraditions, paradoxes, fidélité sincère envers la terre d’accueil.

Benoît McGinnis, Michel Dumont et Louise Turcot (© Caroline Laberge)
29 octobre 2015
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