18 juillet 2019
PRIMEUR
| Semaine 29 |
Du 19 au 25 juillet 2019
RÉSUMÉ SUCCINCT
Un homme et son jeune fils se souviennent de leurs aventures dans l’espace.
FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 19 juillet 2019
Réal.
Deng Chao
Yu Baimei
Genre(s)
Mélodrame
Origine(s)
Chine
Année : 2019 – Durée : 2 h 27
Langue(s)
V.o. : mandarin; s.-t.a. & chinois
Yin He Bu Xi Bam
Dist. @
Eye Steel Films
Classement
Tous publics
En salle(s) @
Cineplex
PRIMEUR
| Semaine 29 |
Du 19 au 25 juillet 2019
RÉSUMÉ SUCCINCT
L’histoire de Tracy Edwards, une cuisinière de 24 ans sur des bateaux de charter, qui est devenue le skipper du premier équipage entièrement féminin à participer à la course autour du monde de Whitbread en 1989.
En septembre 1989, lors du départ du Whitbread, course à voile qui effectue le tour du monde pendant huit mois sur quatre étapes, un départ faisait l’objet des ricanements, voire de l’agressivité : le Maiden, piloté par la jeune Tracy Edwards de 24 ans, avait un équipage composé pour la première fois uniquement de femmes. À la stupéfaction du monde entier, non seulement le Maiden terminera son périple autour du monde, mais terminera en seconde position, tout en gagnant les deux étapes les plus ardues.
Le réalisateur britannique Alex Holmes (Stop at Nothing: The Lance Armstrong Story, 2014) propose un documentaire exceptionnel qui montre non seulement le courage et l’endurance de Tracy Edwards et de ses compagnes, mais permet de réaliser le chemin parcouru par les femmes depuis trente ans. Le récit avance à travers un montage serré d’entrevues d’époques et d’autres récentes, entrecoupé d’impressionnantes images d’archives de presse ainsi que de celles tournées à bord par les membres d’équipage Jo Gooding et Tanja Visser.
Holmes a la bonne idée d’interviewer non seulement l’équipage du Maiden, mais également ses compétiteurs (masculins) du temps, ce qui permet de comprendre la révolution engendrée par ce groupe de femmes dans un monde d’hommes. Holmes ne s’arrête cependant pas à la course Whitbread, puisqu’il détaille l’existence d’Edwards depuis son enfance, sa découverte de la navigation à voile et les années d’efforts acharné qu’il lui fallut pour réunir les fonds pour partir. Maiden offre ainsi non seulement le récit d’une extraordinaire aventure mais permet de rendre hommage à des pionnières de la navigation à voile féminine, voire de la navigation à voile tout court.
Plus qu’un documentaire, un passionnant et bouleversant film d’aventure.
On peut déplorer la qualité des images en mer, les entrevues des années 1980 un peu trop ‘troquées sur le vif (et parfois hors foyer) et la division quasi-manichéenne entre les points de vue féminins et masculins de l’époque. Un petit mot à la fin sur l’existence de Tracy et de son équipage pour donner suite au Whitbread n’aurait pas nui non plus, tant leur courage et leur talent captive l’auditoire.
Plus qu’un documentaire, un passionnant et bouleversant film d’aventure.
FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 19 juillet 2019
Réal.
Alex Holmes
Genre(s)
Documentaire
Origine(s)
Grande-Bretagne
Année : 2018 – Durée : 1 h 37
Langue(s)
V.o. : anglais
Maiden
Dist. @
Métropole Films
Classement
Tous publics
En salle(s) @
Cinéma du Parc
Cineplex
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. ★ Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]
PRIMEUR
| Semaine 29 |
Du 19 au 25 juillet 2019
RÉSUMÉ SUCCINCT
Après s’être fait attaquer dans la rue en pleine nuit par un gang de motards, le timide comptable Casey décide de s’inscrire à des cours de karaté afin de pouvoir se protéger en cas de nouvelle agression.
Trois courts métrages depuis 2011 et un premier long (Faults) en 2014, film, entre autres, sur le thème de la manipulation. Sujet bien aiguisé dans The Art of Self-Defense grâce à une mise en scène minimaliste guidée en partie par un dialogue quasi-récitatif, ne s’embarrassant guère de cette approche surréaliste et inusitée de la fiction. Comme candidats au jeu sournois de l’interprétation, deux hauts calibre, Jesse Eisenberg – il donne l’impression qu’il est comme ça dans la vraie vie –, distant, pour certains, irrésistible, pour d’autres, irritant, et tout particulièrement Alessandro Nivola rendant son personnage à la masculinité ambigüe aussi pathétique que sensuel. Il y a, il faut l’admettre, une puissante charge érotique dans ce film sur les glissements progressifs de l’état des lieux du mâle contemporain ne cessant maladroitement de se chercher et se retrouvant parfois dans un rituel à la testostérone faussement salutaire qui le et nous dépasse. Au centre de tout cela, une petite souris (Eisenberg/Casey) essayant d’échapper à tous ces gros chats… et redonnant finalement le droit à la seule femme du groupe (très convaincante Imogen Poots (Anna) de s’affranchir dans cet art inusité de l’autodéfense. Finalement, Casey aura eu raison : « un petit tour et puis s’en va… ».
Il y a, il faut l’admettre, une puissante charge érotique dans ce film sur les glissements progressifs de l’état des lieux du mâle contemporain ne cessant maladroitement de se chercher et se retrouvant parfois dans un rituel à la testostérone faussement salutaire qui le et nous dépasse.
FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 19 juillet 2019
Réal.
Riley Stearns
Genre(s)
Comédie dramatique
Origine(s)
États-Unis
Année : 2019 – Durée : 1 h 44
Langue(s)
V.o. : anglais / Version française
L’art de l’autodéfense
Dist. @
TVA Films
Classement
Interdit aux moins de 13 ans
[ Violence ]
En salle(s) @
Cineplex
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. ★ Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]
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