5 novembre 2015
Genre : Drame sentimental – Origine : Philippines – Année : 2015 – Durée : 2 h 02 – Réal. : Mae Czarina Cruz – Int. : Gerald Anderson, Enrique Gil, Liza Soberano – Dist. / Contact : A-Z Films.
Horaires : @ Cineplex Suite
Genre : Comédie romantique – Origine : Chine – Année : 2015 – Durée : 1 h 53 – Réal. : Tian Yusheng – Int. : Amber Kuo, Zheng Kai – Dist. / Contact : Eye Steel Inc.
Horaires : @ Cineplex Suite
Jouant à fond sur la carte de la nostalgie en reprenant une large part de ce qui faisait le charme du film original, cette guerre des tuques version animation 3D propose une agréable plongée dans un Québec enfantin, un pays idéal sorti tout droit de nos rêves où les enfants sont tous égaux et heureux, où les ados tombent amoureux au premier regard et où, lorsque l’on se déteste, c’est juste pour rire. Les fanatiques du Conte pour tous de 1984 ne seront donc pas perturbés par l’ambiance qui règne ici, tant elle correspond à ce que nos souvenirs ont conservé du mythique film d’André Melançon. Suite
De part leurs thèmes, entre autres celui de l’identité, les deux courts sujets de Renée Beaulieu, Qui (2008) et Coupable (2010) annoncent en quelque sorte son premier long métrage Le Garagiste. Un film épuré, intimiste, à la limite absorbé par ses personnages, sereins malgré ce qu’ils ressentent en leur for intérieur, cherchant constamment. Quelque chose d’existentiel qui a à voir avec la vie, les rapports entre individus, l’environnement social, anti-urbain, monolithique même si la nature peut offrir diverses formes de manifestation. Et pour ainsi dire, un film qui confirme le défi de Sartre selon lequel « l’existentialisme est un humanisme ».
La greffe rénale qu’attend Adrien (Normand D’Amour, dans un rôle intérieur d’une exceptionnelle maîtrise) depuis cinq ans finit par se matérialiser. Mais… Cette idée de scénario sert de prétexte à un film sur la foi, non pas la liturgique, celle des divinités, mais celle entourant le rite personnel : se connaître soi-même, découvrir les autres. Et dans le cas d’Adrien, se résigner au pire. Quelque chose ayant rapport au destin.
Du point de vue des critiques, spécialisés et autres, les échos, après sa présentation au tout récent Festival du nouveau cinéma, n’ont pas été particulièrement favorables, du moins parmi les gens que j’ai cotôyés. Ce qui prouve jusqu’à quel point l’accueil d’un film est un exercice tout à fait subjectif qui dépend fondamentalement de notre éducation, de notre vision du monde, de notre rapport à la société et, surtout et avant tout, de notre maturité.
Car c’est de cela qu’il s’agit dans Le garagiste, de cette façon intelligente et courageuse qu’ont les personnages à faire face à l’existence. Les images en cinémascope de Philip St. Gelais manifeste ce rituel individualiste en s’intégrant à eux, sereine, évitant toute forme inquisitrice, prenant parfois ses distances.
Tout compte fait, Renée Beaulieu a réalisé un film singulier, évitant à tout prix les modes récentes en matière de réalisation, sincère, ne comptant que sur son talent. Et du talent, elle en a à revendre.
Genre : Drame – Origine : Canada [Québec] – Année : 2015 – Durée : 1 h 27 – Réal. : Renée Beaulieu – Int. : Norman D’Amour, Pierre-Yves Cardinal, Nathalie Cavezzali, Louise Portal, Michel Dumont – Dist. / Contact : TVA.
Horaires : @ Beaubien – Cineplex
CLASSEMENT
Tout public
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. ★ Mauvais. ½ [ Entre-deux-cotes ] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.
Genre : Drame – Origine : Grande-Bretagne – Année : 2015 – Durée : 1 h 53 – Réal. : Catherine Hardwicke – Int. : Toni Collette, Drew Barrymore, Dominic Cooper, Paddy Considine, Tyson Ritter, Mem Farda – Dist. / Contact : Séville.
Horaires : @ Cineplex
CLASSEMENT
Tout public
Librement et joyeusement inspiré du roman The Prince and the Pauper, de Mark Twain, le septième long métrage de Sooraj R. Barjatya suit à la lettre les codes régis par l’industrie Bollywood. Une dizaine de chansons, charmantes par ailleurs, presqu’autant d’intermèdes dansés, tous irréprochables comme au temps de l’âge d’or du cinéma hindi, quiproquos invraisemblables, message moraliste à la toute fin.
Mais en même temps, un enthousiasme délirant de la part des comédiens, dont un Salman Khan en pleine forme, dans un double rôle endiablé et complexe. Face à lui, l’extraordinaire Sonam Kapoor, qui accumule les personnages à une vitesse d’enfer. Et c’est tant mieux.
Une comédie musicale sans véritables conséquences qui ne fait que divertir pendant près de trois heures. En ces temps sombres, c’est déjà quelque chose. Une façon comme une autre de décompresser. En fin de compte, c’est un plaisir coupable garanti.
Genre : Comédie-drame romantique – Origine : Inde – Année : 2015 – Durée : 2 h 51 – Réal. : Soonjaj R. Barjatya – Int. : Salman Khan, Sonam Kapoor, Anupam Kher, Neil Ntin Mukesh, Arman Kohli, Deepak Dobriyal – Dist. / Contact : Fox International.
Horaires : @ Cineplex
CLASSEMENT
En attente
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. ★ Mauvais. ½ [ Entre-deux-cotes ] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.
Skyfall, la dernière sortie de James Bond, avait été un des meilleurs crus de cette longue série qui fêtait alors son 50e anniversaire. La barre était donc haute pour Mendes, Craig et leur équipe. Après une séquence d’ouverture qui rend bien hommage aux célébrations du Jour des morts dans la capitale mexicaine, l’histoire, telle que concoctée par les scénaristes chevronnés de la série, reprend trop facilement certaines scènes ou lieux employés dans des épisodes précédents. John Logan, Neal Purvis , Robert Wade et Jez Butterworth semblent avoir relu les oeuvres de Kingsley Amis sur l’univers de l’agent 007. L’utilisation des fragments de miroir qui renvoient à des personnages des épisodes précédents dans le générique du début, devient, après coup, d’une ironie évidente.
Comme dans On Her Majesty’s Secret Service, un hôtel-spa sur un pic sert de lieu de rencontre entre James et un personnage principal. La poursuite qui s’en suit par monts et par vaux n’a pas l’énergie et l’allant de ce modèle. De même le chef ennemi, auquel Christoph Waltz donne son habituelle prestance, a son repaire dans un désert comme dans Quantum of Solace. L’arrière-plan sérieux ici de contrôle de l’information avec ses références au monde orwellien de 1984 est assez rapidement évacué.
Andrew Scott, dans le rôle de C, est un manager moderne parfaitement plausible que certains spectateurs reconnaîtront trop près d’eux dans leur vie courante. Le passage entre les divers épisodes où Bond, agent solitaire, reçoit ici plus directement l’aide de collègues, a une allure de travelogue plus évident à ce coup-ci. Même les rues de Rome la nuit sont plutôt vides pendant la poursuite entre deux super-voitures qui prennent peu de risques. Où sont passées les forces de l’ordre pendant cette pétarade ? La dernière rencontre entre le sicaire Hinx et James Bond a lieu dans un train où il y a peu de passagers et d’employés. Tout le budget de figurants serait-il passé dans la scène initiale du Zocalo?
Au moins, Léa Seydoux fait de Madeleine Swann plus qu’une alliée plausible avec son caractère trempé et égale de ce fait la Tracy interprétée par Diana Rigg dans On Her Majesty’s Secret Service. La musique de Thomas Newman est souvent inutilement tonitruante. D’ailleurs, nous avons eu droit, à la première, à une présentation superfétatoire du vidéoclip de la chanson de Sam Smith avant cet opus qui est le film de trop dans la série pour Mendes, Craig et plusieurs autres membres de l’entreprise Bond.
Genre : Suspense d’espionnage – Origine : États-Unis / Grande-Bretagne – Année : 2015 – Durée : 2 h 28 – Réal. : Sam Mendes – Int. : Daniel Craig, Christoph Waltz, Léa Seydoux, Ralph Fiennes, Monica Belluci, Dave Bautista – Dist. / Contact : Columbia.
Horaires : @ Cineplex
CLASSEMENT
Tout public
(Déconseillé aux jeunes enfants)
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. ★ Mauvais. ½ [ Entre-deux-cotes ] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.
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