14 février 2019
Retour du grand Akram Khan après son remarquable Until the Lions, à Danse Danse en 2017. Et avec XENOS (du grec, étranger), raison de plus d’y assister puisque c’est la dernière prestation solo du chorégraphe-danseur. Salle complète pour la Première hier soir devant un public ébahi non seulement par la performance de l’artiste, mais également par le message qu’il implique, rendu encore plus pertinent grâce à un décor majestueux.
Pour Akram Khan, une pièce essentielle parce qu’intime, personnelle, complice de sa vision du monde et de la vie. Les guerres, de la Première Guerre mondiale jusqu’à, en filigrane, celles d’aujourd’hui. On comprendra que l’unique danseur sur scène se fait le narrateur en mouvement et le messager de ces erreurs humaines que sont les conflits armés. Dans les temps anciens, Prométhée avait décelé la dichotomie de l’humain, le bien et le mal. Suite
13 février 2019
Evangelia Kranioti
Le premier plan du film, plongée à vol d’oiseau en mouvement panoramique sur Rio de Janeiro, Brésil – sans doute la ville la plus interdite du monde, pour ses nuits chaudes, ses excès, sa joie de vivre, mais aussi pour les dangers que courent les marginaux, les laissés-pour-compte, les gais, les lesbiennes et encore plus les travestis et les transgenres – est suivi d’un court mouvement en contre-plongée de la forêt, deux plans parallèles comme métaphore de la transformation d’un territoire vierge en ville cosmopolite où tout semble permis. Suite
8 février 2019
Avis au cinéphiles
Les textes sont publiés le plus rapidement possible au fur et à mesure que les films sont vus.
Veuillez noter que certaines bandes-annonces de films étrangers ne sont pas sous-titrées.
—
| EN SALLE À MONTRÉAL – 06 |
< Cliquez sur chacun des titres pour accéder à la fiche détaillée des films >
—
LE FILM
DE LA SEMAINE20-22 Ω
Thierry Loa Suite
4 février 2019
TROIS GRANDS ESSENTIELS DE LA SCÈNE QUÉBÉCOISE, suivant l’ordre alphabétique, pour que l’un ne supplante pas l’autre : Benoît Brière, le comédien aux mille masques, Martin Drainville, de plus en plus au théâtre et toujours si efficace, et Luc Guérin, celui qui peut transformer le comique en tragique simplement en un tour de main inattendu.
Dans le roman de Yasmina Reza, trois amis de longue date, chacun différent des deux autres, allant même jusqu’à se demander comment ils partagent cette amitié depuis si longtemps (trente ans si ma mémoire est bonne). La texte de Reza brille par ses fausses confidences, par ses mensonges et aussi ses vérités qu’on n’arrive pas à digérer et plus que tout, par son aisance à faire parler les hommes comment jamais auparavant avec, comme résultat, la confirmation qu’à l’instar des femmes, ils sont faits de chair et de sang et ont surtout des sentiments.
Luc Guérin, Benoît Brière et Martin Drainville / Crédit photo : © François Laplante Delagrave
2 février 2019
TOUT D’ABORD, UN FILM (auto)biographique d’Ingmar Bergman datant de 1982, austère, drôle, cynique, agréablement venimeux, mais comparé aux autres productions du réalisateur, une catharsis triste et joyeuse en forme de flashbacks qui confirme la continuité d’un grand metteur en scène de certaines disciplines des arts de la représentation, dont le théâtre et surtout le cinéma. En tout, pour Fanny et Alexandre (Fanny och Alexander), trois heures et huit minutes d’images en mouvement incomparables.
En 2019, au Théâtre Denise-Pelletier, et dans la Grande Salle, un défi de taille, exprimer sur scène ce qu’on avait vu à l’écran, mais à la manière d’un tour de force contraint par le temps. Ne pas dépasser une heure et cinquante minutes.
(De gauche à droite) Steve Laplante, Gabriel Szabo, Annette Garant, Patricia Larivière, Rosalie Daoust, Ève Pressault, Luc Bourgeois
Crédit : © Gunther Gamper Suite
31 janvier 2019
ÉLECTRE (ILEKTRA), LE FILM DE MICHAEL CACOYANNIS, EST TIRÉ DE L’ŒUVRE D’EURIPIDE et commence par le meurtre d’Agamemnon pour se terminer par une séparation sans retour. L’adaptation française d’Évelyne de la Chenelière puise aux sources de Sophocle, plus rigoriste mais sans trop s’aventurer, qui commence lorsque Oreste retourne chez lui pour se venger. Raccourcir le récit? Plonger dans les moindres détails d’une histoire familial funeste?
Magalie Lépine-Blondeau
Crédit photo : © Yanick Macdonald Suite
Avis au cinéphiles
Les textes sont publiés le plus rapidement possible au fur et à mesure que les films sont vus.
Veuillez noter que certaines bandes-annonces de films étrangers ne sont pas sous-titrées.
—
| EN SALLE À MONTRÉAL – 05 |
< Cliquez sur chacun des titres pour accéder à la fiche détaillée >
—
COUP DE CŒUR
CAPHARNAÜM
Nadine Labaki
—
CRITIQUES
Une colonie
Geneviève Dulude-de-Celles Suite
2025 © SÉQUENCES - La revue de cinéma - Tous droits réservés.