En salle

Generation Wolf

14 octobre 2016

RÉSUMÉ SUCCINCT
Vincent possède une entreprise qui recycle les véhicules de type classique en automobile électrique. Malheureusement, Detroit étant dans une situation économique désastreuse, son entreprise, ainsi que la maison de son père, risquent d’être saisies dû aux pertes financières que le lancement de sa compagnie a causées.

SANS
COMMENTAIRES

Sortie : vendredi 14 octobre 2016
V.o. : anglais

Genre :  SUSPENSE  – Origine : Canada  –  Année :  2016 – Durée :  1 h 30  – Réal. :  Christian de la Cortina – Int. : Christian de la Cortina, Tyler Muree, Sergio Hernández, Hayley Sales, Luc Morissette, Frank Baylis – Dist./Contact :  The Walk of Fame.
Horaires : Guzzo

CLASSEMENT
Non classé

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Kevin Hart: What Now?

RÉSUMÉ SUCCINCT
L’acteur Kevin Hart, devenu Agent secret 0054 arrive au casino de Philadelphie accompagné d’une charmante jeune femme. Après avoir gagné cinq millions de dollars en jouant au poker contre un mafioso russe, il élimine les mercenaires qui l’attaquent et se rend à la salle Lincoln Financial Field pour présenter son nouveau spectacle humoristique What Now?

SANS
COMMENTAIRES

Sortie : vendredi  14 octobre 2016
V.o. : anglais 

Genre :  SPECTACLE SUR SCÈNE – Origine : États-Unis – Année :  2016 – Durée :  1 h 37  – Réal. : Leslie Small, Tim Story – Avec : Kevin Hart, Halle Bery, Don Cheadle – Dist./Contact :  Universal.
Horaires :  @  Cineplex

CLASSEMENT
Interdit aux moins de 13 ans
(Violence / Langage vulgaire)

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Le chantier des possibles

RÉSUMÉ SUCCINCT
Pointe-Saint-Charles, autrefois quartier industriel défavorisé de l’ouest de Montréal, est menacé par l’embourgeoisement. Des résidents luttent pour conserver un ancien atelier du CN, aux fins d’un projet d’agriculture urbaine, doublé d’un centre sportif et culturel.

le-chantier-des-possibles

EN QUELQUES MOTS
★★
Texte : Charles-Henri Ramond

Avec Le chantier des possibles, Ève Lamont (Le commerce du sexe, 2015) documente les temps forts la lutte populaire entourant la réappropriation sociale d’un bâtiment industriel patrimonial dans un quartier de Montréal en pleine mutation. Caméra au poing, la cinéaste a suivi durant plusieurs années la lutte active de nombreux résidents afin de se réapproprier une petite part de leur quartier.

Avec un parti pris évident, notable dans ses commentaires lus hors-champ, la réalisatrice rend compte de cet exemple frappant de ténacité dans un film aussi inspirant que son titre le suggère. Si l’ensemble gagne d’emblée les faveurs du spectateur, cette production visiblement taillée pour la télévision souffre de quelques répétitions (affichage de pancartes, réunions de travail, redondance des interventions) et peine à garder intact l’intérêt initial et l’importance de son sujet.

Sortie : mardi 18 octobre 2016
V.o. :  français

Genre : DOCUMENTAIRE  – Origine : Canada [Québec] – Année :  2016 – Durée :  1 h 19– Réal. :  Ève Lamont – Dist./Contact :  Rapide-Blanc.
Horaires :  @ 
  Cinémathèque québécoise

CLASSEMENT
Non classé

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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Le peuple interdit

RÉSUMÉ SUCCINCT
Le processus d’autodétermination de la Catalogne suit son cours, nous rapprochant de plus en plus de la naissance d’un nouvel état européen. Les refus répétés de l’Espagne de laisser les Catalans exprimer leur volonté politique au travers d’un référendum n’ont fait qu’alimenter leur soif d’indépendance.

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CRITIQUE
★★★ ½
Texte : Luc Chaput

PARCOURS CHAOTIQUE

Débutant dans un stade de Tarragone, autre  ville majeure de la Generalitat, par la construction de ces pyramides humaines catalanes appelées castells, le documentaire d’Alexandre Chartrand suit, par une vive caméra à l’épaule et à l’aide d’images de télé, la marche du mouvement indépendantiste en Catalogne.

Le réalisateur, peintre par ailleurs, a été producteur ou  monteur des deux longs métrages de Simon Beaulieu sur le peintre Serge Lemoyne et sur Gérald Godin, poète et homme politique indépendantiste québécois. Il s’est donc intéressé à ce peuple qui nous entre autres donné Joan Mirò et en a appris la langue. C’est donc à une véritable immersion que le cinéaste et son équipe réduite nous amènent à divers moments en 2014 et 2015 dans les actions du mouvement populaire qu’est l’ Assemblea nacional catalana (ANC). Le réalisateur privilégie certains interlocuteurs,  quidams ou plus célèbres, et les suit dans leurs diverses activités d’organisation de manifestations ou de participation au processus référendaire et électoral.

Par son passage alterné réussi entre l’intime et les
mouvements de foule, le réalisateur, aussi producteur et
monteur, construit aussi en filigrane un parallèle évident avec
la situation du Québec où cette option semble bien assoupie.

Pour qui ne connaît pas l’histoire de la Catalogne, des balises manquent ou sont réduites à leurs plus simples expressions. Ainsi, la date du 11 septembre comme fête nationale et son lien avec la prise de Barcelone à cette date en 1714 n’est pas expliquée même succinctement par Ferran Civit ou un autre de ses compatriotes. Se plaçant du côté des indépendantistes, le cinéaste ne montre jamais le visage de Mariano Rajoy, premier ministre du gouvernement central espagnol. Cet anonymat visuel renforce l’idée que l’appareil gouvernemental espagnol et spécialement judiciaire ou des services secrets fera  tout en ses pouvoirs pour torpiller ou retarder l’issue qu’ils abhorrent.

Par son passage alterné réussi entre l’intime et les mouvements de foule, le réalisateur, aussi producteur et monteur, construit aussi en filigrane un parallèle évident avec la situation du Québec  où  cette option semble bien assoupie.

Sortie : vendredi 14 octobre 2016
V.o. : multilingue ; s.-t.f. / s.-t.a.
The Forbidden People

Genre :  DOCUMENTAIRE  – Origine : Canada [Québec]  –  Année :  2016 – Durée :  1 h 32  – Réal. :  Alexandre Chartrand – Dist./Contact :  Le Grand imagier inc.
Horaires : @  Cinéma du Parc

CLASSEMENT
Non classé

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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Lock

RÉSUMÉ SUCCINCT
Par mégarde, un scénariste oublie son scénario à l’intérieur d’un rickshaw (utilisé comme taxi en Inde). La vie du conducteur se complique lorsqu’il essaie de rendre le document à son propriétaire.

Bande-annonce sans sous-titres


SANS
COMMENTAIRES

Sortie : vendredi  14 octobre 2016
V.o. : punjabi ; s.-t.a.
Lock

Genre :  THRILLER – Origine : Inde – Année :  2016 – Durée :  1 h 32  – Réal. : Smeep Kang – Int. : Gippy Grewal, Smeep Kang, Geeta Basri, Gurpreet Ghuggi, Karamjit Anmal – Dist./Contact :  Imtiaz Mastan.
Horaires :  Cineplex

CLASSEMENT
Tout public

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Merci patron !

RÉSUMÉ SUCCINCT
Dans le nord de la France, François Ruffin, rédacteur en chef de Fakir, un journal indépendant et alternatif engagé à gauche, entreprend un combat inégal contre Bernard Arnault, président du groupe LVMH (Louis Vuitton Moët Hennessy).

merci-patron

CRITIQUE
★★★★ 
Texte : Charles-Henri Ramond

MALICIEUX ET JOUISSIF

Malgré son côté bricolé, et un sujet un tantinet racoleur, ce Merci patron! a l’immense privilège de chambouler le genre documentaire social, traditionnellement placé sous les signes de l’austérité, du témoignage pontifiant ou de la statistique affolante. Or ici, il n’en est absolument rien. Car Ruffin et sa bande de joyeux révolutionnaires, dans le sens le plus noble du terme, s’amusent comme des petits fous à jouer le tour le plus pendable que le milliardaire le plus détesté de France n’ait jamais connu, tout en se gardant bien de ficher en l’air leur mission d’informer. Avec une telle désinvolture, Ruffin se mérite la palme de l’impertinence et l’on comprend pourquoi il rallia à sa cause plus de 500 000 spectateurs dans les salles françaises.

Merci patron! nous flatte, ravive notre soif de vengeance
envers ces chefs de grandes entreprises invulnérables,
et en quelque sorte nous apporte la revanche
que nous espérons tous au fond de nous-mêmes.

Et pourtant sous ces atours de farces et attrapes se cache une œuvre puissante, étonnamment cinématographique. Un pamphlet rigolo, utilisant comme « leitmotiv » la célèbre chanson des Charlots, dignes inspirateurs de l’esprit qui règne ici. Mais aussi un brûlot acide qui fait effet comme une douche froide sur la réalité de certaines régions mono-industrielles (dans ce cas, le Nord de la France et ses usines textiles), touchées de plein fouet et sans que rien n’y fasse par les délocalisations. Merci patron! nous flatte, ravive notre soif de vengeance envers ces chefs de grandes entreprises invulnérables, et en quelque sorte nous apporte la revanche que nous espérons tous au fond de nous-mêmes. Un film à voir absolument, pour réfléchir et s’indigner, et se moquer sans honte aucune des milliardaires de LVMH.

Sortie : vendredi  14 octobre 2016
V.o. : français 

Genre :  DOCUMENTAIRE – Origine : France – Année :  2015 – Durée :  1 h 24  – Réal. : François Ruffin – Dist./Contact :  FunFilm.
Horaires :  Cinéma BeaubienCineplex

CLASSEMENT
Tout public

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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Moi Nojoom, 10 ans, divorcée

RÉSUMÉ SUCCINCT
Un matin, Nojoom, une petite Yéménite de dix ans, prend la fuite de chez ses parents et réussit à gagner le tribunal de Sanaa, où elle confie au juge son désir de « divorcer ».

moi-nojoom

CRITIQUE
★★★ ½
Texte : Luc Chaput

AVANCER VERS LA LUMIÈRE

C’est premièrement par son aspect documentaire et anthropologique que ce film nous interpelle. Il rappelle le cas de Nojoob Ali qui divorça à cet âge au Yémen, en 2008. La réalisatrice s’inspire de ce cas relaté entre autres dans un live écrit avec la journaliste française Delphine Minoui. Khadija Al-Salami introduit des éléments autobiographiques puisqu’elle et des femmes de sa famille ont connu des situations semblables de mariages forcés et de divorces avec opprobres pour les plaignantes.

Le scénario, écrit par la réalisatrice, se construit sur un double flashback. Le premier nous raconte l’histoire de Nojoob (« Caché »), appelée ainsi par son père parce que c’est encore une fille, à sa-naissance, suivie d’une vie heureuse dans un village retiré où elle connaît les joies de l’enfance.

Les danses et d’autres éléments de la culture yéménite
sont intégrés dans ce voyage à l’intérieur d’une culture
où certaines traditions se basent sur de faux principes.

La direction photo de Victor Credi montre bien l’ébahissement et le choc de l’arrivée de la gamine à Sanaa, la capitale. La cinéaste, également documentariste, oppose habilement les villages escarpés, bastides contrôlées par un cheikh, et la grande ville et ses boulevards et écoles. Le spectateur est ainsi amené par la forte interprétation de la jeune Reham Mohammed à comprendre et à ressentir les diverses émotions qui l’assaillent devant ce bouleversement de situation.

Les danses et d’autres éléments de la culture yéménite sont intégrés dans ce voyage à l’intérieur d’une culture où certaines traditions se basent sur de faux principes. Le deuxième retour en arrière permet de mieux comprendre les raisons de ce mariage forcé sans les excuser et de rappeler la place de la pauvreté et du servage des garçons autant que des filles. Nojoob, dans son affirmation, prend le prénom Nojoom («  Étoile »). Après Wadjda de la Saoudienne Haifaa Al-Mansour, voici un autre film essentiel sur la  prise de parole des jeunes filles et leur avancée vers la lumière.

Sortie : vendredi  14 octobre 2016
V.o. : arabe ; s.-t.f. et s.-t.a.
I Am Nojoom, Age 10 and Divorced
Ana Nojoom bent alasherah wamotalagah

Genre :  DRAME – Origine : Yémen / France / Émirats Arabes Unis – Année :  2014 – Durée :  1 h 40  – Réal. : Khadija Al-Salami – Int. : Reham Mohammed, Ibrahim Al  Ashmori, Sawadi Al Kainai, Adnan Alkhader, Munirach Al Atas, Rana Mohammed – Dist./Contact :  Axia.
Horaires :  @  Cinéma BeaubienCineplex

CLASSEMENT
Tout public
(Déconseillé aux jeunes enfants)

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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