30 avril 2017
Elvis Presley, Jerry Lee Lewis, Carl Perkins, Johnny Cash et Sam Phillips, leur père artistique adoptif, celui qui va donner naissance aux succès de ces grands du rockn’ roll. Une journée du 4 décembre 1956 au célèbre Sun Records de Memphis où le paternel de substitution réinvente en quelque sorte l’histoire de la musique pop. James Loye incarne ce personnage d’une Amérique capitaliste où les bonnes idées mènent loin, même si on doit composer souvent avec des coups bas. C’est la loi de la jungle où il est difficile de concilier profit immédiat, amitié et sincère élan d’humanité. Ces caractéristiques de tout individu normal, Loye les déploie remarquablement, inventant un personnage d’un charisme impérial. C’est l’une des plus belles performances de la soirée, même si l’ensemble, y compris le band endiablé, sont tous exceptionnels.
28 avril 2017
Ils sont deux sur scène, Mark Crawford et Paul Dunn, gais, hétéros, hommes, femmes. Dans leur for intérieur, un texte désopilant de Mark Crawford, une aventure humaine qui passe par mille et une émotions. C’est ludique, je-m’en-foutiste, sexy, hilarant, se moquant de nos travers et rendant au métier d’interprète ses lettres de noblesse.
L’humour est particulier, s’assume totalement camp, c’est-à-dire teinté de ce je-ne-sais-quoi homosexuel qui le rend encore plus humain. Les hommes sont machos finis, les homosexuels assmumé ou en quête, ou ne le savent même pas qu’ils le sont, les femmes des mégères non apprivoisées. La mise en scène de Ashlie Corcoran se veut désinvolte, bordélique, libre, charmante et d’une humanité à l’épreuve du temps, courageusement provocatrice.

© Andrée Lanthier
27 avril 2017
AVIS AUX CINÉPHILES
Il arrive parfois que certains films ne soient pas présentés toute la semaine, particulièrement dans les salles indépendantes. Consultez les horaires quotidiens, ceux-ci pouvant changer d’un jour à l’autre.
DALIDALa musique, adaptation du célèbre opéra de Mozart, Le nozze di Figaro, enveloppe la salle, comble le soir de la Première, procurant un intense enthousiasme chez les spectateurs. Et lorsque le rideau se lève, nous sommes face à un décor à l’ancienne qui donne une chaleur d’antan, conciliatrice, rassembleuse, une bouffée d’air frais par les temps qui courent.

© Ballet National d’Ukraine
20 avril 2017
AVIS AUX CINÉPHILES
Il arrive parfois que certains films ne soient pas présentés toute la semaine, particulièrement dans les salles indépendantes. Consultez les horaires quotidiens, ceux-ci pouvant changer d’un jour à l’autre.
THE LOST CITY OF Z
MAUDIE

Si l’on se fie aux règles démocratiques de la danse contemporaine, le corps chorégraphique se fie souvent à des notions scientifiques qui le positionne dans des centres de gravité qui n’ont rien à voir avec le réel vécu.
Avec Telemetry, le maître-danseur Shay Kuebler l’explique dans le programme de la soirée, lui administrant une résonance magnétique qui nous dépasse. La scénographie, sa propre création, est un espace circulaire qui ressemble à une planète parfaitement définie, quelque part perdue dans l’espace, mais qui, le temps d’un spectacle chorégraphique, s’arrêtait sur terre pour redéfinir le temps ; car il s’agit aussi de temporalité dans Telemetry.

© David Cooper
14 avril 2017
Un seul soir : mercredi 12 avril 2017, dans la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts. Lancement d’album dans la cas de Kleztory ? Occasion pour le groupe ukrainien Dakhabrakha de rendre hommage à cette communauté culturelle, en attendant sans doute Le Mariage de Figaro du Ballet National d’Ukraine, auquel les Grands Ballets (Canadiens) rendent hommage du 26 au 29 avril prochain. Toujours est-il que nous avons assisté à un double concert inusité qui, au cours de ses 90 minutes, a su nous convaincre du bien fondé de chacun des groupes.

Kleztory
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