20 septembre 2013
Dramaturge et metteur en scène, Thomas vient d’écrire une adaptation du célèbre roman de Leopold Sacher-Masoch, La Vénus à la fourrure, une exploration sensuelle et controversée des rapports entre le sexe et le pouvoir. Alors qu’il ne trouve pas l’interprète féminine qui lui convient, entre alors Vanda, à l’improviste.
12 septembre 2013
Avec Vic+Flo ont vu un ours, Denis Côté nous amène dans des lieux peu visités du cinéma québécois où les méchants règnent en maître, où les femmes ne sont ni des mères, ni des filles et où la forêt est un lieu d’enfermement. Si, d’apparence, Vic+Flo ne s’attache à rien de ce que le Québec produit habituellement, il demeure un film profondément québécois qui parle de nous et qui, surtout, parle de cinéma.
>> Anne-Christine Loranger
29 août 2013
Du 5 septembre au 31 octobre prochain, le Goethe-Institut de Montréal présentera le cycle joliment nommé Pauvres mais sexy, qui permettra aux spectateurs de découvrir plusieurs films allemands dont les budgets ne dépassent pas 400 000 dollars.
Présentés tous les jeudis soirs, les films sont tous originaires de la région berlinoise, véritable pépinière de créativité et de collaboration artistique. En plus d’une industrie cinématographique grand public florissante, il y existe un mouvement alternatif de jeunes cinéastes, pour la plupart, qui réalisent des films à leurs propres conditions, avec peu d’argent, beaucoup d’enthousiasme, d’ingéniosité et d’aide de leurs amis.
Évitant les gros budgets, la longue attente et les contraintes qui accompagnent les sources de financement public plus traditionnelles, ces réalisateurs à petit budget choisissent souvent l’autofinancement pour garder toute la latitude et le contrôle artistique sur leurs productions. Leurs œuvres offrent un résultat gagnant en liberté, en ingéniosité et en authenticité, tout en se révélant généralement aussi divertissantes que les films à gros budget. Beaucoup de ces films sont d’une manière directe ou indirecte une ode à Berlin et à la collectivité.
Goethe-Institut : 1626, boul. St-Laurent, Montréal • 514 499-0159 • info@montreal.goethe.org • www.goethe.de/montreal • toutes les projections ont lieu à 19h
21 août 2013
Alors que vient de sortir son numéro sur la Nouvelle Vague et le cinéma direct, la revue savante NOUVELLES VUES attire l’attention sur ses deux nouveaux appels à contributions pour les numéros 16 (Musique rock et cinéma) et 17 (Philosophie et cinéma).
Ce numéro de Nouvelles Vues s’intéresse aux relations intermédiales entre musique rock et cinéma au Québec. On entend « musique rock » au sens large – du rock’n’roll à la pop, du soul au rap, de la disco à l’électro, du folk-rock au punk – étant entendu que cet idiome est aujourd’hui formidablement diversifié et le lieu de tous les syncrétismes, voire de toutes les impuretés. Dans son Dictionnaire du rock, Michka Assayas affirme que cette musique est « l’une des plus grandes aventures collectives de ces quarante dernières années », le « premier véritable courant de fusion » et « le seul élan radicalement neuf ». Il prête ainsi sa voix à ceux qui priorisent les approches sociologiques, historiques ou musicologiques pour cerner l’impact du rock. De son côté, le philosophe Roger Pouivet soutient que les œuvres issues de cet idiome sont une « nouveauté ontologique » dans l’histoire de la musique, nouveauté qui n’est pas dissociable des biais esthétiques, technologiques et industriels du rock comme art de masse. L’existence même de l’œuvre rock repose sur une utilisation novatrice de procédés techniques (travail de montage sonore et de réalisation en studio) permettant une production et une diffusion sans précédent, omises celles rattachées au septième art.
2 août 2013
À la fin du XXe siècle, Lucifer demande un procès sur terre afin de pouvoir quitter l’Enfer et de retourner au Paradis d’où il a été chassé.
>> Luc Chaput
Dans le cadre de Fantasia, la jeune compagnie montréalaise Title66 représente cette production d’une œuvre de jeunesse de l’écrivain et cinéaste britannique Clive Barker. Dans un décor sobre à la dominante blanche avec au fond des mannequins de plastique, un rideau de fond de scène permettant certaines ombres chinoises et des boîtes rectangulaires servant entre autres de malles, un peu de jaune (des cordes et un grand escabeau) parsème ce lieu. Le noir est réservé au diable et à ses acolytes et l’on dénote l’absence étonnante de rouge.
26 juillet 2013
Cette année marque la cinquième édition de l’événement Fantastique week-end du court métrage québécois organisé dans le cadre de Fantasia. Comme son nom l’indique, c’est durant toute une fin de semaine que la Cinémathèque québécoise accueillera les festivaliers à la projection des 127 courts retenus dans la sélection.
>> Charles-Henri Ramond
14 juillet 2013
Il y a, de la part du cinéaste israélien Ilan Ziv, une sorte de propension à déconstruire le mythe de l’exil des Hébreux à l’époque de la destruction du temple de Jérusalem. Peuple de l’errance, de la destinée, de l’espoir, mais surtour de la survie, la nation juive s’est adaptée aux diverses cultures qui l’a accueillie au cours des siècles.
>> Élie Castiel.
Suite
2025 © SÉQUENCES - La revue de cinéma - Tous droits réservés.