15 décembre 2016
L’hôtel Château Champlain et le Village olympique constituent l’un et l’autre des immeubles majeurs du Montréal contemporain. Ils ont été dessinés et construits par l’ architecte D’Astous en collaboration avec un confrère, soit respectivement Jean-Paul Pothier et Luc Durand. Le réalisateur montre bien aussi l’influence de D’Astous dans le secteur des lieux de culte et des résidences unifamiliales de prestige. On y retrouve en héritage la philosophie organique du visionnaire Frank Lloyd Wright, auteur du fameux musée Guggenheim à New York
Desrosiers inscrit le parcours de l’artiste dans l’évolution du Québec après la Seconde Guerre mondiale et dans la Révolution tranquille. De nombreuses archives familiales, télévisuelles ou photographiques soutiennent cet hommage bien construit où la construction de la Rape à fromage comme fut surnommé le Château.et l’aventure financière des Jeux Olympiques sont des moments cruciaux.
C’est pourtant dans la visite étendue de certaines églises et maisons patrimoniales que le film, porté par la caméra de Stéphane Ivanov, prend sa respiration en silence. Il permet au spectateur d’apprécier la beauté et la rigueur de cet artiste qui aimait également partager ses moments de loisir avec des collègues comme Jean-Paul Mousseau et Marcelle Ferron.
Au détour des visites, des extraits de longs métrages québécois ou étrangers viennent montrer que des manoirs modernes créés par D’Astous ont hébergé certaines de leurs séquences. D’une autre manière, ils redonnent droit au chapitre à ce maître d’œuvre dont l’importance demande à être aujourd’hui de nouveau reconnue.
Genre : DOCUMENTAIRE BIOGRAPHIQUE – Origine : Canada [Québec] – Année : 2016 – Durée : 1 h 43 – Réal. : Etienne Desrosiers – Avec : Roger D’Astous, Michel Catrice, Serge Savard, Henri Brillon, Yves Deschamps, France Vanlaethen – Dist./Contact : K-Films Amérique.
Horaires : @ Cinéma Beaubien – Cinéma du Parc
CLASSEMENT
Tout public
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. ★ Mauvais. ½ [Entre-deux-cotes] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.
Dans le long texte du début du premier Star Wars réalisé par George Lucas (1977), une petite phrase sur des espions rebelles était passée presque inaperçue. La voici qui ressurgit presque quarante ans plus tard comme point de départ d’une autre aventure de ce combat des planètes unies contre l’Empire du Mal. Le scénario de Chris Weitz (About a Boy) et Tony Gilroy (plusieurs Bourne) démarre avec le traumatisme d’une petite fille, Jyn, séparée de ses parents, et la propulse dans des sauts temporels et spatiaux déconcertants au début. De nombreuses aventures amènent la constitution d’une équipe hétéroclite de personnalités. Quelques moments sont trop théâtraux comme lors des discussions au Conseil suprême sur la marche à suivre et le défaitisme de certains.
Pour bonifier la prédominance des effets spéciaux de divers types, Gareth Edwards réussit à obtenir, de la plupart des acteurs, une implication qui joue sur leur diversité d’origine et permet d’imbriquer naturellement, par exemple par la dextérité amusée de Donnie Yen (Ip Man), les arts martiaux chinois (wushu) dans la philosophie de vie des Jedi. Alan Tudyk, Jiang Wen, Forest Whitaker et Riz Ahmed soutiennent ainsi, de manière éminemment efficace, Felicity Jones dans le rôle de Jyn, qui, après Daisy Ridley (Rey) , est la deuxième héroïne majeure successive de cette entreprise au long cours. Jones, Diego Luna, Mads Mikkelsen, et Ben Mendelsohn, dans le rôle d’un dirigeant impérial maléfique, rendent, par la qualité de leur jeu, une humanité palpable à ces personnages vivant dans un espace lointain intersidéral et en dramatisent ainsi plus directement les enjeux.
L’attaque de la base secrète dans un environnement tropical connaît des baisses de régime et les combats aériens gardent malgré tout un air de jeu vidéo de grand spectacle en stéréoscopie. De nombreuses personnalités des autres épisodes viennent faire une apparition et les fils de l’intrigue sont noués dans une belle boucle finale qui fait, de cet épisode satellite, un des bons de cette longue et peut-être maintenant interminable série.
Genre : AVENTURES – Origine : États-Unis – Année : 2016 – Durée : 2 h 13 – Réal. : Gareth Edwards – Int. : Felicity Jones, Diego Luna, Ben Menhelsohnm Mads Mikkelsen, Donnie Yen, Forest Whitake – Dist./Contact : Buena Vista.
Horaires : @ Cineplex
CLASSEMENT
Tout public
(Déconseillé aux jeunes enfants)
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. ★ Mauvais. ½ [Entre-deux-cotes] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.
Genre : DRAME – Origine : Chine – Année : 2016 – Durée : 1 h 58 – Réal. : Cheng Er – Int. : Ge You, Zhang Ziyi, Tadonobu Asano, Du Chun, Gilian Chung, Wallace Chung – Dist./Contact : Eye Steel Inc.
Horaires : @ Cineplex
CLASSEMENT
Interdit aux moins de 13 ans
(Violence)
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