En salle

A Journey Through Time with Anthony

12 novembre 2015

RÉSUMÉ SUCCINCT
Le quotidien d’un jeune chinois étudiant à l’étranger. Lorsqu’il rencontre la fille de ses rêves, sa vie change du jour au lendemain.

A journey Through Time with AnthonySANS
COMMENTAIRES

Sortie : vendredi 13 novembre 2015
Version originale :  anglais, mandarin
S.-t.a. > Pei an dong ni du guo chang sui ye

Suite

Heist

RÉSUMÉ SUCCINCT
Préoccupé par l’état de santé critique de sa fille hospitalisée, Luke Vaughn entame une course contre la montre pour réunir l’argent nécessaire à une opération vitale. Devant le refus d’une avance de fonds de son patron, il n’a d’autre alternative que de participer à vol de banque.

HeistLuc Chaput
EN QUELQUES MOTS
★★  ½

Des vols dans les casinos font la joie des cinéphiles, depuis au moins Mélodie en sous-sol d’Henri Verneuil. Comme dans John Q, un film moyen de Nick Cassavettes, le prix très élevé des soins de santé aux États-Unis, même après la réforme Obama, oblige Vaughn à prendre des solutions dangereuses pour le bien-être de plusieurs personnes. Le scénario de Stephen Cyrus Sepher et Max Adams comporte des variations hautement improbables qui entrainent moult retournements de situations. Suite

L’Ombre des femmes

RÉSUMÉ SUCCINCT
Pierre aime Manon. Il rencontre Elisabeth, mais ne veut pas quitter Manon. Celle-ci découvre un jour que Manon a un amant. Chassé-croisés amoureux sous la loupe du cinéaste Philippe Garrel.

L'ombre des femmes

PHYSIOLOGIE DE L’AFFECT

Élie Castiel
CRITIQUE
★★★  ½

La seule fois où le personnage incarné par Stanislas Merhar ressent une véritable émotion, c’est à la toute fin lorsque le couple s’étreint dans l’allégresse d’un retour complice et assumé. Nostalgique d’une époque propre au cinéma français, dominé en grande partie par des récits amoureux et par une utilisation du format 35 mm, Philippe Garrel persiste et signe une œuvre simple, marquée par un engouement pour les affects du cœur. Thème typique français qui, dans L’ombre des femmes, s’associe adroitement à la notion de la durée. Suite

Love the Coopers

RÉSUMÉ SUCCINCT
Comme toutes les années, c’est le branle-bas de combat chez les Cooper en vue de la préparation du repas du réveillon de Noël. Pourtant, cette fois-ci, l’atmosphère n’est plus la même, car des difficultés affectent les quatre générations de la famille qui vont se réunir dans quelques heures.

Love the CoopersSANS
COMMENTAIRES

Sortie : vendredi 13 novembre 2015
Version originale : anglais
Version française > Noël chez les Coopers

Genre : Comédie – Origine : États-Unis – Année : 2015 – Durée : 1 h 48 – Réal. : Jessie Nelson – Int. : Diane Keaton, John Goodman, Olivia Wilde, Amanda Seyfried, Marisa Tomei, Jake Lacy – Voix : Steve Martin – Dist. / Contact : Séville.
Horaires : @  Cineplex

CLASSEMENT
Tout public

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The 33

RÉSUMÉ SUCCINCT
Août 2010, au Chili. L’effondrement de galeries d’une mine de cuivre et d’or provoque l’isolement de 33 foreurs réfugiés dans un abri. Coincés à 700 mètres sous la terre, les hommes se préparent à survivre dans cet environnement hostile en espérant l’arrivée de secours.

The 33

SURVIVRE

Élie Castiel
CRITIQUE
★★★

Pour satisfaire le marché nord-américain (et mondial), les producteurs ont visé sur un casting international et tourné en anglais, rendant ce périple dramatique chilien beaucoup moins convaincant. Détail d’autant plus important que dans quelques brèves séquences, l’espagnol reprend ses droits, comme par signe de résistance.

Et dans cette magnifique séquence pascale  qui réunit
plus d’apôtres que le Christ, une majestueuse interprétation
de Casta diva de  l’opéra Norma par l’incomparable Maria Callas,
ramenant la religion au rang d’art plutôt que de rituel organisé.

Le président chilien, sous la peau de Bob Gurton ne convainc guère. Itou pour Gabriel Byrne qui a peine à maintenir l’accent hispanophone, même si tous les deux s’en tirent assez bien. Heureusement, Antonio Banderas vient sauver les meubles grâce à son charisme légendaire. L’acteur almodóvarien de ses début prend de l’âge très respectablement et montre, malgré ses excès dans le jeu, qu’il multiplie son registre avec aplomb. Et puis Juliette Binoche, en chilienne du peuple. Toujours belle, présente, attirée par cette partie du monde qui a toujours fasciné le reste de l’humanité avec une grâce et élégances à fait naturelles. Sans oublier Lou Diamond Philipp, absent depuis quelque temps, au jeu très solide.

La mise en scène de la mexicaine Patricia Riggen (du charmant La misma luna, 2007) s’ajuste aux codes hollywoodiens même si parfois la jeune réalisatrice cède au décor local (émouvante interprétation par Cote de Pablo de Gracias a la vida, l’immense succès de la chilienne Violeta Parra). Et dans cette magnifique séquence pascale qui réunit plus d’apôtres que le Christ, une majestueuse interprétation de Casta diva de l’opéra Norma par l’incomparable Maria Callas, ramenant la religion au rang d’art plutôt que de rituel organisé. Somme toute, un film avec quelques bonnes trouvailles narratives qui aurait gagné à être cependant moins émotif.

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Sortie : vendredi 13 novembre 2015
Version originale  : anglais
Titre alternatif  > Los 33

Genre : Drame – Origine : États-Unis / Chili – Année : 2014 – Durée : 2 h 08 – Réal. : Patricia Riggen – Int. : Antonio Banderas, Rodrigo Santoro, Juliette Binoche, James Brolin, Lou Diamond Philipps, Gabriel Byrne – Dist. / Contact : Warner.
Horaires : @  Cineplex

CLASSEMENT
Tout public

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. Mauvais. ½ [ Entre-deux-cotes ] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

Valley of Love

RÉSUMÉ SUCCINCT
Isabelle et Gérard, un couple français, se retrouvent dans la Vallée de la Mort, en Californie, à la demande de leur fils unique, Michael. Ce dernier leur a donné rendez-vous avant son suicide, six mois auparavant. Le couple, séparé depuis longtemps, se plie aux dernières volontés de leur enfant qui les enjoint à suivre un parcours dans le désert où Michael promet de reparaître.

LE FILM DE LA SEMAINE

Valley of Love_En salle

LA TRAVERSÉE DU DÉSERT

Élie Castiel
CRITIQUE
★★★ ½

C’est en traitant différents genres que Guillaume Nicloux arbore son originalité. Après, entre autres, la remarquable et intentionnellement cynique docufiction L’Enlèvement de Michel Houellebecq et la très personnelle et intrigante adaptation de La Religieuse de Diderot, le cinéaste français tente le huis clos existentialiste.

Huppert et Depardieu, deux forces de la nature, deux géants du cinéma hexagonal mondialement reconnus. Par intermittences, par dialogues quasi-philosophiques principalement tournés en champ/contre-champ, ils s’opposent et tentent de se réconcilier. Leur fils, le suicidé (dont on ne saura jamais les vrais raisons de son geste), est le point central de ce rendez-vous dans un lieu mythique de l’Amérique qui ressemble plutôt à un centre naturel pour calmer les esprits, vivre dans la paix durant un court séjour pour, finalement, retrouver la foi et la voie intérieures.

Mort du fils, suicide volontaire, mais aussi, pour les vedettes,
le temps de se démasquer, de ne plus porter les attirails
de tant de rôles voulus et d’autres acceptés pour différentes raisons,
parfois sans raison, pour simplement prouver qu’on existe.
Paradoxe du comédien, mais aussi paradoxe du cinéma qui,
parfois, ne semble plus rien prendre au sérieux.

Car surtout et avant tout, Valley of Love (tire s’opposant en mode poétique au lieu de cette aventure, Death Valley – Vallée de la mort) est un film non seulement sur la filiation et les rapports parents/enfants, mais une métaphore de la vie, sur le couple, sur le rapport à l’autre, sur les fils sensibles de nos relations affectives. Mais aussi un regard sur les comédiens. Cette traversée du désert est aussi celle de leurs parcours professionnel. Arrivé à ce stade, que sont-ils devenus, que sera la suite ?

Mort du fils, suicide volontaire, mais aussi, pour les vedettes, le temps de se démasquer, de ne plus porter les attirails de tant de rôles voulus et d’autres acceptés pour différentes raisons, parfois sans raison, pour simplement prouver qu’on existe. Paradoxe du comédien, mais aussi paradoxe du cinéma qui, parfois, ne semble plus rien prendre au sérieux.

Si une partie de la critique n’a pas été très favorable envers Guillaume Nicloux et à sa Valley of Love, force est de souligner l’originalité d’un film porté par deux solides comédiens qui, par le biais d’une fiction sur le deuil ne cessent de jeter un regard tendre, rassurant et, dans le même temps, mélancolique sur leur métier. Magnifiquement photographié par la caméra CinémaScope – aussi sereine que magique – de Christophe Offenstein, l’auteur d’Une affaire privée brise la fiction traditionnelle pour nous donner un road-movie poignant en forme de fuite, de mensonges, de petites trahisons et de tous ces petits maux qui composent la vie. À voir sans hésitation.

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Sortie : vendredi 13 novembre 2015
Version originale  : français

Genre : Drame – Origine : France – Année : 2015 – Durée : 1 h 32 – Réal. : Guillaume Nicloux – Int. : Gérard Depardieu, Isabelle Huppert, Dan Warner – Dist. / Contact : Axia.
Horaires : @  Beaubien Cineplex

CLASSEMENT
Tout public

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. Mauvais. ½ [ Entre-deux-cotes ] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

Welad Rizk

RÉSUMÉ SUCCINCT
Au décès de ses parents, Reda, l’aîné de la famille, veille sur ses trois frères. Issus d’un milieu défavorisé, les quatre garçons choisissent la voie du banditisme pour survivre. Mais Reda ne veut pas que les siens s’enlisent définitivement dans la criminalité.

Welad Rizk

SANS
COMMENTAIRES

Sortie : vendredi 13 novembre 2015
Version originale  : arabe (sans sous-titres)
Titre alternatif  >  The Sons of Rizk

Genre : Gangsters – Origine : Égypte – Année : 2015 – Durée : 1 h 46 – Réal. : Tarek El Eryan – Int. : Ahmed Dawood, Ahmed Ezz, Karim Kassem, Amr Youssef – Dist. / Contact : Cinéma Cosmopolitan.
Horaires : @ Sphèretech 14 (Guzzo)

CLASSEMENT
Tout public
(Déconseillé aux jeunes enfants)

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