En couverture

École nationale de cirque

12 mai 2013

CRÉATIONS DE FIN D’ANNÉE

Si l’on se fie aux spectacles présentés en 2012, ceux de cette année sauront sans aucun doute nous laisser autant de soupirs que d’émotions. Cela a sans doute à voir avec l’enthousiasme qui anime les finissants de l’École nationale de cirque, tous impeccables dans l’exercise de leurs multiples disciplines – acrobatie, trapèze, équilibrisme, danse, et tout ce que « l’art du chapiteau » peut offrir d’excitant.

Comme d’habitude, deux spectacles ; cette année autour du thème de l’amour : La Vie en Swing, une création de Sharon Moore, où l’atmosphère des années 40 nous transporte dans une histoire de passion ; ensuite, d’Alain Francœur, Pour le meilleur et pour le pire, réunissant une galerie de personnages lors d’un party de mariage au rythme des succès de chansons des années 70 à 90. Tout un programme !

Deux spectacles présentés en alternance à partir du 28 mai 2013, à la Tohu! >> La Rédaction

L’Amour, la Mort et le Prêt-à-porter

TENDRES AVEUX

Cinq femmes s’adressent directement à l’auditoire, étalant les rapports profonds qu’elles entretiennent avec leur garde-robes. Ces confessions leur donnent l’occasion de bifurquer vers d’autres thèmes comme la quête d’amour, l’angoisse de la solitude, la résignation, la maladie et la mort.

>> Élie Castiel

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Ray Harryhausen | 1920-2013

9 mai 2013

En hommage à Ray Harryhausen, mort cette semaine, et qui fut une personnalité majeure de l’histoire des effets spéciaux, nous vous proposons le texte de l’entrevue qu’il accorda à Séquences (nº 239 > Septembre-Octobre 2005, p. 22-25), lors de sa venue à Fantasia à l’été 2005.
La Cinémathèque québécoise http://www.cinematheque.qc.ca/fr/secrets-et-illusions-la-magie-des-effets-speciaux?date=2013-05-08 consacre d’ailleurs à cette discipline sa nouvelle exposition permanente.

>> Luc Chaput

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Le Chant de Sainte Carmen de la Main

5 mai 2013

ODE AUX LAISSÉS-POUR-COMPTE

>>  Élie Castiel

De retour de Nashville, Carmen est accueillie avec liesse par ses admirateurs qui forment, entre autres, la faune bigarrée de la Main (Montréa l) : prostituées, travestis, drag queens. Mais il y aussi Maurice, son amant, Bec-de-Lièvre, son habilleuse, Gloria, la chanteuse sud-américaine et, surtout, Tooth Pick, l’homme de main de Maurice et qui éprouve pour Carmen une profonde haine. Et ce soir-là, Carmen doit chanter au célèbre cabaret, le Rodéo.

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The Number 14

3 mai 2013

JEU DE MASQUES

>>  Élie Castiel

Des personnes de divers horizons, classes sociales, âges et conditions entrent et sortent d’un autobus de ville.  Six comédiens interprètent à leurs façons la soixante de personnages qui composent cette faune bigarrée.

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Vues d’Afrique II

HISTOIRES DE FAMILLES

Cette 29e édition de Vues d’Afrique http://www.vuesdafrique.com/ se terminera par la présentation d’ Herby, le jazz et la musique haïtienne. Le cinéaste Arnold Antonin  trace un portrait quasi complet de cet animateur de radio, producteur de disques, chanteur et compositeur qu’est et que fut Herby Widmaier. Le film est donc l’occasion de voir des prestations musicales enjouées ou endiablées qui soulignent les divers cycles de la musique populaire haïtienne et ses liens avec le jazz et la musique des voisins hispanophones. La complicité des amis dans leurs témoignages et dans leurs attitudes sur scène ainsi que le talent démontré par plusieurs des fils du clan Widmaier  permettent ainsi de retourner d’une autre manière sur le passé plus ou moins récent de cette république des Antilles.

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Wadjda

1er mai 2013

UN VÉLO NOMMÉ DÉSIR

>> Aliénor Ballangé

Wadjda, de Haifaa Al-Mansour, est à voir au deuxième degré : c’est pour ainsi dire un film au carré. Il raconte une histoire qui renvoie directement à lui-même : le vélo de Wadjda, c’est le film d’Al-Mansour. Au-delà des ressemblances physiques qui existent entre la chaîne et la pellicule, entre les dérailleurs et les bobines, au-delà du fait que le cinéma comme le vélo visent à produire du mouvement, une ironie qui prend tout son sens dans un pays conservateur, réaliser un film c’est comme faire du vélo : interdit, tabou. Personne ne s’y risque : on respecte la règle, on l’intègre, on l’assimile. Il faut attendre l’effrontée, l’inadaptée, celle qui refuse le système – la jeune fille qui fait du vélo – comme son double réel qui réalise un film, indifférente à des règles qui ne sont et ne seront jamais les siennes.

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