26 mai 2016
22 mai 2016
De deux choses l’une : soit que l’adaptation lyrique des Feluettes sera vite oubliée ; soit qu’elle restera gravée dans l’Histoire moderne de l’opéra comme une œuvre audacieuse et totalement affranchie. Avec le texte de Michel Marc Bouchard, Serge Denoncourt a construit un univers en harmonie avec sa vision non seulement de la mise en scène, mais de la vie et de ses changements profonds. Impossible de ne pas reconnaître que ses feluettes est un acte politique, une revendication tout à fait claire qui ose s’aventurer dans des labyrinthes à la fois excentriques et démesurés, refusant radicalement, comme un acte combatif, le compromis avec l’establishment culturel. Il l’a toujours fait, et c’est bien ainsi !
21 mai 2016
Ne passons pas par quatre chemins : pour certains, minoritaires malheureusement, il y a une sensation d’inconfort à voir évoluer les deux personnages de Je préfère qu’on reste amis, la pièce créée en 2014 par le très spirituel Laurent Ruquier, animateur, entre autres, de l’émission culte télé, On n’est pas couché.
Prostitution masculine et prostitution féminine – pour Jean-Guy (alias Jean-Dimitri), ce n’est pas la même chose, laisse-t-il entendre à sa « meilleure amie » Claudine, follement amoureuse de lui, vieux cliché de la fille boulotte secrètement transie d’amour pour son tchum de gars bi et/ou gai. Néanmoins, pour ne pas trop choquer les spectateurs et rentabiliser au maximum la pièce, Ruquier le transforme en bisexuel qui « préfère les femmes », ce qui explique qu’à la fin… Un fait est indéniable. Malgré les acquis sociaux (et politiques) des homosexuels, rien n’a vraiment changé en ce qui a trait à l’acceptation de cette orientation sexuelle. Tout simplement parce que des lois promulguées ne peuvent en aucun cas transformer la perception des gens acquise depuis des siècles et préservée de génération en génération. L’actualité nous le confirme régulièrement.

Geneviève Schmidt et Patrick Hivon (© François Laplante-Delagrave)
Si hier, au temps de la Révolution tranquille, les affiches hurlaient comme le dit le poème de Paul Chamberland L’afficheur hurle, aujourd’hui les murs nous parlent et s’animent de personnages qui feront redécouvrir aux Montréalais et aux touristes voisins ou éloignés leur Histoire à travers leurs histoires.

La femme-arbre ( © Cité Mémoire)
19 mai 2016

12 mai 2016
LA LOI DU MARCHÉ7 mai 2016
Entre rapports officiels du Mexique avec les pays étrangers variant selon les tendances de l’heure et les humeurs de l’économie et les saveurs culturelles émanant d’un pays aux riches traditions, la dimension humaine, donc celle de la culture, domine. Le Cirque du Soleil, depuis le départ du fondateur, semble décidé à séduire un public de plus en plus populiste.

De toute façon, toutes les sociétes contemporaines affichent une prédilection pour le populisme, sain certes, mais accro aux excès les plus faciles et les spectacles les plus clinquants. Suite
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