17 février 2010
Drame | Grande-Bretagne 1947, 133 minutes | Réal. : Michael Powell, Emeric Pressburger — Int. : Moira Shearer, Marius Goring, Jean Short, Léonide Massine, Ludmilla Tchérina
L’imprésario Lermontov engage Victoria, une jeune danseuse, et Julian, un compositeur, pour la création d’un ballet, Les Chaussons rouges. Le succès est immédiat. Victoria et Julian décident de se marier. Mais Lermontov veut faire de la jeune femme une véritable vedette de la danse…
«Bien plus qu’une comédie musicale, [Red Shoes] bouleverse à la fois le paysage cinématographique britannique d’après-guerre et les conventions du spectacle filmé, jusqu’ici incapable de restituer l’atmosphère féerique des ballets que Powell aime tant. À une époque où les films d’auteurs ne se signalaient pas au public par un label art et essai, consacrer un long métrage aux coulisses de la danse était un pari plus que risqué. La Rank, qui finançait le film (écrit, réalisé et produit par Les Archers, société de production indépendante de Powell et Pressburger), se préparait même à un échec public cuisant. » Pamela Messi (iletaitunefoislecinema.com)
Présentation spéciale au Cinéma du Parc — du 21 au 27 mai 2010
12 février 2010
Le faussaire
Pourquoi avoir choisi de parler d’un film en guise d’éditorial ? Pour la simple raison qu’il aborde, entre autres, le sujet si rarement1 exploré au grand écran : la critique de cinéma.
Mais ce film, Un autre homme2, atteint d’une savoureuse dérision et d’un cynisme mélancolique, se savoure grâce à un noir et blanc qui assume sa place avec aplomb, son ambivalence face à son personnage candidement plagiaire et à un dialogue magnifiquement exécuté.

Un autre homme
5 février 2010
En général, les revues spécialisées de cinéma abordent très rarement le jeu des comédiens, au profit (et à juste titre) d’analyses formelles et, selon le cas, théoriques. Certains films se prêtent cependant à une appréciation de cet exercice où s’incarnent souvent comme par magie gestuelle, jeux de masques, expression, mouvement, danse, autant d’éléments de l’art d’interprétation qui, parfois, subjuguent notre attention jusqu’à perdre pendant quelques secondes le fil de l’intrigue.
Le 10 et 11 février à 19h30 constituent deux rares occasions de découvrir (ou redécouvrir) deux chef-d’œuvres incontournables du cinéma mondial réalisés par des maîtres incontestés des images en mouvement, Jacques Tati et Federico Fellini.
31 janvier 2010
À la suite d’un second tour de vote des membres de l’AQCC (Association québécoise des critiques de cinéma), le prix du Meilleur film international 2009 a été attribué à Inglourious Basterds du cinéaste américain Quentin Tarantino. Le film est distribué par Alliance Atlantis Vivafilm.
Le prix du Meilleur film québécois 2009 sera annoncé lors de la remise des prix aux prochains Rendez-vous du cinéma québécois, le 28 février. Les finalistes sont , par ordre alphabétique :
Carcasses de Denis Côté
La Donation de Bernard Émond
J’ai tué ma mère de Xavier Dolan
Je me souviens d’André Forcier
Polytechnique de Denis Villeneuve
La rédaction
6 décembre 2009
Glanures
Dès 1966, Gilles Carle est interviewé à Séquences par Léo Bonneville. Ses paroles confirment la continuité d’une œuvre nourrie principalement par la passion du cinéma, l’esthétique de la pensée, une vision de le vie à la fois jouissivement anarchique et débordante d’humanité. C’est par sa pensée que nous rendons hommage à ce grand disparu de notre cinéma national.
Paroles colligées par Luc Chaput
26 septembre 2009
— Sami Gnaba
Quelle semaine tragique au sein de la communauté artistique, et spécialement pour l’équipe du Webzine ICI! Après Nelly Arcan, décédée jeudi dans des circonstances encore nébuleuses, on apprenait aujourd’hui, avec grandes stupeur et tristesse, la mort de Pierre Falardeau, cinéaste emblématique du Québec, reconverti depuis quelques années en journaliste.
Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, Falardeau aura été fidèle à sa réputation d’engagé et de polémiste jusqu`à la toute fin. Ne laissant personne indifférent. Un artiste de belles contradictions surtout, dont les propos – tantôt incisifs, tantôt aigris, voire hargneux, ou encore passionnés – pouvaient autant nous émouvoir que nous choquer. À coups de provocation bien mesurés quoi! Mais, voilà, contrairement à plusieurs, il en assumait pleinement l’étendue. Un peu surpris par la nouvelle de sa mort, ce matin, je me suis mis à chercher en vain ce texte touchant écrit aux alentours de Mars dernier pour le compte du journal Ici, et dans lequel Falardeau dépoussiérait avec un enthousiasme presque juvénile les trésors de notre patrimoine artistique. Dans l’instant d’une chronique, le poète magnifiait avec intelligence et verve chaque petit détail (Ô la sincérité du détail propre au cinéaste!) transparaissant d’un canevas de Riopelle ou d’une image d’un film de Perrault. Pour une rare occasion, l’homme se mettait à nu, dans toute sa sensibilité. On y ressentait toute l’émotion et l’authenticité distillées dans le geste.
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