4 juin 2014
Ayant besoin de renfort, l’industrie du cinéma québécois se lance dans une campagne virtuelle pour promouvoir les talents cinématographiques d’ici. Proposition qui, on l’espère, portera fruit car plusieurs points restent en suspens. Comment convaincre le public de voir les films d’ici, quel que soit le genre ou les spectateurs auxquels ces productions s’adressent ?
29 mai 2014
Évitons le ton cynique ou dévastateur et soyons plutôt constructifs en optant pour l’objectivité. Comment se fait-il que les médias québécois (du moins selon nos observations) étaient absents à ce festival ? Était-ce une des conséquences des séries finales de hockey ? Le beau temps peut-être ? Ou encore dû à une absence de publicité adéquate de la part des organisateurs ?
Chaque spectacle annuel de l’École nationale de cirque de Montréal aborde deux thèmes associés aux questionnements de l’individu. En ce qui a trait à l’édition 2014, on assiste à un nouveau virage pour les finissants de l’ÉNC. Tournant dû sans doute à la présence de Gioconda Barbuto, chorégraphe au Nederlands Dans Theater et ancienne soliste aux Grands Ballets Canadiens, ici metteure en piste.
En effet, dans L’Abri, La danse occupe une grande partie d’un spectacle qui aborde le thème du temps : passé, présent et futur s’enchevêtrent avec comme résultat une œuvre foisonnante en trouvailles narratives et numéros époustouflants.
18 mai 2014
Avec Turandot, l’Opéra de Montréal clôture avec panache une saison marquée par la diversité des œuvres proposées. Avec Puccini on ne peut guère se tromper tant sa musique englobe, par ses diverses tonalités et multiples variations, toute une gamme d’émotions.
16 mai 2014
De cette version des Innocentes, 65 ans après sa première en 1949, inaugurant le Théâtre du Rideau Vert, on retiendra autant sa simplicité que sa remarquable texture conceptuelle. Cette structure plutôt stratégique aide énormément à passer d’une scène à l’autre, faisant de la notion de transition un mouvement naturel, ne demandant aucun effort. Et pourtant !
Lorsqu’on assiste à une pièce de théâtre sans véritable récit, nous sommes, contrairement à nos habitudes, bousculés par l’incertitude et l’inquiétant. Force est néanmoins de souligner que la mise en scène de Michel Nadeau surprend par l’utilisation de l’espace, par le mouvement qui s’opère autour de ce territoire scénique, plaçant les trois personnages sous constante tension dans leur discours écologique.
Le débat n’est pas nouveau, mais toujours d’actualité. Les nouvelles technologies, les enjeux face à la manipulation de la terre ont changé notre façon de voir le monde, mais nous ont également enchaînés, selon l’endroit où on se trouve, dans une sorte de carapace qui conforte nos vies et nourrissent nos exigences du présent.
11 mai 2014
Du moins en apparence, le nouveau film de Noël Mitrani est un essai freudien sur l’abondon de soi, notamment sur le plan psychologique. Une sorte de délire incessant qui s’empare du (quasi) unique personnage du film pour ne plus le lâcher, sortant ses tentacules pour mieux le dominer, pour s’assurer qu’il n’a aucun contrôle sur sa vie. Bienvenue dans l’univers de l’étrange, un territoire troublant où la nature même du protagoniste est sublimée, justement en raison de sa différence. C’est un personnage cinématographique hors-norme et, dans le même temps, d’une puissance photogénique inégalée et paradoxalement charismatique face à la caméra.
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