En salle

Your Name

6 avril 2017

RÉSUMÉ SUCCINCT
Par un étrange concours de circonstances, deux étrangers se rencontrent. Lorsqu’ils s’aperçoivent qu’un lien les unit, autant elle que lui, vont devoir décider si l’amour est plus fort que leurs différences.

SANS
COMMENTAIRES

Sortie :  vendredi 7 avril 2017
V.o. :  japonais / Version anglaise
Sous-titres : anglais
Kim no na wa

Genre :  ANIMATION  – Origine : Japon –  Année :  2016 – Durée :  1 h 46   – Réal. :  Makoto Shinkai – Voix (v.d.) : Ray Chase, Kevin T. Collins, Marc Diraison, Ben Diskin, Glynis Ellis, Erin Fitzgerald  – Dist./Contact :  FUNimation.

Horaires
@
  Cineplex

Classement
En attente

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Ghost in the Shell

30 mars 2017

RÉSUMÉ SUCCINCT
Le cyborg Major fait encore partie de l’équipe d’élite de la section 9. Aujourd’ui, ils ont pour mission de neutraliser des terroristes extrémistes.

CRITIQUE
★★ ½
Texte : André Caron

MÉCANANTHROPE

Adapté de la bande dessinée de Masamune Shiro et du dessin animé de Mamoru Oshii, Ghost in the Shell s’inscrit dans une tendance récente amorcée par Disney : refaire des films d’animation en actions réelles avec des acteurs plongés dans un monde recréé numériquement ou par motion capture, comme pour The Jungle Book et Beauty and the Beast. Si le matériel original de Ghost semble s’adresser davantage à un public adulte, il n’en est rien dans cette adaptation à l’américaine. Tout ce qui pouvait paraître risqué, suspect ou, pire encore, intellectuel pour le public américain et international a été extirpé du scénario, si bien qu’on se retrouve avec une superbe coquille de bonbon dur presque vide à l’intérieur.

La notion de la technologie envahissante qui menace de détruire l’humanité est vieille comme Metropolis et devient carrément paradoxale, puisque l’avancée que représente le robot personnifié par Scarlett Johansson est le fruit de cette technologie. Or, pour survivre et lutter contre le méchant industriel qui veut déshumaniser le monde par la technologie, le cyborg a besoin de cette dernière pour y arriver.

Ghost in the Shell

Il ne nous reste plus qu’à admirer les formes généreuses
et trop parfaites de Scarlett Johansson, à s’ennuyer devant les
chorégraphies de combat redondantes… à se demander ce que
Takeshi Kitano vient faire dans ce magasin de porcelaines…

On parle de cyborg ici (cybernetic organism) car cette androïde est habitée par le cerveau d’une jeune femme dont l’esprit ou le fantôme contrôle ce simulacre d’humaine. La confection de ce mécananthrope ressemble beaucoup à la création du monstre dans Frankenstein (choisissez votre version) et tout ce qui entoure la mémoire disparue ou effacée qu’elle doit retrouver pour connaître sa véritable identité ne peut que rappeler RoBoCop. Mais tout son dilemme est prévisible et n’apporte rien de nouveau ou de substantiel.

Il ne nous reste plus qu’à contempler cette magnifique mégalopole créée par ordinateur, une ville qui fusionne Los Angeles de Blade Runner avec les hologrammes de A.I. et Minority Report (merci Scott et Spielberg), à admirer les formes généreuses et trop parfaites de Scarlett Johansson, à s’ennuyer devant les chorégraphies de combat redondantes, à se demander ce que Takeshi Kitano vient faire dans ce magasin de porcelaines et, enfin, à se laisser bercer par les mélodies techno envoûtantes de Lorne Balfe et Clint Mansel, jusqu’à la chanson-thème mystique de l’original qui joue dans le générique de fin. Et voilà, la boucle est bouclée. End of line.

Sortie :  vendredi  31 mars 2017
V.o. :  anglais / Version française
Ghost in the Shell – Le film 

Genre :  SCIENCE-FICTION  – Origine : États-Unis –  Année :  2017 – Durée :  1 h 47  – Réal. :  Rupert Sanders – Int. : Scarlett Joanson, Takeshi Kitano, Michael Pitt, Juliette Binoche, Michael Wincott, Rila Fukushima – Dist./Contact :  Paramount.

Horaires
@
  Cineplex

Classement
Tout public
(Déconseillé aux jeunes enfants)

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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L’économie du couple

RÉSUMÉ SUCCINCT
Le couple formé de Marie et Boris vit une séparation. Le problème surgit dans le partage des biens. Sans oublier qu’ils ont des jumelles et que leurs proches amis se mêlent à la partie.

LE FILM DE LA SEMAINE
EXTRAIT
★★★ ½
Texte : Jean-Marie Lanlo

Avec Les chevaliers blancs, le réalisateur belge Joachim Lafosse avait quitté l’Europe pour poser ses caméras en Afrique, tout en continuant de traiter d’un sujet inspiré d’un fait divers réel (comme ce fut le cas dans À perdre la raison). Pour son dernier film, il revient sur son continent et délaisse le fait divers pour s’intéresser au quotidien d’un couple en phase de rupture, mais conserve un élément omniprésent dans son cinéma: les d’enfants confrontés malgré eux au monde des adultes.

L'économie du couple_En salle 01

Grâce à la sensibilité de sa mise en scène et à l’attention dénuée de tout jugement qu’il porte à ses personnages, il confirme faire bel et bien partie des valeurs sûres du cinéma européen. Dès le premier plan de L’économie du couple, sa mise en scène nous indique clairement les intentions du cinéaste : observer avec neutralité le déchirement d’un couple, en prenant la résidence comme champ de bataille et les enfants comme victimes collatérales. Dans le premier plan, la caméra, située à l’intérieur de la maison, filme à travers la porte vitrée une mère et ses deux filles rentrant chez elles. Le naturel des interprètes, associé à la banalité assumée du dialogue, nous plonge dans le quotidien, jusqu’à ce qu’un élément vienne le bousculer légèrement : l’époux est également dans la maison, dans laquelle il vit toujours, mais nous comprenons vite que sa présence n’est pas souhaitée.

« Prix du Jury »
Philadelphia Film Festival 2016

La caméra se contente de suivre les discussions et la montée de la tension en restant à la même place, comme à distance, en opérant uniquement de légers mouvements panoramiques. D’emblée, Lafosse laisse la possibilité au spectateur de prendre parti pour l’un ou l’autre membre de ce couple qui se déchire. Certains pourront reprocher à la femme son autoritarisme méprisant envers un homme qui vit encore avec elle, et qu’elle accuse d’être présent au mauvais moment ou de s’occuper de ses propres filles.

D’autres pourront au contraire reprocher à l’homme son positionnement en victime adulescente, son incapacité à respecter les règles et à ne pas se laisser guider par son envie du moment. Sans manichéisme, Lafosse va conserver cette approche tout au long du film, au risque de laisser planer le doute chez le spectateur désireux de trouver à tout prix un responsable de la déliquescence du couple.
[…]

Texte intégral
Séquences
Nº 308 (Mai-Juin 2017)
En kiosque : Mai 2017

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Sortie :
  vendredi  31 mars 2017
V.o. :  français

Genre :  DRAME – Origine : France / Belgique –  Année :  2016 – Durée :  1 h 40  – Réal. :  Joachim Lafosse – Int. :  Bérénice Bejo, Cédric Kahn, Jade Soentjens, Marthe Keller, Pascal Rogard  – Dist./Contact :  Axia.

Horaires
Cinéma BeaubienCineplex

Classement
En attente

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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La fille de Brest

RÉSUMÉ SUCCINCT
Le scandale du Médiator, un médicament contre le diabète de type 2, enchaîne une série de problèmes dans la vie d’Irène Franchon, la lanceuse d’alerte, pneumologue dans un hôpital.

CRITIQUE
★★★ 
Texte : Charles-Henri Ramond

D’UTILITÉ PUBLIQUE

Étant donné la popularité grandissante des séries et des drames médicaux, il fallait bien que le cinéma européen s’empare de ce scandale de santé publique pour en faire un film. Après La tête haute, drame sur la délinquance (lire notre critique), Emmanuelle Bercot effectue un étonnant changement de cap avec La fille de Brest, chronique sociale qui suit pas à pas la pneumologue Irène Frachon dans ses démarches pour faire interdire le Mediator. À l’instar de son long métrage précédent, la réalisatrice reprend son thème du sauvetage. D’individuel (un jeune sans parents), il passe au collectif puisqu’ici des milliers de malades sont à risque. En l’absence d’action de l’État, Mme Frachon s’investit de force le devoir de les protéger contre les effets dévastateurs du médicament. Suite

Les arts de la parole

RÉSUMÉ SUCCINCT
Koroviev, un policier qui enseigne la poésie au sein d’une brigade de policiers poètes, est à la recherche d’une précieuse Bible annotée par Pierre Maheu, le capitaine du Saint-Élias, un navire mythique. Sa quête l’amène à se lier d’amitié avec un jeune brigand qui lui présente une mystérieuse femme nommée Coriandre.

CRITIQUE
★★★  ½
Texte : Charles-Henri Ramond

LES MOTS QUE NOUS SOMMES

Après Le pays des âmes (2011) et Nouvelles Nouvelles (2014), Olivier Godin continue son voyage dans l’univers incertain de la poésie et de l’image animée. Dans Les arts de la parole, il « patente » une œuvre totalement hors du temps et des modes dans laquelle la quête, pour l’instant inassouvie, de l’identité québécoise occupe une place centrale. Par l’utilisation de chansons anciennes (et de l’emploi du conteur Michel Faubert incarnant un « policier chantant »), par l’apport de références à l’intellectuel québécois Pierre Maheu ou en recréant une pièce de l’auteure canadienne-française du 19e siècle Laure Conan, Godin donne à la parole, vecteur de toutes les mythologies et les croyances, le soin de véhiculer notre conscience et notre culture collectives.

C’est un fait, par-delà l’audace formelle de son cinéma,
Godin se moque bien des standards et affirme une
nouvelle fois son statut de créateur fichtrement libre.

Les arts de la parole

Comme dans ses précédentes réalisations, le jazz, les clairs-obscurs et les lumières étudiées atténuent l’impression d’ensemble qui se dégage de cet étrange objet fabriqué de bric et de broc, exonéré de toute pensée préconçue. Chez Godin, rien n’est laissé au jeu du hasard. Ni l’humour, et encore moins le dérapage. Fière d’assumer des codes qui lui sont propres, l’idée que l’on se fait du récit éclate pourtant en morceaux au gré des rencontres qui se nouent ou des histoires qui se racontent. Évidemment, entrer dans un tel univers requiert l’abandon total et la capacité de s’accrocher à une structure protéiforme, construite au fil de l’eau, évoluant au détour de l’instant présent et qui, sous des allures de récit linéaire (ici la quête d’une bible antique), zigzague plus qu’autre chose. C’est un fait, par-delà l’audace formelle de son cinéma, Godin se moque bien des standards et affirme une nouvelle fois son statut de créateur fichtrement libre.

Sortie :  vendredi  31 mars 2017
V.o. :  multilingue
Sous-titres : anglais, français

Genre :  DRAME POÉTIQUE  – Origine : Canada [Québec] –  Année :  2016 – Durée :  1 h 33  – Réal. :  Olivier Godin – Dist./Contact :  La Distributrice de films.

Horaires
@
  Cinéma du ParcCinémathèque québécoise

Classement
NC
(Non classé)

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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Naam Shabana

RÉSUMÉ SUCCINCT
Shabana, agente de renseignements, dévoile ce qui l’a conduite à œuvrer aux affaires internes.

SANS
COMMENTAIRES

Sortie :  vendredi  31 mars 2017
V.o. : hindi
Sous-titres : anglais
My Name is Shabana

Genre :  DRAME CRIMINEL  – Origine : Inde  –  Année :  2017 – Durée :  2 h 05  – Réal. :  Shivan Nair – Int. :  Tapsee Panu, Manoj Bajpayee, Pirthvirej Sukumaran, Taher Shabir, Verrendra Saxana, Akshay Kumar – Dist./Contact :   n.d.

Horaires
@
  Cineplex

Classement
En attente

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Noces

RÉSUMÉ SUCCINCT
Zahira, jeune femme belge d’origine pakistanaise âgée de dix-huit ans, fille d’immigrants de confession musulmane, a grandi en embrassant la culture occidentale, sans renier son héritage culturel familial. Son père s’entête à organiser son mariage avec un jeune Pakistanais qu’elle n’a jamais rencontré. Bouleversée, elle essaie de gagner du temps tout en préservant l’honneur de sa famille.

CRITIQUE
★★★ 
Texte : Mathieu Houle-Beausoleil

DE L’HONNEUR ET DE LA MISE EN SCÈNE

Les idéologies de chaque époque s’incarnent au travers de valeurs fondamentales. Les valeurs anciennes sont basées sur l’honneur et la religion alors que les valeurs modernes défendent la liberté et la démocratie. Lorsque les idéologies se mettent en conflit, une seule issue est possible : la violence. Le spectacle conflictuel des idéologies et son résultat violent sont les thèmes centraux du film réalisé par Stephan Streker.

Le réalisateur choisit le lexique de la tragédie pour construire la narration du film. Ceci n’est pas anodin puisque la tragédie classique investit le thème de l’honneur. De plus, la tragédie humaniste explore des personnages accablés par les valeurs catégoriques et l’inévitable cruauté de leurs incarnations. Cet univers est placé dans une esthétique réaliste où le jeu intérieur des acteurs(trices) est essentiel. Le thème et le lexique tragique incarnés dans un réalisme contemporain sont des projets intéressants et font la force de Noces. Par contre, bien des faiblesses de mise en scène viennent réduire la portée du récit.

Noces_01

Du point de vue narratif, Streker choisit de truffer son récit délicat d’indices également appelés : implants. Ceci amène le spectateur à s’attendre à des scènes de surprise. Néamoins, les révélations sont plutôt prévisibles et auraient gagné à être davantage investies de façon hitchcockienne ou même shakespearienne. Par exemple, le personnage du frère aurait été plus intéressant si le récit se souciait davantage au conflit intérieur causé par la décision d’avoir recours au crime. Ce dernier aurait été plus tragique, car ses valeurs viendraient l’accabler comme humain sensible. Toutefois, la mise en scène s’obstine à lui laisser des scènes fonctionnalistes qui tentent, principalement, de le nuancer bien maladroitement ou de montrer qu’il a les moyens de faire un crime (l’arme, le motif, la colère).

Étrangement, malgré les propos du metteur en scène, le frère devient le centre de toutes ses scènes. Même à la fin, Zahira, le personnage principal, est secondaire. Ce choix de réalisation évacue tout état de catharsis causé par la tragédie. La vaine surprise prend plus d’importance que la dramatique du film.

On peut reconnaître que la réalisation s’inspire
du cinéma contemporain comme celui d’Asghar Farhadi
et d’Abdellatif Kechiche. Le premier arrive à investir la
narratologie des personnages au travers de nuances
recherchées et le second travaille un réalisme
contemporain basé sur le jeu vif des comédiens.
Stephan Streker, cependant, est loin du génie de chacun.

La plus grande faiblesse de la mise en scène est son parti pris visuel. La réalisation se borne presque exclusivement à insister sur les dialogues (plutôt bien écrits) avec des champs-contrechamps de comédiens fortement statiques. Cette forme stylistique est particulièrement désolante, car elle témoigne, la plupart du temps, de l’insécurité d’un réalisateur qui a peur de ne pas « avoir sa scène ». Essentiellement, un champ-contrechamp est une série de plans (large et deux gros plans) qui signifient : « il parle » quand le sujet parle. C’est la forme de mise en scène la plus commune et tautologique au cinéma et elle est bien peu adaptée à l’esthétique réaliste.

Le montage tente tant bien que mal d’agencer intelligemment les plans de têtes parlantes et de réactions. Il y arrive parfois un peu maladroitement, mais ménage quelques scènes de l’ennui. De plus, les ellipses du film sont particulièrement scolaires. Plusieurs coupes génèrent plus de questions narratives que suggère un potentiel de sens et c’est symptomatique d’une vision utilitaire (dynamiser, raccourcir) de l’ellipse.

Le jeu est toutefois très surprenant. Lina El Arabi possède un talent inné à l’esthétique du jeu réaliste prisé par certaines tendances du cinéma contemporain. En effet, son jeu met en valeur les conflits moraux intérieurs sans devenir d’une évidence ennuyeuse. Ce n’est pas le cas, par contre, de l’étrange et courte performance d’Olivier Gourmet, manifestement peu inspiré par la mise en scène éculée.

Tout compte fait, le jeu admirable de l’actrice principale encouragé par un thème tragique pertinent épargne le film. Certainement, cette œuvre arrivera à toucher la société occidentale et sensibiliser celle-ci envers les crimes d’honneur. Mais la mise en scène fonctionnaliste bien peu investie en fait un film avec un sujet intéressant, sans plus. On peut reconnaître que la réalisation s’inspire du cinéma contemporain comme celui d’Asghar Farhadi et d’Abdellatif Kechiche. Le premier arrive à investir la narratologie des personnages au travers de nuances recherchées et le second travaille un réalisme contemporain basé sur le jeu vif des comédiens. Stephan Streker, cependant, est loin du génie de chacun.

[ Voir entrevue avec Lina El Arabi ici.]

Sortie :  vendredi  31 mars 2017
V.o. :  français, urdu
Sous-titres : français
A Wedding

Genre :  DRAME – Origine : Belgique / Pakistan / Luxembourg –  Année :  2016 – Durée :  1 h 38  – Réal. :  Stephan Streker – Int. : Lina El Arabi, Sébastien Houbani, Babak Karimi, Nina Kulkarni, Olivier Gourmet, Alice de Lencquesaing  – Dist./Contact :  K-Films Amérique.

Horaires
Cinéma BeaubienCineplex

Classement
Tout public
(Déconseillé aux jeunes enfants)

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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