9 mai 2019
| PRIMEUR |
Semaine 19
Du 10 au 16 mai 2019
RÉSUMÉ SUCCINCT
Deux femmes, issues de classes sociales opposées, s’allient pour escroquer et anéantir les hommes qui ont abusé d’elles.
Deuxième remake d’une comédie légère des années 1960 mettant en vedette David Niven et Marlon Brando (Bedtime Story), The Hustle est remis au goût du jour et féminisé pour l’occasion. Le film repose essentiellement sur le potentiel comique assez lourdingue de l’Australienne Rebel Wilson (Isn’t It Romantic) qui tantôt amuse (lorsqu’elle se fait passer pour une personne aveugle afin d’arnaquer un jeune millionnaire), mais souvent irrite (son cabotinage intensif). Anne Hathaway perd son temps dans le rôle d’une arnaqueuse distinguée, personnage peu développé de faire-valoir face à sa rivale; ce qui est bien dommage. Léger, le récit demeure constamment en surface même si l’humour laisse parfois à désirer et manque de potentiel comique. Pour son premier film à titre de réalisateur, Chris Addison offre une réalisation compétente et élégante, mais impersonnelle. Et finalement, The Hustle est un divertissement passable qu’on oublie rapidement. On a plutôt (un peu) envie de revoir l’original et on éprouve encore plus le sentiment de revoir la version de 1988 (Dirty Rotten Scoundrels avec Michael Caine et Steve Martin), de beaucoup supérieure et rigolote que cette nouvelle mouture qui manque de fraîcheur.
Léger, le récit demeure constamment en surface même si l’humour laisse parfois à désirer et manque de potentiel comique.
FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 10 mai 2019
Réal.
Chris Addison
Origine(s)
États-Unis
Année : 2019 – Durée : 1 h 34
Langue(s)
V.o. : anglais / Version française
Arnaqueuses
Genre(s)
Comédie
Dist. @
Universal Pictures
Classement
Interdit aux moins de 13 ans
En salle(s) @
Cineplex
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. ★ Mauvais. 0 Nul.
½ [Entre-deux-cotes]
| PRIMEUR |
Semaine 19
Du 10 au 16 mai 2019
RÉSUMÉ SUCCINCT
Au début du XXe siècle, après la mort de leur mère, John Ronald Reuel Tolkien et son frère cadet Hilary Arthur sont envoyés en pension. John reçoit une bourse pour étudier dans une école prestigieuse et se lie d’amitié avec trois garçons issus de milieux aisés qui partagent son amour pour les arts. Fasciné par l’étymologie, il invente avec les années les langues et les légendes de peuples fictifs, sources d’une œuvre littéraire exceptionnelle.
On aurait voulu voir un film moins épisodique, plus serré sur le plan de la création littéraire. Certes, les balises d’un début de plume aiguisée et formée s’établissent dès un jeune âge alors que le jeune futur auteur n’est pas tout à fait comme les collègues de son âge bien qu’il s’implique dans certaines de leurs activités. Ici, très vite, le jeune Tolkien trouve ceux qui deviendrons ses meilleurs compagnons et qui marqueront une partie de son œuvre littéraire. La relation entre le personnage sensiblement campé par un Nicholas Hoult inspiré et, en quelque sorte, ses trois fidèles de route, s’avère quasi intacte. Le réalisateur de Tom of Finland, hommage plutôt douillet au plus grand représentant de l’imagerie du milieu gai de cuir, trouve ici un univers plus accommodant pour les bien-pensants. Les séquences d’imagination brillent par leur caractère fugitif mais n’en sont pas moins brillantes. Voulant plaire au plus grand nombre, l’aventure amoureuse prend un peu trop de place et empêche le film d’aller plus loin dans l’imaginaire fébrile d’un J.R.R. Tolkien, devenu plus populaire grâce aux adaptations de sa série sur The Lord of the Rings (Le seigneur des anneaux), signées par l’imbattable Peter Jackson.
Les séquences d’imagination brillent par leur
caractère fugitif mais n’en sont pas moins brillantes.
FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 10 mai 2019
Réal.
Dome Karukoski
Origine(s)
États-Unis
Année : 2019 – Durée : 1 h 52
Langue(s)
V.o. : anglais / Version française & s.-t.f.
Tolkien
Genre(s)
Drame biographique
Dist. @
Fox Searchlight
Classement
Tous publics
[ Déconseillé aux jeunes enfants ]
En salle(s) @
Cinéma du Parc
Cineplex
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. ★ Mauvais. 0 Nul.
½ [Entre-deux-cotes]
6 mai 2019
Voici une mise en abyme fascinante, explorant les règles de l’écriture et qui permet à Paula Vogel de créer quelque chose de sensationnel en s’inspirant de la pièce controversée The God of Vengeance, de l’auteur Sholem Asch, écrite en yiddish, en 1906. Un tableau vivant qui explore l’univers féminin, et plus encore la condition des Juifs de l’époque.
La religion, la société, la collectivité, la famille, l’Homme, la Femme, la volonté de s’émanciper sans enfreindre les préceptes rigides de la tradition. Une pièce qu’on essaie de monter malgré les obstacles; essayer de trouver des producteurs; vivre chaque difficulté de façon intense, démesurée; et pour tout compliquer, une histoire d’amour entre deux femmes; une Juive orthodoxe tombant éperdument amoureuse d’une prostituée travaillant dans le bordel que tient son père. Suite
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