En couverture

Les Ballets Trockadéro de Monte Carlo

20 janvier 2017

DANSE /
ÉVÉNEMENT

Texte : Élie Castiel

LA THÉORIE DU GENRE

Il y a plusieurs années, nous les avions vus à la Place des arts. Leurs numéros sur des classiques de la danse nous avaient impressionnés à tel point qu’on pouvait alors faire la différence entre le Drag Queen Show et leur spectacle, plus sophistiqué.

Avec la nouvelle « Théorie du genre », récemment mise en lumière au plus grand nombre, force est de souligner qu’en les redécouvrant, notre perception ne sera pas la même. Trop de discours sur le thème, de multiples manifestations et des changements en politiques sociales, essentiellement dans les pays de l’Occident, ont eu comme résultat un phénomème qui redéfinit le masculin et le féminin, situant le genre dans les rangs des multiples possibilités. À chacun de trouver son compte et d’évaluer toutes ces radicalisations, le plus souvent bien fondées, mais parfois, à juste titre, déformant totalement les lois de la civilisation. Mais à chaque époque, celle-ci apporte de nouveaux enjeux.

DANSE_Les Ballets Trockadéro de Monte Carlo

Uniquement composée de danseurs masculins, la membres de la troupe imiteront, entre autres, des extraits du Lac de Cygnes, La Esmeralda et Don Quichotte. Dans ce groupe tout à fait original et unique (ils sont de New York), le ridicule camp est détrôné par des mouvements d’une parfaite cohésion; le classique est montré du doigt par des gestes gauches.

Bref, derrière le rire et la dérision, c’est à une sorte de rebellion chorégraphique et à une profonde remise en question de la machine-mâle que nous assistons. Et c’est montré au grand public dans un théâtre dont la réputation n’est plus à faire. Le Drag n’est plus affaire de boîtes dans des quartiers réservés, mais se joint à la masse, question qu’elle s’habitue aux nouveaux courants de la pensée. Jamais l’individu ne faut aussi assailli qu’aujourd’hui devant les choses du sexe. La femme est finalement arrivée à se définir, et c’est tant mieux. L’homme, quant à luit, s’investit davantage pour trouver une âme sincère qui pourra finalement définir sa véritable identité sans leçons de personne.

L’avenir nous dira de quoi sera faite notre société. En attendant… « Sourire, glousser et rire même. C’est la bonne surprise, toujours renouvelée, que nous offrent les «boys newyorkais», experts dans les parodies des grands ballets classiques… sur pointes et en tutu. » lemonde.fr

Les Ballets Trockadéro de Monte Carlo – le 18 février à 20 h et le 19 février 2017 à 15 h / Théâtre Maisonneuve (Place des arts).

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Batsheva Dance Company

DANSE /
CRITIQUE
★★★★
Texte : Élie Castiel

LAST WORK
           CORPS POLITIQUE

Indiscutablement, il s’agit du représentant par exception de la danse moderne en Israël et parmi les plus acclamés à travers le monde. Et pourtant, ce n’est qu’à 22 ans qu’il joint l’univers de la danse, à un âge ou certains sont déjà au beau milieu de leur carrière dans le domaine.

Toujours est-il que Last Work, présenté à Tel Aviv en 2015 se classe parmi une de ses propositions les plus personnelles et discursives. Le corps, ses composantes, ses multiples possibilités. Et puis l’individu, ses limites, son énergie, son rapport organique à lui-même et aux autres.

Batsheva Dance Company

© Gadi Gadon

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Semaine du 20 au 26 janvier 2017

19 janvier 2017

AVIS AUX CINÉPHILES
IL ARRIVE PARFOIS QUE CERTAINS FILMS NE SOIENT PAS PRÉSENTÉS TOUTE LA SEMAINE, PARTICULIÈREMENT DANS LES SALLES INDÉPENDANTES. CONSULTEZ LES HORAIRES QUOTIDIENS,  CEUX-CI POUVANT CHANGER D’UN JOUR À L’AUTRE.

[ Cliquez sur chaque titre pour accéder à la fiche détaillée ]

LE FILM DE LA SEMAINE
«  Prix du public Meilleur documentaire »

Aspen Filmfest 2016
Mr. Gaga_PrimeursMR. GAGA, SUR LES PAS D’OHAD NAHARIN
[ Documentaire ]

Suite

Semaine du 13 au 19 janvier 2017

12 janvier 2017

AVIS AUX CINÉPHILES
IL ARRIVE PARFOIS QUE CERTAINS FILMS NE SOIENT PAS PRÉSENTÉS TOUTE LA SEMAINE, PARTICULIÈREMENT DANS LES SALLES INDÉPENDANTES. CONSULTEZ LES HORAIRES QUOTIDIENS,  CEUX-CI POUVANT CHANGER D’UN JOUR À L’AUTRE.

[ Cliquez sur chaque titre pour accéder à la fiche détaillée ]

LE FILM DE LA SEMAINE
« Meilleur film / Gold HugoMeilleur réalisateur / Silver Hugo »

Chicago International Film Festival 2016
Sieranevada_PrimeursSIERANEVADA
[ Drame famial ]

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Invisible

9 janvier 2017

CRITIQUE-Web
★★★★  
Élie Castiel

GRÈCE, MÈRE BLAFARDE

Cinéaste du début des années 1990, Dimitris Athanitis se situe dans la mouvance d’un certain cinéma grec en pleine évolution, suscitant la curiosité bien fondée des festivals internationaux, notamment européens. Avec 2000 + 1 Shots (2000 + 1 stigmés) en 2000 et Three Days Happiness (Trís méres eftyhías) en 2012, sans compter d’autres longs et quelques courts métrages signés dans les années 90, le réalisateur confirme déjà son argumentation narrative, explorant les thèmes de la solitude dans une urbanité tentaculaire, voire même glauque qui ne donne aucun répit au citoyen.

Avec le recul, on s’aperçoit qu’il s’agit aussi d’un cinéma annonciateur de la crise existentielle, économique et sociale d’une Grèce laissée à elle-même, à l’abandon. Avec Invisible (Aóratos), il brosse en quelque sorte le portrait d’un homme en crise comme il l’avait fait avec 2000 + 1 Shots ; ici, l’individu n’est plus maître de lui, il est perdu dans la cité, victime d’une crise économique sans merci, licencié d’une usine sans préavis, divorcé de sa femme qui, en apprenant sa débâcle, semble s’en ficher.

invisible

Christos Benetsis et Yannis Stankoglou

Suite

Sous-titres français !?

8 janvier 2017

C’est avec ce commentaire de Sylvio Le Blanc que nous entamons une nouvelle section, « CourrierLecteurs », destinée à donner la voix à ceux et celles qui nous lisent, autant sur le site que dans la revue imprimée.

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La tortue rouge / de Michaël Dudok de Wit

6 janvier 2017

306_la-tortue-rougeEXTRAIT /
CRITIQUE
★★★★★
Texte : Élie Castiel

COMME AU PREMIER JOUR

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