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Les drapeaux de papier

27 juin 2019

PRIMEUR
| Semaine 26 |
Du 28 juin au 4 juillet 2019
 

RÉSUMÉ SUCCINCT
Charlie, bientôt 24 ans, mène une vie sans excès : elle se rêve artiste et peine à joindre les deux bouts. Quand son frère vient la retrouver après douze ans d’absence, tout se bouscule. Vincent a 30 ans et sort tout juste de prison.

COUP DE CŒUR
DE LA SEMAINE
< Jules Couturier >

★★★★

À FLEUR DE PEAU

Aujourd’hui âgé de 19 ans, Nathan Ambrosioni a écrit Les drapeaux de papier à 17 ans et l’a tourné à 18. Il détient le record du plus jeune cinéaste français à avoir obtenu une aide financière du CNC (Centre national du cinéma et de l’image animée).

D’emblée, le succès du film impressionne en raison de la jeunesse du réalisateur. L’exploit est d’autant plus fascinant que son film traduit une maîtrise narrative et formelle remarquable.

La réinsertion sociale, la solidarité familiale, les limites de l’affection sont abordées avec beaucoup d’émotion mais aussi avec pudeur, évitant les pièges du mélo. Peut-être est-ce l’âge? La fin de l’adolescence où l’on est particulièrement sensible, à fleur de peau, proche de nos émotions, mais le film d’Ambrosioni est d’une sensibilité extrême, ce qui en fait son principal point fort.

Le jeune cinéaste filme ses personnages en gros plan la majorité du temps et, dans cette proximité, révèle toute leur fébrilité. Sensuel, sensible aux moindres gestes et attentif à chaque son, il privilégie les regards, les positionnements dans l’espace, les silences, il attrape les mouvements subtils, les respirations, souvent saccadées par le stress, le malaise ou la colère contenue.

De cette sensualité émane une tension constante. Parfois étrangement sexuelle, même si elle unit un frère et une sœur. Le suspense s’étirant tout au long, l’explosion toujours possible.

Tout cette sensibilité, toute cette tension, sont rendues encore plus puissantes à travers les performances senties, intenses, de Guillaume Gouix et de Noémie Merlant.

De cette sensualité émane une tension constante. Parfois étrangement sexuelle, même si elle unit un frère et une sœur. Le suspense s’étirant tout au long, l’explosion toujours possible. 

 FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 28 juin 2019

Réal.
Nathan Ambrosioni

Genre(s)
Drame psychologique

Origine(s)
France

Année : 2018 – Durée : 1 h 44

Langue(s)
V.o. : français

Les drapeaux de papier

Dist. @
K-Films Amérique

Classement
Tous publics

En salle(s) @
Cinéma Beaubien
Cineplex

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel.  ★★★★ Très Bon.  ★★★ Bon.
★★ Moyen.   Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

Mindo Taseeldarni

PRIMEUR
| Semaine 26 |
Du 28 juin au 4 juillet 2019
 

RÉSUMÉ SUCCINCT
Une histoire d’amour et d’autres réalités de la vie parmi des gens de classes sociales différentes.

< SANS
COMMENTAIRES >

FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 28 juin 2019

Réal.
Avtar Singh

Genre(s)
Comédie dramatique

Origine(s)
Inde

Année : 2019 – Durée : 2 h 03

Langue(s)
V.o. : penjabi; s.-t.a.

Mindo Taseeldarni

Dist. @
Imtiaz Mastan

Classement
Tous publics

[ Déconseillé aux jeunes enfants ]

En salle(s) @
Cineplex

Nous finirons ensemble

PRIMEUR
| Semaine 26 |
Du 28 juin au 4 juillet 2019

RÉSUMÉ SUCCINCT
Préoccupé, Max est parti dans sa maison au bord de la mer pour se ressourcer. Sa bande de potes, qu’il n’a pas vue depuis plus de 3 ans, débarque par surprise pour son anniversaire ! La surprise est entière, mais l’accueil l’est beaucoup moins.

CRITIQUE
< Luc Chaput >

★★ ½

PICCOLO MONDO CANET

En 2010, dans Les petits mouchoirs, Ludo était à l’hôpital dans un état critique mais la plupart de ses amis quittaient Paris pour des vacances sur le bassin d’Arcachon. Aujourd’hui, le riche Max est dans une mauvaise passe et ses amis perdus plus ou moins de vus viennent lui faire la surprise d’une visite dans sa villa du Cap Ferret sur le même étang maritime. Le film se veut donc une suite du premier pour revisiter les mêmes personnages dont les fortunes financières, de santé ou sentimentales ont évolué. L’aspect choral amène le réalisateur et scénariste Guillaume Canet à papillonner entre ces diverses histoires accordant à l’un ou à l’autre son quinze minutes de gloire.

On est étonné de la volonté de Laurent Lafitte de la Comédie-Française à détruire son image par divers procédés peu comiques. Gilles Lellouche s’en sort mieux même si les échanges avec la nounou de sa fille frisent parfois le ridicule. Parmi les personnages féminins, Isabelle, incarnée par Pascale Arbillot, se taille la part de la lionne.

Le récit se construit en circuit fermé et à part le personnage de Jean-Louis, restaurateur du coin, les Arcachonnais, ostréiculteurs ou autres sont relégués à n’être que des visions fugitives captées par la photo de Christophe Offenstein. Le cinéaste emploie une bande musicale anglophone faite de tubes alors que des chansons françaises, italiennes ou hispanophones auraient pu au moins aussi bien servir . Après deux heures quinze, certains problèmes sont réglés mais l’ode à l’entraide et l’amitié est beaucoup mieux réussie, par exemple, dans le récent Toy Story 4.

Le récit se construit en circuit fermé et à part le personnage de Jean-Louis, restaurateur du coin, les Arcachonnais, ostréiculteurs ou autres sont relégués à n’être que des visions fugitives captées par la photo de Christophe Offenstein.

FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 28 juin 2019

Réal.
Guillaume Canet

Genre(s)
Comédie dramatique

Origine(s)
France

Belgique

Année : 2019 – Durée : 2 h 15

Langue(s)
V.o. : français; s.-t.a.

Little White Lies 2

Dist. @
MK2 | Mile End

Classement
Tous publics

En salle(s) @
Cinéma Beaubien
Cineplex

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel.  ★★★★ Très Bon.  ★★★ Bon.
★★ Moyen.   Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

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