En salle

Storks

22 septembre 2016

RÉSUMÉ SUCCINCT
Les cigognes ne livrent plus de nouveau-nés. Elles ont décidé désormais de se lancer dans le commerce du matériel informatique.

SANS
COMMENTAIRES

Sortie : vendredi  23 septembre 2016
V.o. : anglais ; version française
Les cigognes

Genre :  ANIMATION   – Origine : États-Unis  – Année :  2015 – Durée :  1 h 27  – Réal. : Nicholas Stoller, Doug Sweetland  – Voix (V.o.) : Andy Samberg, Katie Crown, Anton Starkman, Jennifer Aniston, Ty Burrell – Dist. / Contact :  Warner.
Horaires : Cineplex

CLASSEMENT
Tout public

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The Age of Shadows

RÉSUMÉ SUCCINCT
À la fin des années 1920, un groupe de résistants tente de faire venir des explosifs de Shanghai afin de détruire des bâtiments stratégiques japonais à Séoul, tandis que des agents japonais et des collaborateurs tentent de les en empêcher.

the-age-of-shadows_en-salleLE FILM DE LA SEMAINE
★★★★ ½
Texte : Élie Castiel

IL ÉTAIT UNE FOIS À SÉOUL

Suite au remarquable I Saw the Devil (2010), le nouveau film sud-coréen de Kim Jee-woon est sans doute plus sage que son précédent, mais la marque indélébile d’un grand réalisateur se fait sentir à chaque plan, chaque séquence, chaque fois que les agissements des personnages désorientent les spectateurs pour ensuite les guider vers des sommets de réalisation et de recherches formelles rarement atteints au cinéma.

La choix dans la bande sonore est d’une richesse insoupçonnée, alliant classique et musique d’atmosphère dans un maelström ininterrompu de sensations fortes qui embrasent notre imaginaire et nous  porte à redéfinir le rôle des images en mouvement. Sur ce point, le chaleureux When You’re Smiling de Louis Armstong correspond à une séquence de violence extrême magnifiquement tournée; les paradoxes de la vie (et du cinéma) n’ont jamais été aussi concluants. On pourrait en dire autant lorsque le Boléro de Ravel magnifie le CinémaScope, donnant à l’image une puissance aussi mythique que grandiose.

… derrière une intrigue où le drame historique et le thriller
s’affrontent côte à côte pour mieux se réconcilier, il y a là une
profonde méditation sur la nature humaine, sur la condition
de l’homme, assujetti aux loins cruelles et névrosées du destin.

Avec des films comme The Age of Shadows, nous demeurons persuadés que les films doivent être vus sur Grand Écran. Aussi simple que ça! Film épique de par son sujet, clin d’œil à des genres cinématograhiques comme le western italien de grand cru (Sergio Leone en tête), porte-étendard d’un cinéma sud-coréen en pleine expansion, le tout dernier film de Kim Jee-woon est aussi une réflexion philosophique et humaniste. Car derrière une intrigue où le drame historique et le thriller s’affrontent côte à côte pour mieux se réconcilier, il y a là une profonde méditation sur la nature humaine, sur la condition de l’homme, assujetti aux loins cruelles et névrosées du destin.

Ici, les personnages ne sont pas ce qu’ils semblent être. L’amitié n’existe pas en temps de conflit entre nations. Les coups bas son monnaie courante et permis. Mais le véritable enjeu  du film est de montrer une humanité perdue où les stratagèmes de survie sont inépuisables. La longue séquence de poursuite dans le train est à couper le souffle. La mise en scène brille par sa mobilité aussi inquiétante que fébrile. Le cinéaste filme comme s’il s’agissait d’une mise en situation chorégraphique stimulante. La direction d’acteurs, adroitement conçue, nous laisse voir un Song Kang-ho magistral. Idem pour Yoo Gong et Park Hee-son.

Soulignons que le film passe au Cineplex Forum, mais de façon inaperçue parce que cantonné dans les sorties dites ethniques, comme c’est le cas des films bollywoodiens (qui recèlent parfois des trésors inattendus), les comédies ou drames sentimentaux ou romantique des Philippines et depuis quelque temps, des films asiatiques, certains de genre qui se perdent dans la foulée des autres films à l’affiche.

Présenté au récent TIFF et avant cela à Venise, The Age of Shadows aurait dû  faire l’objet d’une projection de presse, comme d’ailleurs d’autres films multiculturels qui le méritent. Sur cette question, les distibuteurs ont du travail à faire.

Sortie : vendredi 23 septembre 2016
V.o. : coréen ; s.-t.a.
Mil-jeong / Secret Agent

Genre :  THRILLER  – Origine : Corée du Sud  –  Année :  2016 – Durée :  2 h 19  – Réal.:  Kim Jee-woon – Int. : Song Kang-ho, Gong Yoo, Han Ji-min, Park Hee-soon, Foster Burden, Um Tae-goo – Dist. / Contact :  A-Z Films.
Horaires : Cineplex

CLASSEMENT
Interdit aux moins de 13 ans
(Violence)

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The Dressmaker

RÉSUMÉ SUCCINCT
Après de nombreuses années passées en Europe, une femme retourne dans sa ville natale en Australie pour assouvir sa soif de vengeance.

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CRITIQUE
★★★
Texte : Élie Castiel

LA VENGEANCE DE MYRTLE, REINE DU DÉSERT

En 32 ans de carrière, l’Australienne Jocelyn Moorehouse n’a réalisé que cinq longs métrages, dont on se souviendra des très aboutis et prometteurs Proof (1991) et How to Make an American Quilt (1995). Avec The Dressmaker, adaptation du roman de Rosalie Ham, elle utilise l’humoir noir et très visiblement camp, pas si éloigné du cinéma queer, pour donner vie à des personnages hors du commun évoluant dans une sorte de huis clos crépusculaire quelque part dans le désert australien au début des années 50.

Et dans cette petite bourgade hors du temps, la mode féminine (fort attrayante pour l’époque) venue d’ailleurs sert de métaphore à une fable austère sur la vengeance, la jalousie, l’envie, le désir, la malice et la rédemption. 

Une sorte de vide existentiel émane de ce paysage
désertique où l’humain semble avoir trouvé une oasis
menaçante entourée d’un terrain sec et aride où
les lois de la pesanteur ont des répercussions sur l’individu.

La mise en scène, intentionnellement appuyée, oscille entre la comédie fantaisiste et le drame, mais toujours respectueuse des lieux filmés, grâce la lumineuse direction photo de Donald McAlpine. Une sorte de vide existentiel émane de ce paysage désertique où l’humain semble avoir trouvé une oasis menaçante entourée d’un terrain sec et aride où les lois de la pesanteur ont des répercussions sur l’individu.

Si d’une part, les comédiens s’adaptent aux soudains changements de ton, on retiendra l’habileté de la réalisatrice à contrôler les diverses atmosphères. Évitant le réalisme, Moorehouse prône pour l’abstrait poétique, situant l’héroïne dans une lutte entre l’abandon de l’esprit et le combat acharné pour la vérité.

Kate Winslet brille par sa présence exemplaire; Judy Davis, qu’on ne voit que rarement est efficace et le reste des comédiens convaincants dans des rôles entre la caricature et la farce. Dans le cas de Liam Hemsworth, on ne peut compter que sur son physique, de sucroît, fort impressionnant, même s’il tente par tous les moyens de demeurer persuasif.  Soulignons la participation outrageusement queer d’un Hugo Weaving en plein délire de travestisme.

Avec The Dressmaker, Jocelyn Moorehouse signe un film en note mineure rempli de promesses pas toujours tenues, mais un film agréablement mélancolique et outrageusement envoûtant.

Sortie : vendredi  23 septembre 2016
V.o. : anglais

Genre :  DRAME   – Origine :   Australie – Année :  2015 – Durée :  1 h 55  – Réal. : Jocelyn Moorehouse – Int. : Kate Winslet, Judy Davis, Liam Hemsworth, Hugo Weaving, Kerry Fox, Sarah Snook – Dist. / Contact :  Séville.
Horaires :  Cineplex

CLASSEMENT
Tout public
(Déconseillé aux jeunes enfants)

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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The Magnificent Seven

RÉSUMÉ SUCCINCT
Pour venger la mort de son petit ami par l’industriel Bartholomew Bogue et ramener l’ordre dans son patelin, Emma Cullen décide d’engager sept mercenaires.

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EN QUELQUES MOTS
★★★
Texte : Pascal Grenier

Petit spécialiste du thriller et du cinéma d’action musclé hollywoodien, Antoine Fuqua (The Equalizer, Southpaw) réalise son premier western avec The Magnificent Seven.  Ce remake du film de John Sturges (1960), qui transposa le classique féodal d’Akira Kurosawa (Les sept samouraïs)  dans le contexte western du XIXe siècle, se révèle de très bonne facture. S’il suit la trame narrative principale de ses modèles de base, le film prend tout de même ses distances en y ajoutant notamment la présence féminine et forte d’une jeune veuve assoiffée de vengeance (Haley Bennett, convaincante).

À défaut de profondeur, cette nouvelle bande des sept est composée de personnages colorés à saveur « internationale » où domine Denzel Washington en chasseur de primes et leader de cette ligue de défense contre la bande d’un prospecteur d’or assoiffé de pouvoir (Peter Sarsgaard, effacé mais diabolique à souhait).

La mise en scène de Fuqua, qui signe ici son meilleur film depuis Training Day, se révèle étonnamment assez sobre dans l’ensemble avant une finale violente, spectaculaire et fort bien ficelée qui rehausse le film d’un cran. En somme cette relecture de The Magnificent Seven est une réussite et un pur divertissement dans le sens le plus classique du terme.

Sortie : vendredi 23 septembre 2016
V.o. : anglais / version française
Les sept mercenaires

Genre :  WESTERN  – Origine : États-Unis  –  Année :  2016 – Durée :  2 h 13  – Réal. :  Antoine Fuqua – Int. : Denzel Washington, Chris Pratt, Matt Bomer, Ethan Hawke, Vincent D’Onofrio, Peter Sarsgard, Luke Grimes, Lee Byung-hun, Manuel Garcia-Rulfo  – Dist. / Contact :  Columbia.
Horaires : Cineplex

CLASSEMENT
Interdit aux moins de 13 ans
(Violence)

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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Blair Witch

15 septembre 2016

RÉSUMÉ SUCCINCT
Un groupe d’étudiants tente d’élucider le mystère entourant la disparition de la sœur de l’un d’eux, absence qui serait liée à la sorcière de Blair.

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EN QUELQUES MOTS
★★
Texte : Élie Castiel

Il y a quelque chose de jouissivement désagréable dans cette nouvelle mouture de The Blair Witch Project, un succès phénoménal du cinéma de genre datant de plus de quinze ans et qui avait choqué une génération. Par la pugnacité de ses réalisateurs (Eduardo Sánchez et Daniel Myrick), leur son savoir-faire candide et terrifiant, et une volonté sincère à établir de nouvelles normes dans le fim d’horreur.

Presque deux décennies plus tard, Tom Wingard, surtout connu pour ses courts sujets et des sketches dans V/H/S et V/H/S 2, signe avec Blair Witch, une imitation approximativement correcte du film original. Plus que tout ici, la caméra tonitruante ne fait qu’agacer, les invraisemblances irritent et la direction d’acteurs est quasiment inexistante. Ils jouent tous à nous faire peur.

Les nouveaux gadgets électroniques sont à l’ordre du jour et on comprend qu’ils puissent être des personnages à part dans ce film qui ne fait que tourner en rond. Il ne nous effraie pas. Au contraire, on finit par se lasser devant tout ce cirque dérisoire dans le domaine de l’horreur. Sauf la dernière image, figée sur le grand écran à peine quelques secondes et qui nous laisse un étrange sentiment de finitude et d’appréhension.

Sortie : vendredi 16 septembre 2016
V.o. :  anglais ; version française
La légende de Blair

Genre : ÉPOUVANTE  – Origine : États-Unis – Année :  2016 – Durée :  1 h 30  – Réal. :  Adam Wingard – Int. :  Valorie Curry, Callie Hernandez, Brandon Scott, James Allen McCure, Wes Robinson, Corbin Reid –   Dist. / Contact :  Séville.
Horaires :  @   Cineplex

CLASSEMENT
Interdit aux moins de 13 ans
(Horreur)

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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Bridget Jones’s Baby

RÉSUMÉ SUCCINCT
De nouveau célibataire, Bridget Jones entretient une relation avec un nouvel amoureux. Lorsqu’elle tombe enceinte, elle ignore qui en est le père puisque elle a, entre-temps, eu une aventure d’un soir avec son ex.

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EN QUELQUES MOTS
★★ ½
Texte : Élie Castiel

C’est particulièrement la mise en scène en grande partie anachronique qui assure le succès grand public de cette suite fortement agréable du roman de la scénariste Helen Fielding. Elle est toujours incapable de se contrôler, mais on lui pardonne car l’héroïne est si adorable qu’on lui donnerait le bon dieu sans confession. Suite

Dharam Yudh Morcha

RÉSUMÉ SUCCINCT
Au milieu des années 1940, le mouvement punjabi Suba affronte le gouvernement indien qui oppose une fin de non-recevoir à leur demande de création d’une province autonome au Pendjab pour la population sikhe.

SANS
COMMENTAIRES

Suite

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