14 juin 2019
PRIMEUR
| Semaine 24 |
Du 14 au 21 juin 2019
RÉSUMÉ SUCCINCT
En 2013, une statue d’Apollon datant de l’Antiquité est trouvée au large de Gaza avant de disparaître dans d’étranges conditions. Oeuvre de faussaires ou bénédiction des dieux pour un peuple palestinien en mal d’espoir? Suite
PRIMEUR
| Semaine 24 |
Du 14 au 21 juin 2019
RÉSUMÉ SUCCINCT
Katherine Newbury est une pionnière et une légende parmi les animateurs d’émissions de fin de soirée. Lorsqu’elle est accusée d’être une « femme qui hait les femmes », elle décide de corriger la situation au plus vite. Aussitôt, Molly est engagée, la seule femme parmi tous les auteurs de l’équipe de Katherine.
Surtout connue dans le milieu télévisuel, la comédienne et scénariste américaine d’origine indienne Mindy Kaling (A Wrinkle in Time, Inside Out) puise son inspiration dans son passé de scriptrice (The Office, The Mindy Kaling Project) avec Late Night, une comédie douce-amère sur les coulisses de la télévision. Bien intentionnée, Kaling cherche à souligner la condition féminine et prône la diversité culturelle dans un milieu où le chauvinisme masculin est encore trop présent. Mais il faut plus que de bonnes intentions pour réaliser un bon film avec un sujet d’actualités aussi forts que ce dernier. Peu crédible, l’idée de départ farfelue semble tout droit sortie du célèbre Trading Places. Et pour une comédie qui se situe dans le milieu cinglant des Late Night Show, on ne peut pas dire que les joutes verbales soient particulièrement drôles ou acerbes. On rit peu en fait et mis à part quelques fines observations ci et là, on demeure toujours en surface au lieu d’un regard incisif sur le milieu (disons qu’on est très loin de Network de Sidney Lumet). Moralisateur à souhait, le déroulement de l’intrigue est archi prévisible et le film souffre d’un (trop) plein de bons sentiments alors que la réalisation Nisha Ganatra (Chutney Popcorn) peine à se démarquer du style sitcom. Heureusement qu’il y a Emma Thompson qui offre une performance impeccable malgré tout.
… pour une comédie qui se situe dans le milieu cinglant des Late Night Show, on ne peut pas dire que les joutes verbales soient particulièrement drôles ou acerbes.
FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 14 juin 2019
Réal.
Nisha Ganatra
Genre(s)
Comédie
Origine(s)
États-Unis
Année : 2019 – Durée : 1 h 43
Langue(s)
V.o. : anglais / Version française
Fin de soirée
Dist. @
Les Films Séville
Classement
Tous publics
[ Déconseillé aux jeunes enfants ]
En salle(s) @
Cineplex
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. ★ Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]
PRIMEUR
| Semaine 24 |
Du 14 au 21 juin 2019
RÉSUMÉ SUCCINCT
Daphné Despéraux, éditrice chez Grasset, découvre un chef-d’œuvre inédit dans une bibliothèque de Bretagne où sont conservés des manuscrits ayant essuyé un refus de publication. L’auteur, un restaurateur nommé Henri Pick, est malheureusement décédé depuis quelques années. Sa veuve et sa fille ignoraient tout de ce roman, mais autorisent la publication en mémoire du défunt. Le livre fait un tabac. Cependant…
Un animateur d’émission littéraire télévisée insulte la mémoire d’un auteur récemment publié et perd son emploi. Jean-Michel Rouche est certain que ce restaurateur Henri Pick n’a pas écrit Les dernières heures d’une histoire d’amour.
Dans cette enquête policière à Paris et dans une presqu’île bretonne, le réalisateur Rémi Bezançon et sa conjointe et coscénariste Valentine Portal adaptent le roman éponyme de David Foenkinos et s’amusent à égratigner le milieu de l’édition souvent plus intéressé par le coup de pub, le roman du roman et le renvoi d’ascenseur que par la valeur effective des écrits proposés1.
Bezançon et Portal incluent un aspect documentaire sur les recherches en bibliothèques et dans les archives et créent des fausses pistes dont un détour dans un distrayant club de lecture. Fabrice Luchini et Camille Cottin, en Jean-Michel et Joséphine, la fille d’Henri Pick, forment un couple improbable mais parfaitement assorti échangeant des bulles d’humour plus ou moins acide avec adresse. Fabrice Luchini en fait un peu trop par moments mais cela convient à son personnage d’étoile de la critique littéraire.
La mise en scène souple joue des contrastes lumineux et plus sombres entre les perspectives fermées de Paris et celles ouvertes de la province où la vie prend son petit bonhomme de chemin.
Le scénario reprend avec justesse l’idée de la Bibliothèque des manuscrits refusés que Foenkinos (La délicatesse) a empruntée à un lieu majeur du roman de Richard Brautigan The Abortion: An Historical Romance et qui depuis existe véritablement à Vancouver, une ville de l’état de Washington. La mise en scène souple joue des contrastes lumineux et plus sombres entre les perspectives fermées de Paris et celles ouvertes de la province où la vie prend son petit bonhomme de chemin. Certains indices trouveront bonne oreille auprès de spectateurs plus attentifs car l’énigme vaut le détour.
1 Parmi les cas célèbres de manuscrits refusés, A Confederacy of Dunces (La conjuration des imbéciles) de John Kennedy Toole fut publié onze ans après le suicide de son auteur dépité d’avoir son œuvre refusée. Il gagna alors le prix Pulitzer.
FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 14 juin 2019
Réal.
Rémi Bezançon
Genre(s)
Comédie
Origine(s)
France
Belgique
Année : 2018 – Durée : 1 h 41
Langue(s)
V.o. : français / s.-t.a.
The Mystery of Henri Pick
Dist. @
A-Z Films
Classement
Tous publics
En salle(s) @
Cinéma Beaubien
Cineplex
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. ★ Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]
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