10 mai 2014
Vingt-deux ans après sa création, Les Aiguilles et l’Opium ne cesse de remettre en question l’utilisation de l’espace scénique, de se questionner sur la notion de mise en scène comme fondement de tous les actes de la performance, quelle que soit la discipline.
5 mai 2014
Au menu musical : Bach, Beethoven, Mozart, Chopin, Schubert, mais également Richard Greenblatt, Leila Fletcher et Billy Joel. Le classique, le Jazz et un peu de pop fusionnent comme par magie dans cette comédie alerte sur les différentes fonctions du piano dans la vie de quelques personnages qui ne sont pas nécessairement aptes à le pratiquer ou du moins à en faire une profession.
3 mai 2014
Paradoxalement, les temps changent tout en demeurant malgré tout les mêmes, traînant avec eux l’art du pur divertissement populaire dans des sphères étranges. Sur ce point, l’incontournable Cirque du Soleil n’a pas changé sa stratégie de séduction, arborant d’année en année l’étendard d’une thématique au goût du jour, de celles qui rassurent la majorité des spectateur quant à leur assimilation au monde d’aujourd’hui.
Mais le titre Kurios : Cabinet des curiosités n’est pas totalement à la hauteur de nos attentes et ne remplit son mandat qu’à moitié, sans doute un peu moins. De ce titre à consonance grecque séparé par une virgule, il ne reste que « Kurios » car le cabinet est lui absent, au profit d’une piste scénique qui déploie tout un arsenal plutôt original oscillant entre les multiples Star Wars (La Guerre des étoiles), les films de science-fiction de série B et un amour inconditionnel voué au cirque.
À Montréal se tient la dernière fin de semaine du 30e festival Vues d’Afrique marquée entre autres par les présentations d’Assistance mortelle, remarquable documentaire de Raoul Peck où ce cinéaste revient dans on pays d’origine pour documenter pendant deux ans les efforts de reconstruction après le tremblement de terre dévastateur du 12 janvier 2010.
1er mai 2014
Il n’y a pas de récit, mais une suite de tableaux autour de la vie sexuelle et amoureuse d’une jeune femme. Hantée par un passé tourmenté, elle passe d’un homme à l’autre sans véritable attachement. Mais la Lulu de René Maglioccio, d’après Franz Wedekind, est avant tout, sur le plan narratif, une mise à nu des rapports hommes/femmes dont le discours se perd dans la nuit des temps.
Lorsque Denise Filiatrault annonce les pièces de nouvelle saison, c’est en quelque sorte assister à un one-woman-show irrésistible. Quelle prestance ! Quel naturel ! Autant de liens qui l’unissent aux abonnés, aux comédiens présents dans la salle et aux journalistes. Bref, une belle présentation. Passons maintenant aux choses sérieuses…
En deux ou trois minutes, chaque metteur en scène accompagné d’un ou plusieurs des comédiens expliquait sa démarche avec un sens inouï de la synthèse. Mais ce qui émanait de leur discours se tient en quelques mots : la saison théâtrale promet des rendez-vous fort enrichissants sur l’état de notre monde.
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