28 septembre 2013
Pour se réinventer une meilleure vie, pour attirer la chance, pour fuir une famille dysfonctionnelle et la misère, cinq jeunes gens de 16 à 20 ans d’un quartier pauvre de Montréal s’adonnent à la contrebande de cigarettes. Parmi eux, une jeune fille, Ciboulette, en amour avec Tarzan, le chef du groupe. Mais Tarzan commet l’irréversible. Un policier enquête.
27 septembre 2013
Dans la Russie de 1904, Lioubov retrouve son domaine, mais elle tout perdu : son mari, son fils, son amant. Elle est maintenant ruinée. Elle n’a d’autre recours que de le céder à Lopakhine, un ancien serf. C’est le drame.
25 septembre 2013
Les amours contrariées de la belle Lakmée, fille du brahmane Niakantha, et de Gerald, officier anglais, sont sujettes aux différences de classe et avant tout de religion et de coutumes.
Suite
22 septembre 2013
Après le décès récent d’Arthur Lamothe, une autre grande perte pour le cinéma québécois, celle d’un pionnier de l’image, un observateur de son temps, un regard perçant de réalisateur. Michel Brault, comme Lamothe aussi, était un humaniste, intransigeant, exerçant son métier par passion, dévotion, comme si le cinéma était pour lui le miroir du monde, le reflet de l’individu en marche (comme l’était d’ailleurs métaphoriquement sa caméra), en quête constante d’une identité floue qui tôt ou tard devait s’ouvrir au monde tout en s’assumant. Sa disparition ébranle notre pensée, mais dans le même temps nous inspire car derrière cette absence soudaine, demeure un volumineux album d’images en mouvement, témoins des différentes époque actives du grand cinéaste. Comme ce fut le cas pour Lamothe, nous avons décidé de reproduire une entrevue que Michel Brault accordait à Léo Bonneville, le principal fondateur de notre revue. C’est celle qui nous a paru la plus pertinente car nous retrouvons les codes de travail d’un cinéaste infatigable. Et nous avons repris intentionnellement le titre d’un de ses films comme sous-titre à cet hommage car tout simplement, les images qu’il laisse ici nous apprendront à vivre, malgré nous, sans lui. >> Élie Castiel
21 septembre 2013
Devenu acteur pour des raisons reliées à son enfance, particulièrement dans ses rapports avec sa mère qui a décidé de quitter la famille, Raymond, aujourd’hui la soixantaine, se décide à auditionner pour un rôle. Madame B. le reçoit et lui pose un tas de questions qui ne semblent avoir aucun lien avec le but de leur rencontre.
Création du collectif Les 7 doigts de la main, le dialogue qui se crée entre le cirque contemporain et le théâtre finit par convaincre les spectateurs du bienfait de cette étrange et sublime aventure. Déjà, la présence des deux comédiens de haut calibre, Rémy Girard et Pascale Montpetit, assure la qualité du spectacle. Car Le Murmure du coquelicot est avant tout un spectacle plus qu’une pièce de théâtre traditionnelle.
20 septembre 2013
Le festival s’est ouvert mercredi soir par la remise d’un prix humanitaire à l’acteur américain Danny Glover pour l’ensemble de sa carrière. En plus de sa participation comme acteur à des films importants comme The Color Purple et au théâtre dans les pièces d’Athol Fugard, M. Glover est aussi producteur avec Louverture Films dont entre autres de manière minoritaire d’Oncle Boonmee… d’Apichatpong Weerasethakul en plus de continuer de s’impliquer dans plusieurs causes sociales. Chasing Shakespeare, dont il est un interprète important montrait bien la place de la communication interculturelle dans ce festival.
>> Luc Chaput
La disparition du grand documentariste Arthur Lamothe nous interpelle. D’une part parce qu’il s’agit d’une perte pour le cinéma québécois, mais aussi qu’il s’agit d’un cinéaste engagé qui a mené sa carrière en intégrant dans ses films son humanisme inné et un regard incisif sur la condition humaine inspiré par les époques qu’il a vécues. À l’instar des Pierre Perrault, des Magnus Isacsson ou encore des Michel Moreau, Lamothe se place dans un cinéma axé sur le vécu, témoin de son temps. Si son œuvre comporte quelques fictions, l’opus principal est composé de documentaires. Le prix Albert-Tessier qu’on lui attribue en 1981 confirme une fois de plus la pertinence de son combat cinématographique.
Plutôt que de lui rendre hommage comme le font la majorité des médias, nous avons préféré reproduire deux textes parus dans des anciens Séquences, question de faire un retour en arrière pour mieux comprendre la démarche du réalisateur.
>> Élie Castiel
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