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Marc Bisaillon – L’amour

18 novembre 2018

[ RENCONTRE ]
propos recueillis et retranscrits
par Élie Castiel

« EN GRANDE PARTIE, CE QUI RESSORT
LE PLUS, C’EST L’ÉMOTION. »

Nous avons rendez-vous avec Marc Bisaillon dans le foyer du Cinéma du Musée (nouvelle salle de cinéma). Quelques minutes avant qu’il aille rejoindre les caméras de télévision. L’homme est accueillant. Le réalisateur certain de son projet quelle que soit la réaction que le public aura ce soir de Première. Nous l’écoutons.

© Filmoption International

En somme, La lâcheté, La vérité et maintenant L’amour ; trois films dont le titre est composé d’un article et d’un mot. Un cycle sans doute ?
Effectivement. Chaque film est d’ailleurs inspiré d’une histoire vraie et présente un point de vue différent sur le silence coupable, à partir d’un personnage principal. Dans La lâcheté et La vérité, celui d’un homme témoin d’un crime et qui garde le silence, dans La vérité, celui d’un homme victime d’un crime et qui garde aussi le silence. Suite

Bilan

17 novembre 2018

CRITIQUE
| SCÈNE |

Élie Castiel

★★★★ ½

LE CHARME IMPUDENT DE LA BOURGEOISIE

L’œuvre de Marcel Dubé demeure-t-elle encore actuelle? Se poser la question est déjà une réponse; réplique d’autant plus éclairée que nous sommes, aujourd’hui, à une époque inventée de toutes pièces où la nouvelle bourgeoisie englobe encore plus d’individus, attirant en elle des parvenus de toutes les classes sociales, des enrichis d’un nouveau monde, en partie peuplé de ceux qui côtoient artificiellement les divers courants de la vie sociale, politique et culturelle sans savoir vraiment ou du moins saisir le sens de ce que ces manifestations représentent. Suite

L’assemblée

15 novembre 2018

CRITIQUE
| SCÈNE |

Élie Castiel

★★★★

ACCOMMODEMENTS (DÉ)RAISONNABLES

Les spectateurs, d’un côté et l’autre de la salle. La scène, au centre : après un préambule, aura lieu une émission de radio en direct à partir d’une chaîne sans doute communautaire, ou qu’importe. Deux animateurs anglophones parlant couramment le français invitent un groupe composé de quatre femmes de tous âges, de condition sociale et d’horizons divers : la française d’origine, la née au Québec de parents libanais, chrétienne, faut-il préciser, la Québécoise de souche et la jeune femme voilée par choix, cultivée, musulmane, qui parle plus bien que mal la langue d’ici. Suite

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