21 décembre 2018
Quatre ans après le succès critique de It Follows, David Robert Mitchell s’attaque à un nouvel exercice de style aussi fascinant que délirant avec ce savoureux hommage au film noir réinventé au goût du jour. Après avoir jonglé habilement avec les codes du cinéma d’horreur dans son précédent film, le cinéaste américain ajoute une couche de fantaisie avec ce délirant fourre-tout post-modernisme qui se présente comme un collage excentrique d’une multitude de thèmes reliés à Hollywood et à la culture populaire. On peut, par moments, reprocher le manque de structure alors que le cinéaste se fourvoie dans ses propres dédales, mais ça demeure un brillant pastiche du film (néo)noir aussi excentrique que savamment bordélique. Se situant quelque part entre Sunset Blvd. et Mulholland Drive, Under the Silver Lake est un objet singulier qui ne manque pas d’audace. La mise en scène énergique et inventive réussit à garder l’intérêt malgré la durée du film (deux heures et vingt minutes). En jeune vaurien apathique entraîné dans ce tourbillon mystérieux, Andrew Garfield offre une performance savoureuse alors que la musique envoûtante de Disasterpeace ajoute au climat insolite de l’ensemble. On n’avait pas vu un tel délire sur la Cité des Anges depuis l’inoubliable The Big Lebowski des frères Coen. Certes, Under the Silver Lake est un film imparfait bourré de jeu de pistes et références cinématographiques, mais ô combien jubilatoires!
Sortie
Vendredi 14 décembre 2018
Langue(s)
V.o. : anglais ; s.-t.f.
Sous le Silver Lake / Sous le lac argenté
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Réal.
David Robert Mitchell
—
Genre
Suspense
Origine(s)
États-Unis
Année : 2018 – Durée : 2 h 19
Dist.
Métropole Films
Classement
Interdit aux moins de 13 ans
[ Violence / Érotisme ]
Info. @
Cinéma du Parc
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MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. ★ Mauvais. 0 Nul
½ [Entre-deux-cotes]
7 décembre 2018
C’est bien le cas pour la revue de l’année au TRV. L’édition 2018 se présente comme l’une des plus intéressantes depuis quelque temps. Raison principale : sans dénigrer les metteurs en scène des années précédentes, loin de là, Natalie Lecompte signe une première fois selon une approche nouveau-siècle. Faire vite, montrer juste ce qu’il faut et rendre les spectateurs heureux.
Formule d’autant plus convaincante que la jeune metteure en scène peut compter sur des années de collaborations au spectacle en tant qu’auteure, comédienne et script-éditeure. Des textes rafraîchissants prouvant que ce Bye-Bye-TRV est conçu pour tous les groupes d’âge.
Crédit photo : © François Laplante Delagrave
6 décembre 2018
Avis au cinéphiles
Dû au nombre élevé de nouvelles sorties, les Primeurs ne comprennent que les sorties régulières, s’étalant sur les sept (7) jours de la semaine.
Les films programmés quelques jours seulement ne sont pas inclus.
Certaines bandes-annonces de films étrangers ne sont pas sous-titrées.
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| EN SALLE À MONTRÉAL – 49 |
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COUP DE COEUR
ROMA
Alfonso Cuarón
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